Chapitre 2

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Chapitre 2

N'importe qui serait content de voir son meilleur ami sauf moi ! Ou plutôt dirai-je mon ex-meilleur ami ! Depuis quelques temps, une distance s'est mise entre nous deux. La seule et unique raison de cette froideur entre nous deux est sa déclaration qu'il m'a faite à la fin de nos années de collégiens. Quand il m'avait dit " je t'aime depuis très longtemps et maintenant j'ai assez attendu. Je voudrai sortir avec toi ! " J'ai été très surprise Pour moi, il a toujours était mon meilleur ami et une personne de grande confiance. Quand il me l'a annonçait, je ne savais pas quoi répondre et tout ce que je pouvais c'était bégayer bêtement. Quand il avait vu que j'étais extrêmement gênée, il rajouta "tu n'aies pas obligée de me répondre tout suite mais trouve ta réponse pour la rentrée". Il est partit après avoir dit ça. Je me suis retrouvée toute seule dans cette immense cour où je ne reviendrai sûrement plus jamais sur le point de verser toute mes larmes. Je m'étais retenue pour ne pas qu'il les entende.

La question qui m'est revenue en tête durant toutes les vacances d'été étais "est-ce que je l'aime ?". Cette question me tortura durant les sept semaines que j'aurai dû passer joyeusement normalement. Chaque fois que mes amies m'invitaient quelque part, je refusais par peur qu'il soit aussi là. Je sortais à chaque fois une excuse presque identique qu'aux autres. Plusieurs fois, elles ont cru que je les évitais ! Je ne dis à personne qu'il s'était déclaré à moi. Je voulais régler ce problème moi-même. Une chose était claire, je ne ressentais pas de sentiments envers lui. Mais j'avais presque envie de dire "oui" car j'avais la crainte de voir des larmes se dessinaient sur son visage en refusant sa demande. Je ne savais pas si je lui infligeai plus de peine en disant "non" ou en sortant avec lui sans aucun sentiment profond à son égard. La rentrée s'approchait à grand pas et il fallait que je prenne ma décision. J'aurai tant voulu ne pas atterrir dans le même lycée que lui ! Je ne répondais pas à ses multiples sms et ses coups de fils. Quand il venait sonner chez moi, je faisais semblant de ne pas être là.

À la rentrée, je l'avais vu tout sourire aux lèvres et s'attendant probablement que je lui dise "oui". Je l'avais évité et essayé de ne pas le croiser durant toute la journée. Mais quand nous nous retrouvions un moment seuls dans la salle de gym tous les deux il m'avait demandé avec un air plus sérieux que jamais :

- Quel est ta réponse ?

J'avais eu l'impression que les mots ne seraient jamais sortis de ma bouche. Toute tremblante, je lui avais répondu :

- Je suis désolée. Je n'éprouve pas de sentiments qui sont plus que l'amitié.

À ce moment-là, son visage donnait l'impression que son monde s'effondrait devant lui. Avec un regard vide, il s'en alla. J'avais envie de le protéger mais c'était moi la cause de ses souffrances. Je restai comme un piquet en regardant son ombre courbée par la tristesse. Des larmes étaient montées même si ce n'étais pas moi qui venait de se faire rejeter comme une vieille chaussette. J'ai su que je venais de perdre un être cher à mon coeur. Je voulais réparer la plaie profonde dans son coeur mais je savais également qu'il considérait cela comme de la piété et cela l'aurai rendu encore plus triste qu'il ne l'était déjà. Cela aurait comme le poignardé une deuxième fois. Quand son ombre disparu de mon champ de vision, je partis de cet endroit qui me semblait si malheureux avec un sentiment de culpabilité énorme. Le premier jour de lycéenne restera à jamais un très mauvais souvenir que je voudrai oublier. Cela a été le jour où j'avais perdu à tout jamais mon meilleur ami qui adorait me faire mourir de rire avec ses blagues insensées et à qui j'adorai regardai ses magnifiques yeux bleus qui ressemblaient au ciel et qui s'harmoniaient parfaitement avec ses beaux cheveux blond foncé qu'il peignait attentivement chaque matin.

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