Quand le Chasseur devient la proie

-Partie 4-

Livaï devait tout de même rester poli avec cette femme dont il ne connaissait pas le nom. 

- Excusez moi, mais je n'ai pas le temps de vous recevoir. 

- Je ne vais pas vous déranger. J'ai juste entendu beaucoup de bruit hier soir venant de chez Mr Jager alors je me suis inquiétée. Je voulais juste savoir si tout allait bien. 

C'était une aubaine pour Livaï qui voyait un nouvel intérêt pour la commère. Finalement elle allait pouvoir faire avancer les choses. Elle pourrait donner peut être le tout petit détail qui aurait pu amener Livaï a l'assassin.

- Qu'avez vous entendu hier soir? 

- C'est assez difficile a expliquer. Comme un gros coup, comme si quelqu'un frappait violemment contre une porte creuse.

Cela expliqué le sang retrouvé dans la cuisine. Son amant s'était surement fait tirer dessus...

- Vous vous rappelez de l'heure?

- Il devait être 1 heure du matin, quelques chose comme ça.

Le Caporal regarda sa montre

7h45

Ça faisait donc environ six heure que son compagnon avait disparut. Il aurait pu être n'importe ou maintenant. Pourtant il était persuadé qu'il n'était pas loin. Il le sentait... Pourquoi l'assassin aurait fait en sorte de faire accuser Eren si c'était pour le tuer aussi facilement. 

Une pointe au niveau de son cœur fit grimacer le Caporal alors qu'il n'arrivait pas a s'imaginer de retrouver son amant sans vie. 

- Vous n'avez rien remarqué d'autre? demanda le Caporal rejoint par le Major

- Quand j'ai entendu ce gros bruit, je suis allé voir a ma fenêtre et j'ai vu une voiture partir en trombe.

- Quel genre de voiture? demanda sans tarder a la vieille femme.

- Je ne peux pas vous dire le model. Tout ce que j'ai vu c'est que c'était une voiture noire.

- Et elle n'avait rien de particulier cette voiture? demanda Livaï qui voyait son seul indice partir aussi vite qu'il n'était arrivé. 

- Si! Maintenant je me souviens! Il y avait comme un autocollant collé a l'arrière. 

- Qu'es ce que c'était?! demandait le Caporal alors qu'il avait posé les mains sur les épaules de la commère.