Redemption.✨. ( En Correction).‼️🚫

.Partie 45.

Bonne Lecture.✨.

                                                                    MAËLLE.

Tôt le matin, je me suis mis à la cuisine. Je ne suis pas seule et va falloir que je m'occupe du ventre de Davila. J'ai une bouche à nourrir, sinon cette journée m'aura valu une grosse matinée.

Maintenant neuf heures, je pars réveiller Davila pour qu'elle prenne une douche et vienne déjeuner avec moi. J'ai une faim de loup. Nous n'avions pas soupe hier soir et le résultat en est catastrophique ce matin. Je crève la dalle.

Une notification me sort de mes pensées. Je prends le téléphone et je vois un message d'Andre qui demande à passer chez moi dans quinze minutes car n'ayant rien à faire. Je lui réponds par une réponse positive. De toute manière je ne pense pas bouger de la maison aujourd'hui, peut-être déposer Davila mais rien d'autre.

Cette dernière sera par contre, très enjôlée de cette visite surprise. Je ne lui dirai rien. Je payerai tout pour voir l'effet surprise. Elle descend nonchalamment les escaliers et me fusille du regard.

- Ça aurait été une autre personne j'aurai hurler à m'en rompre les cordes. J'aime pas être réveillée.

- Habitue-toi alors. Je n'allais pas déjeuner toute seule.

- Fallait commencer par là non. Si c'est pour la nourriture je n'y vois pas d'inconvénients tu peux me réveiller autant de fois que tu veux.

- Même pas honte celle là. Sers-toi s'il en reste on en gardera pour ce midi.

- Tu t'es levé super tôt pour faire tout ça. Mon frère aura de la chance. Elle dis et se ferme la bouche de la main par la suite, erreur de langage.

- Mon homme aura de la chance seulement quand j'ai faim sinon il pourra jeûner c'est pas mal vu aussi.

- Si je pouvais rester avec toi pendant mes vacances. Ce serait idéal, parce qu'avec Christ c'est moi qui effectue tous les travaux.

- Tant mieux. Tu ne seras pas novice pour tes tâches ménagères ou la cuisine dans ton foyer. Tu crois pas?

- Hum. Elle me dit la bouche pleine.

On sonne à la porte et je sais déjà qui s'y trouve.

- Tu peux aller ouvrir? Je lui dis le visage dans mon téléphone pour éviter qu'elle proteste.

- Je suis là plus petite et c'est moi qui ouvre. C'est dingue comme vous les grands vous exagérez avec l'autorité. Tu n'étais même pas loin de la porte en plus. Tout ça...

Les derniers mots moururent dans sa gorge et j'éclate de rire. Vous auriez vu sa tête.

- Laisse-le entrer Davila.

- Euuh oui, vas-y entre. Désolé j'avais la tête ailleurs. Maëlle ne m'avait pas prévenu que tu venais. J'allais porter autre chose que cette culotte. Elle lui dis lorsqu'elle le voit diriger ses yeux sur le bas de son corps.

- Non pas la peine de te changer. Sois à l'aise. Maëlle comment tu vas? J'espère ne pas déranger?

- Comme les ivoiriens aiment le dire « tu as bon pieds dèh». Tu tombes à pique. Assieds-toi tu vas terminer le repas avec nous. On vient à peine d'entamer le déjeuner.

Davila lui apporte une assiette toute gênée et elle part direction de ma chambre pour se trouver de quoi porter j'imagine. Faut dire que je suis la plus âgée mais, cette petite a des formes tellement développées que tous mes habits lui vont parfaitement comme si c'était les siens.