Chapitre 1 (correction 1 )

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Chapitre 1
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Laurène Marvelle courait sur les chemins pavés d'Aïa. Ses longs cheveux châtains flottaient au vent et ses yeux pétillaient de joie. Elle avait pu s'inscrire au tournois CMG ( Combat des Meilleurs Guerriers ) alors qu'elle n'avait que 16 ans . Elle avait dû affronter un guerrier de haut niveau pour pouvoir participer et elle avait réussie cette épreuve haut la main. Elle était pressée de rentrer chez elle pour annoncer à son père la bonne nouvelle. Ses longues jambes courait maintenant sur un chemin de terre menantà ses champs. Autour d'elle il n'y avait rien d'autre que de l'herbe et des fleurs  blanches qui brillent d'une douce lueur à perte de vue. Ce sont des Luz . Elles ont été créées par la divinité de la Lumière pour veiller sur les habitants d'Aïa. Laurène ne les aimait pas beaucoup mais son père, Marthin en avait tout un champs.

Sa mère s'appelait comme ces fleurs " Luz". Enfin c'est ce qu'elle croyait . Elle a disparue à l'âge de 6 ans et elle n'avait que de flous souvenirs d'elle . Elle se souvenait de sa voix et de l'amour qu'elle avait pour elle mais ses souvenirs s'arrêtaient là. Pourtant, pourtant sa mère lui manquait. Elle aurait voulu qu'elle soit là, qu'elle l'aide, qu'elle l'encourage, qu'elle lui parle... Elle aimerait se confier à elle et avoir une relation mère fille . Elle s'entraînait tout les jours pour essayer de la retrouver. Elle s'était inscrite au tournois pour voir si elle était prête à la chercher. Quand Laurène voyait une fille rire et discuter avec sa mère, elle se sentait mal et avait envie de pleurer, de crier et de courir jusqu'à perdre haleine. Mais elle se retienait par fierté.

Elle arriva enfin aux champs de son père. Elle regarda dans les champs mais ne l'aperçut pas, lui qui avait l'habitude de cultiver ses fraises ou ses melons à cette heure-ci. Elle alla dans les champs de maïs, de blés, de Luz mais elle ne le trouva pas. Elle courut chez elle dans l'espoir qu'il y serait car elle détestait attendre quand elle avait une bonne nouvelle qui la concerne. Elle arriva dans le jardin et s'arrêta, surprise : son père adorait s'occuper de ses champs mais il ne s'était pas occupé du jardin depuis... Laurène ne s'en souvenait même pas.  D'habitude, l'allée était parsemée de mauvaises herbes et de cailloux terreux mais que cette fois ci, elle présentait de beaux cailloux blancs et brillants. Le jardin désordonné aves les rosiers qui grimpaient sur les murs n'importe comment et le bassin dont il manquait d'eau et de poissons . Le pont en bois qui traversait le bassin était devenu infranchissable . La piscine où l'eau était devenu verte, la balançoire où Laurène aimait s'amuser quand elle était petite, qui avait été cassée, tout ça avaient changés .  Les rosiers étaient maintenant taillés, le bassin remplit avec de l'eau propre et de poissons colorés, le pont en bois était remplacé par un pont en pierre taillés , la piscine désormais était nettoyée et la balançoire de Laurène était réparée. Son père a du payer une fortune pour la main d'œuvre surtout pour qu'ils fassent cela en une journée. Du terrain désastreux on est passé au jardin de rêve. Laurène resta interdite . Elle ne savait que penser de tout ça. Depuis quelques temps déjà, son père avait un comportement étrange : Il souriait tout le temps et il rigolait pour un oui ou pour un non. Il se coiffait et partait souvent en ville soi-disant qu'il devait chercher des affaires pour ses champs. Laurène n'aimait pas ça : son père lui cachait forcément quelque chose. Elle resta sur ses gardes et entra dans la maison. La maison était encore plus propre que le jardin, tout brillait et il n'y avait plus de poussières nulle part. C'est alors qu'elle entendait des éclats de voix : 

- Papa ... Bredouilla Laurène d'une voix sans assurance.

- Laurène, c'est toi ? Viens nous rejoindre dans le salon, fit la voix étouffée de son père.

Laurène traversa la cuisine et rejoignit le salon. Elle trouva son père sur le canapé noir collé contre le mur . Il portait un pantalon noir assez chic et une chemise bleue avec la cravate. Ce n'était pas du tout le genre de Marthin qui préférait les vêtements confortables et les salopettes . Laurène remarqua que son père était beau dans son costume et ses cheveux coiffés en arrière. Elle passa un bon moment à l'observer, puis elle vit une femme à côté de son père, le genou contre le sien et tenant sa belle main dans celle de son père. Elle comprit aussitôt le comportement étrange de son père : il était amoureux ! Cette femme était belle avec ses cheveux blonds presque blancs et ses yeux claires . Elle portait une robe blanche très élégante qui faisait ressortir les bracelets de métal argenté qu'elle portait à son poignée. Elle avait un beau visage et ... 

La fille de l'OmbreWhere stories live. Discover now