Chapitre 3 - Børre Isaksen

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Il était matérialisé alors que je n'avais rien fais.Je vis alors du sang s'écouler de sa poitrine.Je courus prendre des compresses, tout ce qui pouvait arrêter le sang. Y compris le coagulant.Arrivé au rez-de-chaussée et me voyant courir les parents se levèrent."Børre !"Ils me suivirent et je faillis les percuter en sortant de la salle de repassage ou il y avait une grande boîte de premiers secours."Børre reviens ici !"Toujours dans les écouter je continue de courir et reviens au chevet de Nyos. Je déballe des compresses et applique dessus de l'anti coagulant.Je les pose en appuyant dessus sur son torse qui continue de cracher du sang. Il commence à y en avoir sur les draps qui se tachent rapidement."Il m'a tiré dessus.""En plus on ne peut pas t'amener à l'hôpital il y a trop de neige !""De toute façons ils ne m'aurai pas accepté.""Je m'en fout je t'y aurai emmené !"Nyos commença à se relever, mais je m'interposai en le repoussant pour qu'il est allongé.« Non reste couché. »« Tes mains... »« Quoi ? Mes mains ? Ouais elles sont pleines de sang. De TON sang alors maintenant tais-toi. »« Je crois avoir compris ce dont je te parlais. »« Tu veux me parler de ça alors que je te soigne ?! »« C'est important ! »« Dis ce que tu veux je peux juste pas te promettre que je resterai à l'écoute mais reste conscient. »« Børre, tu viens de faire une grosse erreur. »« Quoi à la fin ? »« Tes mains. »« Quoi mes mains ?! Elles vont bien ! »« Elle sont dans mon sang. »« Et donc ? »« Du sang d'esprit. »Je compris alors où il voulait en venir.« J'avais déjà réfléchi à cette possibilité. »« Ah bon ? Tu avais réfléchi au faites de devenir un jour un esprit comme cela ? »« De devenir un esprit oui. Mais pas maintenant. »« Tu sais que tu peux arrêter la transformation maintenant. »« Oui en arrêtant de te soigner ce que je ne ferai pas. Et tu as oublié un détail. »« Quoi ? »« Je suis un Matérialisateur. »« Donc tu penses encore pouvoir ? - »« Oui je le peux. C'est pour ça que je suis en ce moment matériel. »« Ah ok. Mais tes parents ne devraient pas tard- »J'entendis alors du bruit derrière moi.Mes yeux devenir bleus et mes cheveux blancs.« Qu'est-ce qu'il se passe ?! »« Reste couché- »Je tombe alors par terre pris d'une violente migraine.Il commence à se relever.« Reste... couché... »« Il se passe quoi ?! »« De-... vine... »« Ça c'est la transformation ? »« J'imagine-je ne sais pas... »« Pourquoi ça a commencé maintenant ?! »« Parce que je nous ai dématérialisés ce qui fait que ma matérialisation ne me protège plus du début de la transformation... »« Mais... Et tes parents tu vas leurs dire quoi »« Je sais... pas... je trouverai... »J'entendis alors mes parents arriver derrière moi.« Où est ce qu'il est passé ? »« Je ne sais pas il courrait comme un dératé... »Mes parents passèrent à côté de moi et de Nyos comme si de rien était.« Mais... Ils ne voient pas le sang ?! »« Non, ton sang est celui d 'un esprit donc il s'est aussi dématérialisé. Il n'y est plus. Enfin j'ai aussi créé un dôme autour de nous mais qui peut être touché donc j'espère que mes parents ne vous pas le voir... »En effet toute trace de sang que ce soit sur Nyos ou sur mon lit avait bien disparue y compris les blessures de l'esprit.« Mais tu vas devenir quoi Børre ?! Tu vas devoir mentir à tes parents ! »« Oui je sais. Devenir un esprit Matérialisateur ce n'est pas de tout repos. »Je faiblis alors et la protection qui nous protégeais (logique non ?) disparu l'espace de quelques secondes.« Chérie ! Il y a un esprit ! »« Quoi ?! Mais ce n'est pas possible il leurs faut un Matérialisateur et il n'aurait pas pu se cacher aussi longtemps sans que... »Ils se regardèrent.« Børre ! »Mon père s'approcha du dôme et le toucha de sa main.« C'est froid. C'est bien ça... »« Tu crois qu'il ? - »« Oui je te rappelle que j'ai de l'expérience dans la matière... Il est un Matérialisateur. »« Mais ton protégé était mort comment peut-il ?... Tu crois que cela a pu revenir à zéro pour Børre ? »« Peut être qu'un esprit est entré en contact avec lui. Mais cela a dû se faire il n'y a pas longtemps... Attend. Mais c'est un dôme protecteur d'antimatière ! On ne peut en faire que lors d'une transformation ! »« Quoi ?! Børre ! Arrête ça tout de suite ! Tu vas devenir un esprit ! Stoppes ta transformation ! »« Je ne le ferai pas. »Mes parents se figèrent au son de ma voix.« Mais- »« Si cela permet de sauver Nyos je le fais. »« Nyos arrête tes conneries à la fin ! »« Vous n'arrêtez pas de me répéter de toujours aider ceux qui compte pour nous et il en va de la vie de Nyos ! »Nyos essaya de se relever« Nyos. Arrête n'essaie pas de m'arrêter. C'est ta vie qui est en jeu. »« B-Børre... A- Teuh teuh... Arrête ça... Teuh teuh... »« N-Nyos... Je- »Sans force, je tombai alors par terre.« Børre ! »J'essayais de me relever quand je remarquai une tache rouge sur mon avant-bras.« Børre stoppe tout de suite ta transformation tu saigne ! »« Je... Je ne ferai... Rien... »Puis ce fut le noir.••••••••« Børre ? ... Børre ! Børre ! »J'ouvris lentement les yeux et regarda autour de moi. Où suis-je ? C'est quoi cette pièce ? Tout est sombre, cela ressemble vaguement à ma chambre mais il y a du sang partout... Des éclats de verres recouvrent le sol. Mes cadres avec les photos de mes parents sont brisés en morceau par terre et mes étagères sont toutes décrochées du mur. J'aperçois vaguement ma porte d'entrée avec plusieurs trous qui ont été fait à coup de poings... Je me décale au bord de mon lit et me pince la joue. Ce n'est pas un rêve ? Je me relève difficilement mais retombe rapidement sur mon lit, mes jambes ne me portent plus. J'ai un mal de crâne dont la douleur parait s'étendre à tout mon corps! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je parvins tant bien que mal à me frayer un chemin dans cette chambre qui n'est sûrement pas la mienne. J'arrive jusqu'à ma porte d'entrée. Ce sont bien des coups fait à la force des poings. Ceux-ci doivent être énormes vu la taille des trous. Je descends petit à petit les marches d'un escalier qui paraît ne pas avoir de fin. J'arrive enfin au palier de la suite de mes parents, palier qui comporte de la peinture tachée ici et là de sang. Leur porte est barricadée, comme s'ils craignaient quelque chose. Je continue de descendre et arrive enfin à la dernière marche. Je m'effondre alors sur cette dernière au vu du désordre inhabituel du salon. Le canapé est déchiré en morceaux, la table est cassée en plusieurs morceaux dont certains sont plus gros que ma cuisse. J'entends alors un bruit venant de la salle de repassage. Je me relève, tremblant, et avance doucement vers celle-ci.« Papa ? Maman ? »Mais ce que je vis en ouvrant la porte n'était ni Papa ni Maman.Mais ma sœur.

L'hiver sera rudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant