Par-Delà Les Temps / Tome 3

17 - PDV Harold "Félicitations !"

PDV Harold

C'était le jour J pour nos amis. J'avais aidé Varek à se préparer et je savais donc qu'il était plus que stressé. Juste avant la cérémonie, j'avais rejoint Astrid dans notre chambre. Apparemment, Ingrid était tout aussi en panique. Mais alors que je me levais pour sortir, ma petite amie posa sa main autour de mon bras.

Astrid : Harold attends !

Je me tournai vers elle et me rassieds.

Moi : Oui ?

Astrid : Tu sais, j'ai bien remarqué que la vie à Londres ça n'était pas totalement une partie de plaisir pour toi. Et je sais que tu rêves de retourner à Beurk...

Moi *la coupant* : Oui mais je ne vais pas t'obliger à changer ta vie pour moi.

Astrid : Il y a un an, c'est toi qui l'as changé pour moi.

Moi : Et je ne regrette pas.

Astrid : Bien sûr que si. Harold je ne suis pas aveugle. J'ai bien vu ton sourire quand on a décidé de passer une soirée à Beurk.

Moi : Parce que ça faisait longtemps que je n'y étais pas y allé, c'est tout.

Astrid : Harold... Si tu as envie de retourner vivre à Beurk, dis-le-moi s'il te plaît.

Elle posa sa main sur ma joue et planta son regard dans le mien.

Astrid : On a bientôt fini  nos années, si tu veux, on peut rentrer à Beurk après ça.

Moi : C'est vrai ?

Astrid : Bien sûr. Et on aurait notre propre appartement. On pourrait rester chez Stoik le temps de le trouver.

Moi : Tu sais que ça me ferait vraiment plaisir mais je ne veux pas t'obliger à quoi que ce soit Astrid.

Astrid : J'aime beaucoup Londres mais c'est vrai qu'à Beurk, il y a tous nos souvenirs, notre vieux lycée, le parc où on passait des après-midi entier avec la bande... C'est pas si mal que ça en fin de compte.

Moi : Alors tu veux bien ? Rentrer à Beurk ?

Astrid : Oui Harold. Après tout, beurkien un jour, beurkien toujours non ?

J'esquissai un sourire et posai doucement mes lèvres sur les siennes. Je sentis ses mains se balader dans mes cheveux et je n'aurais pas interrompu ce moment si nos deux meilleurs amis ne se mariaient pas dans quelques minutes.

Moi : Merci Astrid. Je t'aime.

Astrid : Moi aussi je t'aime.

Je me levai et, entrelaçant nos doigts, l'attirai vers moi.

Moi : Je serais ravi de rester ici avec toi mais je crois qu'un mariage nous attend.

Astrid : Oui c'est vrai.

Sourires aux lèvres, on sortit de la chambre pour rejoindre nos amis devant l'hôtel. Les futurs mariés étaient partis dans des véhicules différents et Varek nous avait prêté son van.