Yon

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L'an 1870 après le massacre de la famille royale

Il pleuvait des cordes.. Les gouttes frappaient comme des pierres sur le sol et la petite en pleure courait dans les rues à la recherche d'un abri pour la nuit.

-A... l'ai.. l'aide...

-Rentre chez toi petite!
Dit un fermier en claquant la porte de sa maisonnette.

Bientôt après l'averse fût l'orage... À chaque contacte de foudre sur le sol la petite sursautait de peur.

Elle était fatiguée, avait froid et était seule. Tous les habitants du village avaient barricadées leurs maisons pour passer la nuit au chaud.

Personne n'entendait les cris de la jeune princesse, risquant de ne pas réussir a passer la nuit... À croire que c'était son destin..

Et pourtant une vieille femme ouvrit sa fenêtre.

-Viens t'abriter mon enfant! J'ai fais un bon feu et j'ai du chocolat chaud.

Eva pris cela pour de la bonté..
Elle entra chez la vieille femme. La maison était bien plus petite que le château mais il y faisait bon vivre pour quelques temps..

La femme se présenta sous le nom de Madame Badelli. Eva lui raconta l'effroyable massacre au château. La femme n'avait pas vraiment l'air d'y croire... Elle donna à l'enfant une couverture et un lit pour la nuit.

-Je te présenterais quelqu'un d'important demain repose toi bien car ce sera une journée chargée.

Eva s'endormit sans même avoir essayé de comprendre ce qu'avait voulu dire la bonne femme.

Le lendemain l'orpheline se réveilla, éclairée par la lumière du soleil sur la fenêtre.Elle fût interpellée par des voix provenant du salon, après s'être levée elle décide de s'approcher d'un peu plus près. Madame Badelli parlait avec un homme.La petite restait cacher pour écouter.

Le vieil homme était dôté d'une longue barbe et de traits tirés sur le visage. Il faisait froid dans le dos... son regard était noirs et ses mains semblaient celles d'un abatteur...

-C'est une très belle petite je suis sûre que tu saura être généreux quant à son prix.

-Je t'en donne 60 livres.

-Elle en vaut 400 !

-100! c'est mon dernier prix.

La petite fille ayant compris les manigances de la mégère, ouvrit la fenêtre à sa droite et se faufila pour sortir. La distance entre la fenêtre et le sol ne dépassait pas les 1 mètres, La fuyarde n'a pas eu grand mal pour bondire hors de la tannière du monstre.

La femme ayant entendu le bruit de la fenêtre alla se jeter sur la fenêtre pour crier.

-EVA ! Reviens ici!

Mais la petite était déjà loin.

De retour en 1884

Eva tentait de se souvenir de tous les détails de cette nuit là pour vérifier qu'elle ne soit pas passer à côté de quelque chose d'important.

MAIS OUI! Les dragons jaunes..
C'est le blason de L'yon...
Mais pourquoi les soldats yonnais auraient voulus
faire du mal à ma famille?...

Une idée vint à elle. Rien que d'y penser c'était fou...

Le lendemain

Après demain la princesse d'Autriche traversera la France pour rejoindre le pays voisin "Yon"..
Et si elle n'y arrivait jamais?
Enfin... Qu'une autre y arrivait.

TCHIUTCHIU

Le bruit répétitif des roues en acier roulant sur les rails devenait plus supportables avec le temps..

Le paysage qu'offre le chemin du train est désertique, et fort heureusement car cela me laisse le temps de me concentrer sur mon projet...

Installée dans une cabine, j'inscris sur mon feuillet toutes les possibilités de changements. Si une faute est faite j'y serais préparée.

Je me penche afin de mettre la main sur mon bagage. Mais? Je suis gêné par le pied d'un homme assis près de moi. Je dois utiliser ma deuxième main afin de ne pas le gêner. Je ne voudrais pas avoir d'ennuis pendant le voyage.

J'ai enfin pu me saisir de mon coffret.
Mais désormais c'est mon feuillet qui glisse et tombe hors du train !

Mince... Tout ce que j'avais préparé venait de s'envoler sous mes yeux... Je vais devoir improviser...

Une secousse se fit ressentir face à la baisse de vitesse sur les rails. Un homme au chapeau noir descendit de l'avant-train afin de faire descendre et monter les passagers.

Arrivée sur le quai le vent est tel qu'à l'aide de ma main droite je dois tenir mon couvre-chef (Chapeau) pour éviter qu'il ne dégringole!

J'avance dans la foule qui ne s'empêche de bousculer qui bon leur semble sur leur passage.

Et bien Eva, bienvenue à Yon..

-Excusez moi madame...

-Je n'ai pas d'argent!
Dit-elle sans même m'adresser un regard ni s'arrêter pour m'écouter..

Je suis embarrassée face à un tel comportement...

-Madame..

-Je suis préssée!

-...

Je vois, je dois tout faire moi même..

La vengeance d'une reineWhere stories live. Discover now