Chapitre 9 (non corrigé)

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Laeticia

On est tous le héros de sa propre histoire.
Cette idée était la base de la pensée de Laeticia dans son enfance, la jeune fille pensait toujours qu'un livre était dédié à chaque être, que tous avait son histoire écrite et lue dans un autre univers, qu'elle était, elle aussi l'héroïne de son propre récit.
Mais petit à petit, une autre Laeticia apparus, la femme se transforma avec le temps d'un être rêveur et inventif en l'être qu'on voulait voir sortir d'elle, une femme travailleuse, épanouie en quête d'un futur viable pour s'intégrer surement dans la sociétés.
Bien que cette transformation ne soit qu'un masque au départ, le monde moderne et réaliste écrasa petit à petit les idées censées recréer l'univers, si bien que à part ses notes du soir sur lesquelles elle passait tant de temps, rien d'autre ne subsistât.
L'ancienne Laeticia restait encore à flot à travers ces notes, c'était les seuls écrit qui, avec les sensations grisantes qu'ils procuraient, la gardait en vie.
Mais elle n'était pas dupe, tôt où tard, elle mourrais, remplacée par une autre Laeticia, un être étant elle mais avec des pensées et des concepts différents.
Et ce n'était pas une mauvaise chose, c'était l'évolution d'elle même, mais...elle tenait bon quand même, elle s'encrait à ces touches noires et usées, à ces bouts de papiers griffonnés pour exister encore un peut, pour réinventer l'univers.
Encore un soir, tout détruire pour mieux créer, détruire l'indestructible, se sentir effleurer la liberté ultime, flirter avec l'univers.
Mais la vie banale, sans saveur gagnait du terrain...

Sauf que tout explosa ce soir...

Cette soirée fut suffisante pour que l'imagination de Laeticia, cette chose qui faisais que les autres l'avaient si longtemps traités de gamine, d'intello où d'égoïste, revienne à la charge et extermine tous les préjugés qui s'était installés dans sa boite crânienne.

Une soirée se finissant sur le bord de la route.

-...

Elle reprend subitement conscience, elle avais fait un accident il y a quelques minutes, des secours sont arrivés, et puis après, plus rien, elle se rappelle plus, elle se sent trop nauséeuse pour comprendre.

-Huuuuuugh! Qu'est ce qui se passe?

Elle décide de s'écarter les paupières mais elle ne vois rien, elle est dans le noir, sur ce qui semble être un lit, ce doit être à l'hôpital, elle cherche un interrupteur et le trouve avec difficulté sur le coté du lit, elle as la tête qui tourne énormément.

En appuyant dessus, ses yeux se crispent sous l'effet de la lumière qui inonde la pièce et Laeticia ne peut s'empêcher de lâcher un "BORDEL" tonitruant.

Et petit à petit, elle s'habitue à la lumière et ses yeux peuvent enfin embrasser son lieux de repos.

Elle est dans...une chambre blanche, composé d'un lit, sur lequel elle était, un bureaux vide en tête à tête avec une chaise et une petite armoire, le tout d'un blanc immaculé à l'exception de la caméra noire qui la fixe à l'autre bout de la pièce au plafond, bizarre pour un hôpital.

Laeticia remarque aussi que la chambre est totalement dénué de porte et de fenêtre, elle est comme enfermée dans un cube meublé...

Enfermée, filmée...tous ces détails ne sont que les mèches qui allument la suspicion en elle, progressivement, le feux devient incendie, et la question ardente finit par sortir.

-S'il vous plait, qui que vous soyez, si quelqu'un me voit, dites moi où je suis, qu'est ce que je fait ici, et pourquoi je suis là.

Pas de réponse, rien, rien qu'un horrible silence.

...

-Vous ne semblez pas vouloir me répondre, reprend t'elle, plus pour elle même que pour son hypothétique spectateur, en tout cas cet endroit ne semble pas être un hopital.

Nullius ReiWhere stories live. Discover now