Les élus d'Edenis ( en cours de réécriture)

Chapitre 8 : Le bal (2)

Bonjour à tous et à toutes ! Voici un nouveau chapitre. Il est assez court par rapport aux autres mais j'espère qu'il vous plaira. N'hésitez pas à commenter. Je vais essayer de poster plus qu'avant :) La troisième partie de ce chapitre Le Bal est en préparation

Connaissez-vous cette sensation d'être le centre d'attention ? Cette sensation vous a-t-elle déjà gênée ? Et bien c'est justement ce qui est en train de m'arriver. Bien sûr ce n'est pas que je n'aime pas mais c'est le fait que ce soit dans un endroit où il n'y a que les grands nobles Laxos.

- Arthur. Suis moi. Nous allons saluer mon frère. Tiens toi à carreaux.

- Oui madame.

En présence de son frère , j'ai bien conscience qu'il faut que je me taise. Je serais dans la merde si j'osais prendre la parole et parler à Thomas. Donc il vaut mieux que je me taise. De toute façon je ne suis pas très bavard de base.
Nous nous dirigeons vers le comte accompagné de son "cher" esclave qui, comme d'habitude, n'est pas très souriant.
J'aimerais tellement qu'il sourit juste une fois. Il serait tellement mignon j'en suis sûr. Oh mon dieu quelle scène adorable j'ai dans la tête.

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Pdv Thomas

Mon maître et moi nous entrons dans la salle de réception. Un bon nombre d'invités sont déjà présents. Cependant Arthur n'est toujours pas là. De toute façon la comtesse de Stayle arrive toujours au dernier moment. Un peu comme un cheveu sur la soupe. De toute façon je ne l'apprécie pas. Je n'aime pas les femmes. Elles sont fourbes et menteuses. Les femmes sont prêtes à tout pour avoir de l'argent. Tout comme ce qui m'a servi de mère les dix premières années de ma vie.

- Mon petit Thomas.

- Oui maître ?

- Notre hôte vient nous parler. Ne le séduis pas.

- Ne vous en faites pas, maître. Vous êtes le seul pour moi.

- Je n'en doute pas. Tu es ma chose après tout. Personne n'oserait te toucher de toute façon.

Notre hôte, Echile Vernisos, vient à notre encontre. Sa balafre au visage le rend vraiment laid. Beurk.

- Monsieur le comte. Comment allez-vous aujourd'hui ?

- Je me porte au mieux de ma forme. Et vous ?

- Et bien tout va bien. Je suis heureux que vous ayez pu venir.

En vérité les deux hommes ne s'aiment pas du tout. Déjà parce qu'ils sont diamétralement opposés et parce qu'ils sont opposants et adversaires dans le domaine politique, social et culturel. Si Echile a invité mon maître, c'est bien plus pour la forme que pour le fond. Echile n'est pas noble, mais grâce à ses talents et son charisme, il a réussi à s'intégrer dans les hautes sphères du pouvoir. Cet homme est un bâtard d'une Laxos et d'un humain. Il s'en est sorti grâce à l'abolition du statut de pureté de sang. Sinon il n'en serait pas là. Enfin bref je ne dois soutenir que mon maître seulement et personne d'autre. Ma parole n'a pas beaucoup d'importance et ça ne me gène pas particulièrement à vrai dire. C'est pas très grave, je ne suis qu'un esclave, un objet. Je n'ai pas d'entité propre.

Pendant que les deux hommes discutent hypocritement, la comtesse de Stayle et Arthur arrivent. Arthur est très beau et attirant avec des vêtements moulants qui mettent en valeur ses attributs virils.
En les voyant, Echile Vernisos prend congé de mon maître et se dirige vers les deux arrivants.
Ceux-ci parlent quelques instants puis , l'hôte se dirige vers d'autres invités.

La comtesse avance avec Arthur. Il roule son cul, ce qui a pour conséquence d'attirer de nombreux regards sur lui et surtout sur ses fesses moulées par le pantalon moulant en cuir. Je ne pense pas qu'il en ai conscience là.