L'amour triangulaire _ Ronzo

Chapitre 3_"Désolé"

PDV Romain

       Je courais dans les couloirs de mon collège, essayant de rattraper celui que j'aimais. J'était seul dans les couloirs, d'habitude, on n'a pas le droit d'aller à l'étage pendant les pauses. J'ouvris la porte des toilettes des hommes quand tout à coup...

- Romain ? Qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci ? Donne-moi ton carnet et si je te revois ici pendant une pause, je te mets un mot. 

      Oh non, une prof... Je répondit que j'allais partir immédiatement. Puis, je me dirigeais vers la porte de sortie. Par la petite vitre placée en haut de celle-ci, je vis    Madame Abain partir du côté opposé au mien. Quand elle eu disparut de mon champ de vision, j'ouvris l'ouverture menant  au couloir et je revins sur mes pas. Je rouvris la porte des toilettes et là, personne. Pourtant, je savais pertinemment  qu'il était dans cette pièce au moment où madame Abain m'avait surpris dans les couloirs. 

-Et merde ! 

       Je m'approchais alors des toilettes des filles. J'entrais et...

       Il était là, roulé en boule. Dans le noir... Sans lever la tête, il m'avait reconnu. Alors, il dit:

- Tu... Tu l'aime vraiment ? 

-...

-Est-ce que tu l'aime ?!

-Et bah c'est que...

Je repris mon souffle et expira longuement. "Et si... Non !! Je dois absolument cacher se que je ressent pour lui ! Sinon... Il pourrait vouloir m'éviter.".

-Je... Oui, je l'aime vraiment... 

Brusquement, il se leva. Il tendit sa petite main vers mon visage et me donna un coup de point dans la tête. Je fermai les yeux et... Mais ? Je ne sentis rien. Quand j'eu rouvris les yeux, je vis devant moi  une personne. 

-Léana ?! 

       Elle s'était interposée. Enzo retira son poing de la joue rouge sang de Léana. Puis, en voyant l'air de terreur sur la figure de celui qu'il aimait, il continua encore et encore à frapper la jeune fille qui se tenait devant lui. Sa colère, mélangée à du dégoût le poussait à la violence. Il pleurait, pleurait, encore et encore, aveuglé par cette haine qu'il avait envers le monde entier. Il en voulait à tout le monde, à ses parents, ses amis, Romain et surtout envers lui-même. Des larmes coulaient sur ses petites joues rouges. Et Léana retenait ses cris de douleur.
       Quand enfin Romain se décida à réagir, il courut auprès de son meilleur ami et lui prit le poignet. Enzo poussa un petit gémissement de douleur.  Il lui serrait tellement fort le bras que le jeune garçon tomba à genoux. Honteux, il courut le plus vite possible, il descendit les marches des deux étages quatre à quatre. Toujours en courant, il traversa la cour, ignorant les regards des autres élèves. Enfin, pour finir sa couse, il enjamba le portail qui donnait sur la route. 
       Après la pause déjeuner, les cours reprirent et Romain allait en cours de Physique chimie.