1.Ma propre existence

6 0 0
                                    

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.


(Partie 1/3) 

Je me souviens encore de mon époque qui maintenant est si lointaine maintenant... Je vivais à Corshadow. Une ville d'intellectuels près de Londres, cette ville de par son exploitation dans l'usine à vapeur du coin et des nombreux nobles ou bourgeois (habitant les magnifiques manoirs aux grands portails de métal sombre et aux arabesques gothiques) faisaient tourner l'économie de la ville qui se portait très bien. Cette ville, bien que souvent plongé dans la bruine et le brouillard de coton était très belle, j'aimais me promener seule dans les nombreux petits parcs des environs. Mais ce qui faisait que j'adorais cette ville encore plus était la magnifique fac de lettres à laquelle j'étais inscrite. Ma pauvre famille avait tout donné pour me permettre de suivre des études et sortir de la misère de notre classe sociale. Bien sûr la fac ce n'est pas donnée. C'est pour cela que je faisais le ménage chez un noble très apprécier de la ville. Ce boulot bien qu'humiliant et ingrat était mon seul gagne-pain et j'étais très reconnaissance de pouvoir me faire un repas une fois par jour dans le trou à Rat qu'était mon appartement. Ma meilleure amie avec qui j'aller à la fac étais dans le même état que moi mais elle a su séduire notre employeur. Sir Drean. Elle n'était pas du tout impliquée dans ses études et maintenant qu'elle était la fiancée de Sir Drean elle n'en avais plus rien à faire, par habitude j'aller tout de même la rejoindre à la fin des cours pour boire (un verre d'eau) avec elle. 

18h fin des cours est une tonne de travail pour le week-end en plus du ménage et du salon à dresser à faire à la villa Atena (le manoir de Sir Drean) pour le retour de son meilleur ami d'Amérique.

- « Bonjour Abbygaëlle. Comment vas-tu ? 

-Coucou ! Ça va super-bien j'ai tellement une tonne de choses à te raconter.-Vas-y raconte-moi... C'est le teint faiblard et un léger sourire causé par l'enthousiasme que je suivis mon amie vers notre salon de thé habituel.

-Drean ! Il est fou de moi si tu savais, regarde mon collier de perles ! Je n'ai jamais vu un homme si dévoué que lui.

-Ahah chanceuse. Nous prenons place à notre table habituelle tout de même et elle se met à étaler sa vie de couple en détail. J'aime écouter les gens, je trouve que certaines personnes pourront écrire des livres sur eux et que ça serait tout de même hyper intéressant. Moi je suis juste une sale gosse à qui on a tout donné pour devenir une prof de lettre à l'université où je vais.

-Et donc à ce moment-là il m'a donné rendez-vous au parc. Au début je voulais pas y aller mais il a insisté en disant que les autres y seront. Je hausse les sourcils, j'espère que ce n'est pas ce que je pense. Mais en fait quand je me suis rendu sur place il n'y avait que lui. Je lui ai demandé ou étaient les autres mais il m'a dit que personne n'était venu finalement... Puis on est allé un peu marcher, il n'y avait personne et puis quand on s'est assis, il a pris ma main et m'a embrassé ! Je la stoppe son récit devenant soudainement insupportable.

-Abbygaëlle ! Moins fort...


-Oh oui tu as raison je suis censée être fiancé hi hi... » Je soupire de désespoir. Abbygaël a toujours eu le goût du risque. Elle a un amant donc, elle se pensait victorieuse. Il l'aimait tellement que même si elle couchait avec un autre devant Sir Drean il ne ferait rien. Et puis pourquoi se priver quand on peut avoir le beurre et l'argent du beurre ? D'habitude je ne dis rien, le fait est qu'elle est plusieurs partenaires alors qu'elle est en couple est assez habituelle venant de sa part. Elle avait toujours plus de par son caractère sociable et car, disons-le, elle était marquée comme fille facile. Mais là c'est du sérieux... Je me suis tout de même rendu à la villa Atena plus tôt pour faire le ménage et préparer le salon. Sir Drean était un homme très gentil âgé de 5 ans de plus que moi et 6 d'Abbygaël, il n'était pas particulièrement beau, roux plutôt grand, une mine un peu naïve et des joues rondes. Il m'avait promue dame de service depuis peu, ça payait plus et je devrai servir ce soir, apporté le vin et les olives à la demande. Je me tenais prête, en tenue de servante, discutant avec Abbygaëlle habillé de sa robe d'orange et de blanc plutôt jolie et luxueuse. Sir Drean me faisait de la peine. Je sais qu'en faisant ça je ferai de la peine à tout le monde mais je ne peux pas laisser un si gentil homme épousé une femme volage et l'entretenir comme ça. Je lui dirai après la soirée.

