Quand le Chasseur devient la proie

Chapitre 2. Collègue le jour, Amant la nuit

Livaï rentrait chez lui, empruntant sa route quotidienne séparant le boulot de sa vie privé. Cette vie privé qu'il chérissait depuis près de 3 ans maintenant. 

Arrivé dans sa rue, le pick up noir de son jeune homme était garé dans son garage, signalant qu'Eren était bien venu directement après la sorti du boulot. 

Il déposa sa mustang noire derrière le bolide d'Eren avant de refermer le garage, cachant ainsi la présence du jeune homme entre ses murs. 

- Eren? Tu es la?

- Oui, je suis dans le salon.

Livaï déposa son manteau brun sur le porte manteau prévu a cet effet avant de rentrer dans le salon ou été installé Eren, tenant une bière dans les mains. Et d'après ce que voyait le Caporal il n'en était pas a sa première au vu des cadavres de bouteille recouvrant la petite table basse. 

- Qu'es ce que tu fou bordel?!

- Ben je bois ça ne se voit pas. T'en veux une? demanda Eren alors qu'il tendait l'une des survivantes a Livaï

Le Caporal tiqua avant de prendre la bière tendu, s'installant a coté d'Eren. 

- Tu vas peut être répondre a ma question maintenant...

- Je t'écoute.

- J'ai vu que tu n'étais pas bien dans mon bureau. Surtout quand j'ai parlé de ta mère. Alors dis moi ce qu'il se passe, et ne tourne pas autour du pot.

Eren finit sa bière qu'il tenait en main avant de la poser, rejoignant ainsi ses copines décédés quelques minutes plus tot.

- On l'a débranché ce matin...

Livaï s'arrêta dans son mouvement, tenant le goulot de la bière au niveau de ses lèvres. Il ne s'attendait pas a ce que le jeune homme lui annonce une tel nouvelle. 

Il y avait de quoi être dans cet état, Eren venait de perdre sa mère. La dernière personne qu'il avait de sa famille. Ils étaient dans le même cas tout les deux, mais la perte d'Eren était beaucoup plus choquante que celle de Livaï. 

L'ainé ne savait quoi dire. Il reposa sa bouteille pleine sur la table basse avant de poser son regard sur le jeune homme qui avait décapsulé une énième bouteille.

- Je n'ai pas besoin de ta pitié, juste des bières cela suffira.