Par-Delà Les Temps / Tome 3

9 - PDV Harold "Non, crois-moi, vaut mieux éviter ça"

[Le Soir]

PDV Harold

J'allai me changer pour me coucher quand je reçu un message de Dagur me demandant si je pouvais le rejoindre dans le hall. Je répondis que j'arrivai dans cinq minutes. Je toquai à la porte de la salle de bain pour attirer l'attention d'Astrid, qui prenait sa douche, et la prévins de mon départ. Une fois dans le hall, Dagur me fit une forte accolade.

Dagur : Mon frère !

Je ris. Pour mes études, je devais faire un stage et je l'avais fait où travaillait Dagur, dans une sorte de cabinet comptable. Il avait été mon tuteur et on s'était beaucoup rapproché. Il était le grand frère que je n'avait pas eu, et moi le petit frère qu'il n'avait pas eu. Et j'avais découvert qu'il portait très bien le surnom que lui avait donné Ingrid ; "Le Dérangé". Ce côté fou qui émanait de lui avait un peu été dur à gérer au début, et c'est pour ça qu'on avait eu une relation presque fraternelle. On pouvait s'aimer comme se détester. Mais on en rigole aujourd'hui, et il ne me reste que de bons souvenirs de ce mois et demi où j'avais travaillé avec lui. Bien sûr, comptable n'était pas fait pour le Parenvrille et dès qu'il avait eu assez d'argent, il avait ouvert un gymnase avec Mala. Les deux enseignaient différents sports dans leur bâtiment, et il avait beaucoup de succès. 

Moi : Salut, qu'est-ce qu'il se passe ?

Dagur : Je me demandais si tu avais pensé à l'enterrement de vie de garçon de Varek.

Moi : J'y ai pensé, mais après réflexion, je me suis dit que c'était pas son truc ce genre de fête.

Dagur : Quoi ? Ça veut dire que t'as rien prévu ?

Moi : Bah ouais. Je me suis dit qu'on passerait juste une soirée entre garçons.

Dagur : Mais enfin Harold ! L'enterrement de vie de garçon est crucial !

Moi : Peut-être, mais comme on se voit peu de fois par an...

Dagur : C'est pas la question ça. Il faut organiser quelque chose ! Et comme c'est toi son plus vieil et plus proche ami, c'est à toi que revient ce rôle !

Moi : Je veux bien, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Varek n'est pas trop fête. Il est plus musée, visites historiques...

Dagur : En effet, c'est pas très marrant. Je voyais plus un truc du genre boite de nuit, alcool, nanas, vomi...

Moi : Non, crois-moi, vaut mieux éviter ça.

Dagur : Alors tu proposes quoi ? Faut bien qu'on fasse quelque chose.

Moi : Quelque chose qui lui ressemble. Je propose qu'on fasse des recherches sur ce qu'il y a voir dans le coin.

Dagur : D'accord ! On se tient au courant pour voir ce qu'on a trouvé ?

Moi : D'accord.

Dagur prit ma main et fit mine de la serrer comme pour un contrat. Je ris légèrement et répondis à sa poigne. On remonta ensuite dans nos chambres.