Broken soul. {Tome 1 terminé.} ÉDITÉ CHEZ KIFFLIRE ET DREAME.

Lui.

Précédemment dans broken soul.

- Je t'aime ma Abby je suis désolé de ne t'avoir rien dit, à propos de mon père... et que a dû le découvrir comme ça... Merci de m'avoir sauver, et défendu. En fait, rassure moi, il ne t'a rien fait hein ?? Lui demandai-je alors que je me rappela peu à peu les deux silhouettes en train de se battre ce qui me fis froncer les sourcils.

Mais ça ne peu pas être elle.. elle n'a pas pût se battre avec mon père, la silhouette que j'ai vue était bien plus imposante, que Abby... Alors..??

- Ivy, il n'a pas pût me faire de mal puisque que ce n'ai pas moi qui t'a sauvé.., me répondit Abby, d'une petite voix.

Je la regarda curieusement avant de dire:

- Alors c'est qui ??

- C'est moi. nous interrompt, une voix que je connais déjà par cœur, alors que je ne l'ai écouté qu'une seule fois.

{__}

Surprise je sursauta, avant de tourné la tête vers la porte d'entrée, pour le voir. Le fameux garçon qui m'a bousculée, et fait tomber mon carnet...

- Toi ?? Dis-je sans trop comprendre, tout en essuyant mes larmes.

Woo ça en fais beaucoup à avalé la..

- Oui, moi. Dit il en me fixant avec froideur.

Ok..

Je savais qu'on ne pouvait pas être parfait:
Il a beau être super canon, il n'ai vraiment pas sympathiques.

Il t'a quand même un peu sauvé la vie, Heïvy.

Moui..

-  Tu pourrais nous laisser deux minutes Abbygaël ? Reprend t'il sans même lancée un regard à la concernée.

Son regard était fixait sur moi, ce qui a le don de me mettre dans tous mes états. 

- Bien-sûr. Lança-t'elle, avant de se tournée vers moi pour m'embrasser le front, et de me lancer un: "a plus ma vie.", puis elle se dirigea vers la sortie. Je n'aies même pas eu le temps de lui répondre un mot, qu'elle n'était déjà plus dans la pièce. Traîtresse..

Je tourna alors la tête plus mal à l'aise que jamais vers mon saveurs, et c'est avec non surprise que je le vis,
(encore), me fixer avec tellement de froideur, que je me demandais si je ne lui avait pas fais quelque chose de mal.

Après quelques (très longues) secondes, il daigne enfin à m'adresser la parole:

-  Ça fait combien de temps ?

- Euh... pardon ? Bredouillai-je d'une petite voix.

Il me regarda alors en serrant les poings. On aurait bien dit, qu'il était à deux doigts de m'hurler dessus.

- Ton enfoiré de père, ça fais combien de temps qu'il te frappe comme un putain d'animal ?

Sa question me fis écarquiller les yeux.

A vrais dire, mon « père » me frappe depuis toujours... Mais je ne peux pas lui dire ça. Je ne peux pas prendre le risque qu'il s'en mêle.

- En quoi ça t'intéresse ? Tu n'as rien a dire. Tu devrais rentrer maintenant. Merci de m'avoir sauver.

Une seconde plus tard, ses yeux étaient devenus noir, sa mâchoire s'était contracté, et ses poings se sont encore plus serrés qu'avant, et sans que n'intercepte ce qu'il allait se passer, il s'avança vers moi, et plaça ses mains sur le matelas, l'une était placée à la droite de ma tête, et l'autre a gauche, comme une sorte de mur pour que je ne puisse pas m'enfuir..

-  En quoi ça m'intéresse ? Tu ose me demander en quoi ça m'intéresse alors que je t'ai retrouvé à moitié morte par terre heïvy ?! Tu te fous de moi, n'est-ce pas ? Marmonna-t'il amèrement en se rapprochant encore plus de moi.

Mon cœur s'accélèrera, et mes mains étaient devenues moites. Mon dieu, il est trop près.

