Celiquide cramoisi qui coulait de ses bras , qui s'étalait sur seslèvres écorchées par les ronces . Ce liquide imbibé de toutl'alcool et la nicotine qu'elle ingurgite dans les heures perdues desnuits célestes. Elle se laissait consommée par la douleur comme unmagnifique joint remplit d'espoir . Elle avais la même beautéqu'une toile déchirée par le temps , qu'une statue rouillée par letouché des mains indiscrètes. Elle ne vivait pas , elle survivait.Et ça ne la dérangeais pas . Cœur en pierre , neurones endiamant, elle arborait son beau sourire, en écrivant son futur surdes pages déchiquetées, à l'encre de ses rêves. Ses douces lèvresétaient devenues un champ de bataille dont les soldats étaient deshommes assoiffés de sexe et de destruction. Dans ses yeux sereflétait son désespoir et dans ses cernes, on lisais les étoiles.Mais malgré ça, Ephédile souriait . Elle souriait pour ne pasfâcher les âmes dépravées. Elle souriait car le mondel'enchaînait au bonheur chimique qui lui brûlais ses délicateschaires . Ephédile avait grandit trop vite . Elle avais vécu tropvite . Elle rêvait de s'enfuir , de vivre , de danser , de crier ,de gueuler aux diables son malheur . Elle rêvait de liberté.L'alcool coulait dans son corps imbibé de caresses volées, et lescendres brillaient sous sa peau de neige, la réchauffant dans lesnuits de solitude. Elle aime ça Ephélide.

Elle était pasnormale pour ce monde Ephédile. Car Ephédile, c'était Ephédile.


EphédileWhere stories live. Discover now