Chapitre 3 : Où ?

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Jev Norel arrive au bureau, fuyant la brume épaisse qui s'était installée sur la ville depuis quelques jours déjà. Mais, à peine est-il entrer dans le bâtiment qu'il se fait alpagué par un collègue.

" Jev ! Comment tu vas ? Cela fait au moins deux jours qu'on ne sais pas croisé !

- Bonjour, Julien, je vais bien et toi ? répondit l'homme d'un ton froid.

- Viens boire un café ! s'exclama le dénommé Julien, ignorant l'attitude fermé de son camarade."

Jev Norel fut donc contraint de se joindre à la réunion improvisée qui se tenait dans la salle de pause déjà rempli a à peine 8h du matin.

" Lucas ! Regarde qui j'amène ! dit Julien avec fierté.

- Waouh, bravo ! répondit un homme d'un certain age, surement l'intéressé.

- Bonjour. se contenta de commenter Jev Norel.

- Alors, quel histoire de meurtre tu dois éclaircir ?

- Un fillette de huit ans qui s'est suicidée.

- Ah, moi une histoire de vol, encore. Cette fois c'est un camion de marchandise qui à disparu, on a plus aucune piste a partir de la sortie de la ville. Aucun indice dans les villes alentour. A croire qu'il s'est volatiliser..."

Julien continua de parler sans ce rendre compte que son interlocuteur ne l'écoutait plus. Après quelques minutes, Jev Norel désireux de retrouvé le calme de son bureau, voulu s'esquiver rapidement mais Lucas lui offrit un nouveau café, le contraignant à resté un peu plus longtemps dans le bruit ambiant.

" Et toi ? Un réseau de drogue, c'est ça ? interrogea Julien.

- Oui, on a identifier la plus grande partie de des membres mais nous avons pas de preuves valable pour les arrêtés. On arrive toujours pas à comprendre certaines des transactions, il y a une partie du réseau complètement camouflée. Même nos agents infiltrés sont incapable de nous dire comment cela se fait. il faudrait qu'il soit plus haut dans leur hiérarchie mais les gens plus haut ne s'entoure que de personne qu'il connaissent depuis longtemps..."

Jev Norel s'éclipsa dès son café fini pour retrouvé son bureau. Il s'installa confortablement pour continuer son enquête. Il avait pris du retard dans la rédaction de ses notes sur l'affaire. Il repris donc sa feuille, son stylo et son ordinateur et entrepris de mettre sur papier ce qu'il avait appris de nouveau. Cette tâche effectuée, il ouvrit le journal et repris sa lecture  :

Jour 3

C'est le troisième jour, depuis que j'ai ce journal. Je vous ai fait par de la raison pour laquelle je veux me suicidée, et pour laquelle je me suis suicidée à l'heure à laquelle vous lisez ces mots, Monsieur L'Inspecteur. J'ai également posé mes idées sur la manière par laquelle je compte me suicidée. Vous, vous savez déjà quelle est la méthode sur laquelle j'ai jeter mon dévolu mais au moment où je rédige ses mots, je n'ai pas encore fais mon choix. Pour moi, un autre aspect important du suicide est le lieu de celui-ci. Il dépend bien entendu également et surtout de la méthode mais je peux déjà émettre des idées.

Le premier lieu serai de le faire chez moi, même si je ne suis pas sur de pouvoir parler réellement de "chez moi" étant donner qu'un chez soi est un lieu où on doit ce sentir bien, or, je ne me sens pas bien "chez moi". Mais ce serai un lieu classique, presque symbolique. Seulement, il faudrait que mon corps dépourvu de vie soit retrouvé assez rapidement mais mon père ne vient jamais dans ma chambre. Il se rendrai compte de ma mort lorsque mon cadavre sentira mauvais...

Le deuxième lieu serai mon école. Symbolique, la fillette qui se suicide sur le lieu de ses pires souffrances, un classique mais mon corps serai découvert rapidement. La portée psychologique n'ai pas négligeable, la major partie de mes camardes devront mettre tous les jours les pieds sur le lieu où leur camarde est morte.

Le troisième lieu auquel je pense est le port, pourquoi le port alors que j'ai en apparence aucun lien avec cet endroit ? Parce que j'aime l'air marin et l'immensité sur laquelle mène ce lieu. Je ne peux pas dire que c'est un endroit où je me sens bien, car je ne me sens pas bien peut importe l'endroit, le moment, les personnes. Mais, je peux au moins dire que c'est un endroit où je me sens mieux. Pas au point d'être bien. Mais au point d'être mieux. J'aime sentir les vaguelettes sur mes chevilles. Depuis Akira, c'est la seule chose qui me fait me sentir mieux. J'y passe de plus en plus de temps depuis qu'elle est partie. J'y suis actuellement, être ici et pensé au peu de temps qu'il me reste à souffrir ici-bas, voilà qui me fait au moins un peu de bien.

Je vous est fais par des trois lieu auxquelles je pense pour me suicidée. Mais vous, vous savez n'est-ce pas ? Vous savez quel lieu je vais choisir, Monsieur l'Inspecteur. Comme pour la manière, vous savez. Je me demande ce que vous ressentez, un sentiment de supériorité car vous savez par rapport à moi au temps présent où j'écris les choix que je vais faire ou un sentiment d'impuissance par rapport à la finalité que vous connaissez. J'aimerai tant savoir.

Jev Norel referma le journal. Et le rangea à on habitude dans son bureau.

" Je ne ressent rien. Je suis connu pour ça."

Il avait murmurer ses mots comme en réponses aux interrogations posées dans le journal. Dehors, le temps était brumeux, comme à son habitude depuis quelques jours. Et, dans la lueur de soir, la brume souri.

Journal d'une enfant suicidéeWhere stories live. Discover now