Chapitre 1: Quand le passer explique le present.

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Un soupire se fit entendre devant le Trou de Londres. Mais contrairement à ce qu'on peut penser après avoir vu la scène de ce couple plutôt hétéroclite, ce n'était pas un soupire d'agacement ou d'exaspération, conséquence d'un certain comportement d'une certaine jeune femme. Car il était bien évident que l'auteur de ce soupire n'était autre qu'un Drago Malefoy fatigué. Un Drago Malefoy fatigué mais soulagé d'où un soupire de soulagement.

Compliquez me direz vous ? Pas tellement si on prend on compte la peur qui lui ceinturait les trippes à chaque fois qu'il rentrait chez eux et que leur maison était vide de la présence de l'être aimé. A chaque fois, la peur l'envahissait. A chaque fois, il sortait telle une furie pour partir à la recherche de son amour. A chaque fois, il la retrouvait écrouler dans un bar ou comme ce soir à déchainer sa colère sur le premier bougre un peu chiant qui passait sur l'écran radar d'Hermione. A chaque fois, elle finissait de déverser sa rage sur son torse. A chaque fois elle lui disait qu'elle regrettait de l'aimer.

Cette dernière chose était surement la plus dure pour lui, mais depuis qu'Hermione était entré dans cette phase qu'il avait appelée d'autodestruction, il avait pris conscience que malgré les paroles difficiles d'une Hermione ivre, l'Hermione lucide du matin tenait à lui.

Avec douceur il caressa ses cheveux en bataille avant d'y déposer un baiser comme pour l'accompagner dans le monde des rêves qui l'avait éloigné du monde réel. Il la souleva avec douceur comme si elle ne pesait rien et transplana sur le seuil de leur maison. En fait, il s'agissait d'une des maisons secondaires des Malefoy mais en vertu de sa petitesse, elle avait été délaissée pendant plusieurs générations. De plus, à la fin de la guerre, Drago avait fait don du manoir de feu ses parents pour qu'il serve de musée sur cette horrible guerre, faisant ainsi son devoir de mémoire. De plus, il n'aurait jamais pu vivre dans le manoir après ce qui s'y était passé. Après ce qu'il y avait fait et surtout après ce qu'Ils y avaient fait à Hermione.

Sa marque des Ténèbres se mit à frissonner à l'unique pensée de ces moments inqualifiables.

Il monta avec douceur jusqu'à leur chambre et déposa Hermione sur leur lit. Un rayon de lune vint éclairer son visage encore nimbée de larmes. Il se pencha doucement sur sa joue et se mit à embrasser ces preuves de mal être pour les faire disparaître. Un geste vain, mais un geste quand même.

Drago poussa un soupire, de nouveau. Mais d'impuissance cette fois-ci. Il était impuissant face à la douleur d'Hermione, impuissant face à son état de dépression. Pourtant, elle, elle avait réussi à lui donné le sourire. Elle avait réussit à lui montrer ce qu'était l'espoir d'une vie meilleur et malgré le danger, ils l'avaient eu cette vie meilleure. Ils l'avaient eu.

Un regard triste vint alors se poser sur le visage de sa bien aimée. Ce regard qui aurait pu passé pour une faiblesse lors de son adolescence, il n'arrivait plus à le quitter, le soir quand il se rendait compte, au creux de la nuit qu'à cause de l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre, d'un d'eux souffrait. Alors, au creux de la nuit, les jours où Hermione n'était plus que l'ombre d'elle-même, son visage rempli de tristesse cherchait un espoir auxquelles raccrocher son amour.

Et c'est ainsi qu'il s'endormit.

« Ron ... Arrête tu me chatouilles ! Chuchota tout en retenant un rire Hermione. Arrête, on va les réveiller...

-Hermione ... Tu as lancés un sort pour pas les réveiller. On pourrait égorger Tu-Sais-Qui, personne s'en rendrait compte, alors détends toi !

- Oui tu as raison ... Où en étions nous ? Rappela la jeune femme avec un regard plein de sous entendu. »

Pour toute réponse, Ronald se mit à couvrir le cou de la jeune femme de doux baisers, source d'un phénomène bien courant dans cette zone du corps : Des chatouillis. Hermione éclata d'un petit rire et continua.

Quand l'amour sauve de la haineWhere stories live. Discover now