- Recule.. chuchotais-je difficilement.

Je vis alors ses yeux s'adoucir. Sûrement à cause de ma voix apeurée, mais il ne bougea pas pour autant, il respira donc un bon coup, comme pour se calmer, avant de dire:

- Je ne te ferais pas de mal heïvy, je veux juste savoir. Me souffla-t'il, en articulent chaque mots, me regardant droit dans les yeux.

Il voulait donc me faire comprendre qu'il est sincère.., et je voulais bien le croire.

Mais...

- Non, je ne veux pas te le dire. Répondais-je difficilement.

Je ne le connaît pas, il ne me connaît pas. Il n'a absolument pas le droit de entrée dans ma vie comme il le fait à cet instant même, il devrait partir, et faire comme si de rien n'était, comme si je n'avais jamais fait irruption dans sa vie.

Après quelques secondes à me regarder, il comprit que je ne dirais rien, et souffla bruyamment en fermant les yeux comme pour essayer de se calmer.

Je ne le comprends vraiment pas.

Franchement pourquoi il se met dans un état comme ça, juste pour une fille qu'il l'a bousculée dans une putain de couloir sans le faire exprès ?

Après quelques longues secondes, il ouvrit enfin les yeux pour me regarder attentivement. Comme si, il chercher à trouver une faille dans mon regard.

Mais bien sûr, il ne trouvera rien, ça faisait des années maintenant, que je cachais mes sentiments au plus profonds de moi ce n'ai pas maintenant qu'ils vont réapparaître.

- Je suppose que tu ne porteras pas plainte non plus ?

- Non.

- Bordel de merde ! S'écria-t'il, avant de se retourner vivement, et de jeté son portable qu'il avait à la main, dans le mur, ce qui me fit froncer les sourcils.

- Arrête ça tout de suite et calme toi merde, pourquoi veux-tu absolument m'aider ? Tu devrais simplement m'ignorer et reprendre ta petite vie comme avant, tu comprend ?? Fait comme si je n'avais jamais existé !!
lui lançais-je le plus durement possible.

Je déteste vraiment cette situation. Il devrait rentrer. Genre, maintenant !

- Mais je peux pas bordel ! Je t'ai trouver par terre, dans un de bain de sang, parce que ton enfoiré de père te prend pour un punching-ball ! Tu crois que je suis un putain de lâche pour faire comme si rien de tout cela n'était arrivé ? Putain t'as vraiment un gros problème ! Comment peux-tu faire comme si rien ne s'était passer, et sourire tous les jours toi ? Mentir, et dire que tout vas bien à ta meilleure amie ? Lui dire que ton père t'a apporter des putain de médicaments pour prendre soins de toi, alors que c'est tout le contraire ? Moi je ne peux pas.., non je ne peux pas faire comme si tout allait bien, parce que te voir comme ça, par terre, pliée en quatre, ma fait mal merde ! Ça ma fait mal de voir un putain de père frappé sa fille comme il l'a fait ! Un père ne bat pas sa fille comme cela en temps normal, putain ! Un vrais père aime sa fille, et en prend soin plus que sa propre vie Bordel! Tu comprends ?? Alors non heïvy, non, je te lâcherai pas, je te lâcherai plus parce que tu mérite pas de vivre ça ! Aucune fille de ce putain de monde ne doit vivre sa bordel

J'assimila ses paroles petit, à petit a retenant quelques sanglots tout le long de son monologue.

Bordel il avait raison sur toute la ligne...

Et ça me brise.

Mon père n'est qu'un putain de fils de pute.

Il se serre de moi comme d'un objet, pour calmer ses nerfs, pour lui faire à manger, et pour lui remmener de l'argent. Mon père ne m'aimait pas. Il ne m'avait jamais aimé.  Et il m'a  adopter dans un buté précis. Il savait exactement se qu'il allait faire de moi: Sa putain de roue de secours. sa machine.