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-       Hermione?

La jeune brune préparait sa valise : la rentrée pour Poudlard était le lendemain, elle ne pouvait pas se permettre d'oublier quelque chose. Ginny n'avait même pas commencé la sienne et Hermione en était offusqué : pourquoi être à la dernière minute lorsqu'on avait tout notre temps avant pour le faire?

Hermione sortie de ses pensées lorsqu'elle vit une main qui sortait des choses de sa valise, suivit d'un George qui s'était étendu sur son lit, mettant ses pieds dans ses vêtements.

-       George!

-       Enfin, je suis digne d'avoir l'attention de la grande Hermione, rigola-t-il.

-       Tu froisses tous mes vêtements!

-       Et toi, mon cœur! Pourquoi retournes-tu à Poudlard? Tu seras seule, Ron et Harry n'y retournent pas!

-       Parce que j'en ai besoin. Et puis, Ginny sera là.

-       Mon offre tient toujours : reprends ma boutique le temps que je sois prêt à y aller et je te rejoindrai!

-       Aucune chance! Dit-elle après avoir ri. Et puis, je suis certaine que si tu le demandais à Ron, il accepterait avec joie. Il n'est pas fait pour les études.

-       Je sais, répondit George en soupirant. Mais c'est toi que je veux, pas lui.

Hermione lui fit un sourire et s'étendit près de lui. Elle se serra contre le rouquin et il lui embrassa le crâne.

Hermione se sentait bien. Elle se rappelait comment c'était arrivé, la première fois où ils s'étaient réellement rapprochés, la deuxième nuit de leur rapprochement. George avait fait un cauchemar et ses gémissements de douleurs s'entendait jusque dans sa chambre. Elle s'était doucement dirigée vers la chambre du roux et elle l'avait vu, réveiller, recroqueviller sur son lit, les yeux pleins d'eau. La jeune brune s'était installée près de lui et l'avait réconforté, jusqu'à ce qu'il s'endorme sur elle. Le lendemain, ni un ni l'autre n'avait compris ce qui c'était passé la veille, mais une grande amitié était née au mois de juin.

-       Hermione? Demanda George en la sortant de ses pensées. Croix-tu qu'on pourrait s'écrire lorsque tu seras à Poudlard?

-       Pourquoi ne pourrions-nous pas? Je ne cesserai pas de tenir à toi parce que nous ne serons plus dans la même ville.

-       Tu me rassures.

-       Quand est-ce que tu comptes aller à la boutique?

-       Quand je serai prêt. Mais... Je me suis donné un défi, l'autre jour.

-       Ah oui? Et quel est-il?

-       Je me suis promis d'y retourner avant la fin de 1998. Je ne parle pas d'ouvrir la boutique cette année, ni en 1999, mais je veux commencer à retrouver mes repères.

-       C'est bien, George, très bien. Il faut que tu y ailles à ton rythme.

-       Et toi? Quand retournes-tu chercher tes dernières affaires dans la maison de tes parents?

Hermione avait effacé la mémoire de ses parents avant que la guerre ne commence. En partant, ils avaient laissé leur maison. Elle était censée être vendu, mais Hermione s'était arrangé pour en être la propriétaire. Tout avait donc été laisser là-bas, dans la poussière depuis bien plus qu'un an.

-       Lorsque je serai prête, je t'en ferrai part. Penses-tu que tu pourras m'y accompagner?

-       Évidemment, lui dit-il en lui embrassant le haut du crâne.

Une simple nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant