Du haut de ses 24 ans, Valentina Perez est une jeune femme ambitieuse et forte de caractère. Sa famille aux origines mexicaines et espagnoles n'est pas comme toutes les autres : le grand Adriano Perez est connu dans tout le pays pour ses affaires fl...
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Le personnage de Mike Stover n'est pas ma propriété. En revanche, le dénouement ENTIER de l'histoire est MA propre invention. Tout plagiat n'est pas autorisé ⚠️
⚠️ TOUS LES MONTAGES QUI SONT PRÉSENTS DANS CETTE HISTOIRE, AINSI QUE CELUI DE LA COUVERTURE, ONT ÉTÉ RÉALISÉS PAR MES SOINS. MERCI DE NE PAS VOUS LES APPROPRIEZ SANS PERMISSION ⚠️
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- - - - - PDV Valentina - - - - -
- On surveille ses constantes jusqu'à l'hôpital, pas de perte aujourd'hui ! résonne une voix masculine.
Mes jambes sont en coton fibreux, mon corps ne m'obéit plus, mon esprit est ailleurs. Les voix autour de moi qui étaient pourtant audibles deviennent plus lointaines, plus floues.
- On la perd, ON LA PERD !
Des bruits insoutenables et stridents agressent mes conduits auditifs, puis plus rien. Le noir complet. Comment en suis-je arrivée là ?
Ma vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Je ne suis pas née avec une cuillère d'argent dans la bouche, mais mes parents avaient pourtant de l'argent ; sauf que je n'en ai jamais profité. J'étais comme qui dirait une enfant non désirée. Une erreur. Un imprévu. Un accident.
Ma mère, Giulia Perez, est une mexicaine au sang chaud. Yeux noisette, longue chevelure noire, je suis son portrait craché. Sauf que je n'étais qu'un fardeau pour elle. Malgré le fait qu'elle disait qu'elle m'aimait, et qu'elle était fière de moi, les actes n'étaient jamais au rendez-vous. Si bien que j'ai rompu le seul lien que l'on avait toutes les deux : mes cheveux sombres. Je les ai teints en rouge, couleur opposée au noir, afin de m'imposer. Je ne voulais plus qu'on me compare à elle. Non pas parce que je ne me sentais pas à ma place, non. Mais parce que je n'en pouvais plus qu'on me disait sans cesse que je lui ressemblais. Elle faisait la fière devant notre famille, nos amis. Mais toute connexion a été rompue lorsque je l'ai vue s'incliner devant mon père, Adriano Perez.
Homme d'affaires italien, il est respecté et vénéré comme un Dieu dans son jargon. Inutile d'être Einstein pour deviner que son petit business est tout, sauf légal. Tout le monde l'a parfaitement compris et il est hors de question pour moi que l'on m'identifie à cette famille de dégénérés. Sauf que mon nom est inchangeable, où que j'aille, on sait que je suis la fille du grand mexicain qui mène les gens à la baguette.
Ce matin, je lui ai d'ailleurs tenu tête. Il a voulu que je joue à la poule de luxe pour l'un de ses acheteurs pour qu'il soit plus généreux lors du règlement de la facture. J'ai une tête à faire dans le social sérieusement ? Pire encore, y'a écrit "trainée" sur mon front ?!
Le grand Adriano n'a pas aimé que je lui dise non et je me suis pris une sacrée correction. Mon père qui lève la main sur moi, c'est devenu une routine pour moi. Sans oublier qu'il tente constamment de me donner comme jouet ambulant à ses hommes, mais jusqu'à présent, j'avais toujours réussi à me débrouiller pour échapper à tout ça. Mais tout finit par nous rattraper un jour.
- Qu'est-ce qu'on a ? résonne une voix féminine.
- Jeune femme de 24 ans, retrouvée semi-consciente dans la rue. Des dizaines de coups reçus au niveau de l'abdomen, lacérations sur les cuisses qui prouvent une ou plusieurs agressions sexuelles. Elle a également pris un violent coup à la tête, elle a perdu énormément de sang ! répond un homme.
- On l'amène directement au bloc, je vois qu'elle a plusieurs tiges de métal au niveau de la poitrine, il faut vérifier qu'elle n'a pas de poumons perforés ou autres séquelles ! On connait son identité ?
- Valentina Perez.
- Que... Putain, encore une Perez ! On bouge, si elle y reste, je ne tiens pas à savoir ce qu'il va nous arriver !
Je suis totalement dans les vapes, ne sentant plus mon corps. Des images floues me reviennent en tête, mais je sais que rien n'est dû au hasard. Ce sont les hommes de mon père qui m'ont fait ça, qui m'ont touchée, qui m'ont humiliée. Tout ça parce que je ne veux pas faire partie de leur putain de monde !
- Bipez le Docteur Stover, c'est le seul compétent qui est de garde aujourd'hui, allez, on se bouge, la vie de cette fille est entre nos mains !
Je sens qu'on me bouge dans tous les sens, qu'il y a du mouvement autour de moi. Mais mes yeux restent clos et aucun de mes membres ne réagit ! Merde, je veux pas rester à l'hôpital, je veux me barrer d'ici au plus vite !
- Anesthésie générale de toute manière, faut lui retirer ce métal du corps, mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?! demande une voix.
- Un passant a vu des gars partir en courant de la ruelle. C'est lui qui a appelé les secours quand il a vu la jeune femme.
- Quelqu'un a déjà prévenu son père ?
- Personne n'appelle Perez.
- Eh bien va bien falloir ! Madame Perez est actuellement dans le coma, il n'y a plus que le père de Mademoiselle Perez à contacter. Allez hop, plus vite que ça ! Ah, Docteur Stover, vous voilà !
Tout est noir, mais la voix rauque et masculine qui s'insinue maintenant dans mes oreilles me vrille les tripes.
- Je suis là, désolé, j'étais à l'autre bout du Blue Swan ! Wow, sale état... Qu'est-ce qu'on a ?
Les infirmières ou docteures autour de moi, je ne sais pas, expliquent en détail la situation. Le Docteur Stover... Peut-être est-ce un vieux tout grisonnant aux mains tremblantes ? Faites que je ne meurs pas sous son bistouri, vu que j'ai pas mon mot à dire, je vais forcément devoir aller au bloc !
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