Christophe

7 4 0
                                    


Yon 1884

Je suis en plein centre ville et pourtant personne pour m'indiquer le chemin d'une auberge proche...

Mon bagage à la main et mon chapeau de l'autre je longe les rues à la recherche d'un endroit où passer la nuit. Qui d'ailleurs ne tardera pas à arriver...

J'anticipe le faite que je vais m'endormir dans une avenue malfamée pas loin de là...

Je décide de faire un court arrêt sur un banc public face aux arbres. La nuit ne s'arrête pas de tomber. Et je m'imagine déjà dormir ici, au froid...

Il faut que je me repose, demain sera une longue et dure journée, car ce sera le début de ma recherche.

Je songe encore entre la tuer ou la cacher...

J'enlève mon manteau afin de le poser sur moi comme une couverture. Mais une voix me sort du sommeil.

-Mademoiselle?

-Hmm?

Je me frotte les yeux pour voir le visage de cet homme ayant interrompu ma nuit.

-Si vous le souhaitez je passe la nuit dans une auberge non loin d'ici je peux payer vôtre nuit.

Avec le temps, j'ai appris à ne pas suivre nimporte qui n'importe où, mais avais-je vraiment le choix?
Une auberge serait toujours mieux qu'un vieux banc en bois.

Je me laissait conduire vers une auberge dont je n'étais même pas sûre de l'existence. Il était devant moi, ma valise à la main j'étais prête à toutes éventualités même celle où il voudrait volé mon bagage n'ayant pourtant aucunes valeurs.

J'ai finis par le suivre jusqu'à ce que l'on arrive devant une grande bâtisse, à l'intérieur la chaleur se fit sentir très rapidement.

L'homme discute avec une femme venant de se réveiller s'il on en croit ses yeux plissés, sa chevelure décoiffée et ses mouvements dénués d'énergie.

-Allez, sil te plait! Une nuit!

-Si elle n'a pas d'argent elle s'en va! Christophe quand vas-tu arrêter de ramasser des chiens errants et de les ramener ici?!

-Elle est juste là elle nous entend! Et puis ce sera juste une nuit! Fais un effort..

Je préfère interrompre le débat.

-Bonsoir... Excusez-moi de vous couper mais, j'ai de quoi payer.

-Ah et bien Christophe pourquoi tu ne l'a pas dis plus tôt?!
Dit la femme.

L'homme à l'air étonné.

Je sortis 20 livres de ma poche. Et les lui tendit
-Cela suffira?

-Oui biensûre!

La chambre est carré, elle n'a pas l'air très entretenue... Le papier paint tombe, aucunes fenêtres, le lit grince à chaque fois que je le touche et j'entend les souris se balader un peu partout....

Je regrette un peu mon banc... Mais bon ce n'est pas la mort.

Je me couche dans le lit faisant un vacarme impossible. Puis je m'assoupis aussitôt exténuée par cette journée.

******
TOC TOC

-Vous êtes debout?

-Hmm...
encore quelqu'un qui vien me tirer de mon sommeil...

L'homme d'hier entre dans la chambre sans même ma permission.

-Je vous ai apporté un petit amuse bouche pour commencer la journée du bon pied.

... Mais je ne lui ai rien demander à ce que je sâche. Pourquoi est-il si gentil avec moi?

-Merci...

Il m'apporte le plateau que j'observe avec silence.
Il comporte du pain, un couteau et du beurre.

-Que me vaut cet honneur?

-Il faut dire que vous êtes la seule à avoir payé pour dormir ici. D'habitude je ramène des personnes sans argent ni abri ici pour qu'ils puissent se reposer au chaud. Mais une question me brûle les lèvres depuis hier..

-Laquelle?

-Une femme comme vous à la rue alors que vous aviez de l'argent? Pouvez-vous éclaircir le mystère de votre situation car je ne trouve aucune raison à cela...

-À vrai dire j'arrive à peine de Luther, en arrivant à Yon je n'ai trouvé personne pour m'indiquer le chemin d'un endroit où dormir. Donc j'ai dû me contenter d'un banc public...

-Mais pourquoi être venue à Yon?

-... Des raisons personnelles m'y ont poussée. Mais auriez-vous une calèche ?

-Biensûre mais il va falloir demander à Marie-Madeleine.

-Qui est-ce?

-C'est la femme d'hier, elle tient cette auberge. Bon je prend congé, j'espère que cet humble repas vous conviendra.

-Je vous remercie.

Après avoir terminé de manger, une calèche conduite par celui-ci m'attendait en face de l'auberge.

-Où comptez-vous allez?

-Au château du roi s'il vous plaît.

Il donna un coup de rennes et les chevaux se mirent à avancer.

-Comme je suis maladroit... J'ai oublié de vous demander votre nom.

-Eva.

-Enchanté je suis Christophe Evans.

(Quelques temps plus tard)

-Vous êtes arrivée à destination.

Je descend et suis face à un énorme château!

-J'espère vous revoir Eva.

Je lui sourit et il reparti.

Maintenant que je suis ici. Il ne peut plus y avoir de retour en arrière.
Allé courage Eva.

La vengeance d'une reineOnde histórias criam vida. Descubra agora