Les cris fusent.
Les larmes coulent, traçant des barbelés humides sur les joues, irritant la peau, brisant les voix.
Les mots crissent sur les murs, blessants, froids, coupant, meurtriers: métalliques. Ils tranchent les liens, poignardent les cœurs, achèvent les vies.
Les regards se cherchent, se menacent, se défient, s'affrontent.
Le combat commence, qui gagnera ?
Et dans toute cette agitation les enfants pleurent et les femmes se taisent, sanglotantes, tremblantes , apeurées: elles ont perdus.
L'homme domine, aucune issue, aucune pitié; les coups partent et montent en intensité.
— CHUT ! TAIS-TOI, TAISEZ-VOUS ! Obéissez- moi, je décide, je commande, je domine. Vous, vous vous taisez, vous obéissez, vous servez.
Elles hochent la tête, terrifiées, tétanisées, larmoyantes.
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Tais-toi femme !
RandomTu ne parles pas Les chiennes donnent du plaisir et jouent Les femmes se taisent et obéissent
