UN AMOUR IMMORTEL, Elles Bravent L'interdit (TERMINÉ)

11. POSEIDON

Une convocation rapide à été demandé par Zeus de ma part. Et nous voici rassemblé en grand comité, chacune des divinités occupe leur siège disposé en cercle. Le condamné ou le traître se trouve devant Zeus à son centre. Dans le cas présent, il s'agit de la courageuse Mila. À la droite du grand dieu, je me lève.

- Aujourd'hui, je me suis permis de vous convoquer dans la plus grande urgence, car cette femme... En l'a pointant du doigt, c'est permis de tromper celui qui gouverne ce monde...

Un bruit confus de colère s'élève. Mon regard croise celui d'Aphrodite aussi inquiète que je ne le suis. Puis, mes yeux s'attardent sur Mila qui tremble comme une feuille. Cette pauvre prêtresse aussi fidèle qu'une femme aimante à son mari, n'a pas mérité ces injures et je m'en veux de lui infliger une telle indignité.

- De quoi est-elle coupable ? Surgis une voix grave et mystérieuse.

Il s'agit de celle d'Hadès calmement resté assis au fond de la salle. Le silence revint rapidement. Quand les divinités revenu calme, me regarde insistant. Je déglutis.

- Elle m'as fait des avances. Je finis rapidement.

Hades acquiesce d'un rictus. À cet instant, le sors de Mila est celé, et je regrette déjà mes paroles. Le visage de Zeus s'abaisse et il peine à ce levé tellement, sa déception est douloureuse.

- Ne t'ai je pas donné tout ce que tu voulais Mila ? Lui demande-t-il plein de regrets.

Celle-ci fond en larmes et un sentiment de dégoût plane en moi. Le mensonge qui fera du mal à Zeus, mais également à Maryne et restera à jamais sur ma conscience et celle d'Aphrodite. Puis, Mila relève légèrement la tête.

- J'ai... J'ai toujours aimé Poséidon, mais pas uniquement en tant que divinité. Je l'aime d'un amour véritable. Fait-elle avec difficulté.

La main de Zeus se porte à son thorax, sa peine est immense, mais avec fierté, il se redresse.

- Il faut maintenant décider de son sort. Fini t'il part dire.

Je décide de prendre la parole avant même que les autres le fasse pour inciter leur décision.

- Je pense que l'exil en enfers devrait être suffisant. Il ne s'agit que de mots prononcés après tous.

Puis je regarde Apolon à ma gauche .

- Même si le pêcher n'a pas été commis, que cette trahison serve d'exemple, la mort.

Apolon tourne la tête à sa gauche.

- La mort. Prononce Athéna.

- La mort. Continu Arés.

Alors que les décisions sur sa mort se succèdent, mon regard va instinctivement vers la douce Mila qui larmoie de peur.

Zeus confirme le jugement prononcé par la majorité des divinités.

- Ca sera donc la mort. Dis-t'il abasourdi.

Hadès descend les quelques marches qui le sépare de la jeune femme. Celle-ci s'effondre, mais il ne s'agit pas de la peur de mourir, mais celle de souffrir. Alors qu'Hadès l'a saisi doucement par la nuque pour la redresser, il ne me quitte pas du regard. Il longe le dos de Mila du revers de sa mains pour terminer sur sa hanche, ce geste parait pourtant si doux. De son autre main, il saisit un couteau glissé sur sa ceinture. Elle tourne son regard plein de larmes vers celui d'Hadès.

- Vais-je avoir mal ? Lui demande-t-elle, la voix tremblante, dans un silence glaçant.

Il lui répond négativement d'un discret hochement de tête. Soulager, la jeune femme se redresse et laisse tomber sa tête en arrière contre l'épaule du dieu, lui offrant son cou. Celui-ci porte le couteau au niveau de sa jugulaire, Mila continu de laisser couler ses larmes. Hadès serre la mâchoire et dans un geste rapide fait un mouvement de bras pour trancher la gorge de Mila, avant de disparaître. Mon cœur se serre. Je reste cependant persuadé qu'il ne l'a pas fait.

Les divinités se pressent à festoyer alors que je reste sur place bouche bée. De nos précédentes exécutions, Hadès restait jusqu'au bout pour savourer sa mise a mort. Il n'a jamais s'agit de femme, mais depuis quand fait-il preuve de douceur et réconfort envers ses victimes ? Une question qui se doit d'être éclaircie. Je quitte la salle pour me retrouver auprès de Maryne. Je sens Aphrodite se rapprocher.

-Que fais-tu ici ?
- Tu as fait le bon choix.
- Qu'en sais tu ?
- Un pressentiment.

Je me lève soudainement.

- HADÈS ! JE T'ORDONNE DE VENIR !

C'est, les bras croisés sur son torse qu'il fait son apparition.

- Depuis quand tu m'ordonnes ? Me demande-t-il calmement.
- Tu es pourtant ici.
- Par choix. Rétorque-t-il sur le même ton.
- Pourquoi t'ai tu absenté ?

Un sourire se dessine.

- Je viens de tuer une femme, premièrement, elle n'avait rien fait, deuxièmement, j'ai pour habitude de les mettre dans mon lit et pas de les tuer.

Je lui lance un regard moqueur.

- Tu ne l'as pas tué, tu as eu de l'empathie pour cette femme et du respect.

Je le vois serrer la mâchoire, puis rapidement, il s'avance vers moi, porte une main à mon cou et le maintien fermement de manière à le comprimer. Aphrodite saute sur son dos pour le forcer à lâcher prise, celui-ci la projette contre le mur.

- Ne me rends pas faible !

Bien que sa poigne reste grippée, je découvre qu'en plus d'être fort, il a également de la compassion.

- La bienveillance, n'est pas un défaut mon frère. Tu as fait ce qu'aucune divinité n'a été capable de faire, tu as veillé sur ma fille, tu as maintenu ta promesse et encore aujourd'hui, tu vas veiller sur cette femme en silence. Je te demande pardon pour toute cette peine que j'ai pu t'infliger.

Il me lâche d'un coup d'un seul et je reprends mon souffle doucement.

- Personne ne devra savoir qu'elle est en vie. Même pas, elle. Fait-il en pointant Maryne du doigt.
- Tu peux compter sur nous.

Une lumière jaillis nous aveuglant. Nous nous tournons vers Aphrodite.

- C'est le livre. Nous répond elle.
- Le devoir t'appelle déesse de l'amour. Dit il ironiquement.

Celle-ci se précipite vers le grimoire. Puis, il se tourne une nouvelle fois face à moi en me tendant la main, je viens la heurter de la mienne tout en la lui serrant.

- Si nous, nous revoyons, c'est que ce n'est pas un bon présage.

J'acquiesce d'un hochement de tête puis il disparaît. Doucement, je me rapproche d'Aphrodite resté figé sur une page du livre. J'y penche légèrement la tête avant d'y voir inscrit deux autres prénoms liés " Hadès et Mila". Aphrodite relève sa tête et m'accorde un léger sourire.

- Bonjour...

Cette petite voix cassée sonne comme familière.
Aphrodite détourne son regard pour le poser sur Maryne, j'en fais de même. Celle-ci laisse apparaître un large sourire. Elle s'est enfin réveillée.

PS: il y aurait eu un problème... Je vous ai bien publié deux parties et je suis désolé pour ceux qui en ont eu qu'une... J'espère que cela ne vous perturbera pas dans votre lecture !