Le meilleur ami de Sir Drean arriva. Il entra dans le salon. Drean présenta sa fiancée à son ami et ils discutèrent une bonne demi-heure pendant que je m'appliquait à faire joli dans un coin ou bien apporter les verres d'alcool. L'ami en question lança une réplique cinglante et ironique à Abbygaëlle sur la manière dont elle buvait sans retenue. Cette réplique lança un gros blanc, il n'était pas dans les bonnes mœurs de dire si ouvertement et avec un humour si noir ce qu'on pense d'une personne surtout de la future femme de son meilleur ami, le seul bruit qui dérangea ce silence gêné fut un pouffement incontrôlé de ma part. Désolée mais je n'avais pas entendu quelque chose d'aussi vrai et drôle depuis longtemps, ce pouffement eux comme effet à faire partir Abbygaëlle furieuse faisant claquer ses satanés talons sur le raclage que j'avais nettoyé. Drean se leva et alla la rattraper « voyons calme toi ma doux ! » Je rougis de honte face à ce comportement mais je ne put m'empêcher de sourire bêtement, soudain je sentis un regard posé sur moi. Je sentis des frissons d'effroi parcourir mon dos. Il me regarde sans rien dire. On m'avait appris à ne rien dire me taire et rester jolie tant que le noble ne nous a pas adressé la parole. Je restai bien tranquille dans mon coin. Alors qu'un silence un peu dérangeant s'installa dans la pièce le bruit de son fauteuil qu'il poussait me fils sursauté. J'entendis ses pas se diriger bien trop rapidement à mon goût vers moi.

- « Toi.

-Seigneur ? Répondis-je la voix la plus calme que je puisse en fixant le sol pour éviter chaque contact visuel avec lui.

-Quel est ton nom ? Demanda-t-il de sa voix grave. Sa question me choqua et tout mon corps me crié de ne pas lui dire et de fuir.

-Je vous demande pardon ce n'est pas quelque chose qu'on demande à une bonne... sur ceux je me poussai pour filer en cuisine mais sa voix posée et autoritaire me stoppa.-Stop. Bruit de pas dans mon dos, il me prit les épaules et me força à me retourné, cette fois s'en était trop. Je repoussai sa main violemment.

-Ne me touchez pas ! Cette fois je plantai mon regard dans le sien les yeux arrogants. Il était plus grand que moi de moins de dix centimètres cependant, il semblait également plus vieux que mois de quelques années, je dirai 3 ans. Il avait le teint balafré et des cheveux noirs fins qui lui tombé dans la nuque, ses yeux étaient noirs également et sans vie, ses vêtements étaient soit noirs soit blanc les seules teintes de couleurs différentes était l'argenté de certains accessoires comme sa boucle de ceinture ou une bague sur sa main et ses lèvres d'un rose morne. Je mentirai si je disais qu'il avait été laid. Signe de mécontentement de ses gestes trop osé pour une simple gamine de la plèbe comme moi.

-Tu semble avoir pas mal de caractère. on ne t'a jamais appris à être douce et bien docile . Mais ne t'en fais pas. Même la docilité s'achète, n'est ce pas . Ma main partie toute seule.

-Je ne suis pas à vendre ! »Cette fois ses yeux parurent vraiment furieux, et je pris mes jambes à mon coup.Il faisait nuit et il pleuvait. 

Je partis à toutes jambes loin de ce manoir 

                                                                                       et de ce sale type...


。☆✼★Mot de l'auteur.★✼☆。

Voilà. C'est enfin posté. J'espère avoir fait moins de fautes et que votre lecture fût satisfaisante 

Récit de la nuitWhere stories live. Discover now