－𝐒𝐀𝐓𝐎𝐎𝐑𝐈 ᵏᵛ

SATOORI

Bonjour :)

Oui cet os marque mon retour après pas énormément de temps mais soyons clairs 3 semaines sans écriture, deux semaines sans posts et seulement 4 jours de pause officielle parce que finalement j'aime beaucoup trop écrire et ça me fait pas  vraiment du bien d'arrêter

Regardez le média en haut Vous allez comprendre pourquoi j'ai eu envie de mettre son accent à l'honneur

Il comporte une scène explicite que j'ai décidé de ne pas détailler par peur de gâcher le reste de mon écrit, pas que je trouve que les lemons super décrits gâchent, mais dans ce cas je pense que c'est ce qui serait arrivé

En espérant qu'il vous plaira ♡

Ps: vraiment désolée si il y a des fautes, je n'ai pas relu avec autant d'attention qu'il aurait fallut les 8040 mots qu'il comporte (c'est un exploit)

Cet accent. La façon toute particulière et tellement harmonieuse que les mots avaient de rouler sur sa langue comme pour la caresser. Les hypnotiques vibrations, si graves qu'elles auraient été ressenties en enfer, que sa gorge osait créer détruisaient dès qu'elles le pouvaient le petit coeur fragile de Taehyung.

Jungkook, pas comme les autres, venait de Busan. Busan c'était loin, à côté de la mer. Busan était belle, sûrement. Du moins lui l'était. Et puis oui, cet accent que son lieu de naissance lui avait offert, charmait comme une incantation silencieuse, tout particulièrement, les oreilles étonnamment sensibles à la beauté de Taehyung.

Taehyung travaillait dur à l'école pour que ses parents soient fiers. Il avait toujours fait comme ça, seul, ce cliché parfait du fils à papa né une cuillère un peu trop chère dans la bouche. À part l'école et les voyages hors de prix, jamais grand-chose ne l'avait intéressé. Il n'aimait pas vraiment la musique, pas vraiment l'art de manière générale d'ailleurs, sûrement parce que ses parents lui avaient dit que ça ne servait à rien dans un monde où l'argent et le profit pourrissent les coeurs bohèmes. Il n'aimait pas vraiment la généalogie, tout ce qu'il avait besoin de savoir était que ses parents étaient les premiers non-faibles des deux branches familiales respectives. Il n'aimait pas l'histoire, le passé était passé, rien ne pouvait être changé mais lui, il était destiné à changé le futur. Le sport était une perte de temps, comme l'apprentissage d'autres langues et coutumes, le futur lui offrirait de quoi parler une langue sans la connaître et les traditions bientôt ne seraient qu'un souvenir.

Pour lui, tout avait toujours eu ce statut tristement célèbre de passager. Rien n'était définitif, pourquoi perdre du temps à s'y attacher ?

Et puis un jour, comme si le karma pour n'avoir jamais put le voir prendre goût à la vie se vengeait, lui offrit la plus grande gifle possible, donnée avec passion et désir de changement, en plein dans la tête.

Il était arrivé un lundi, à la rentrée des vacances de noël, sans que personne n'ait prévu dans ne serait-ce qu'un petit coin de son coeur son arrivée dans sa vie. Et ce fut une erreur. Parce que lui, il prenait une grande place. Il aveuglait tant il était particulier. Pas un seul être humain n'aurait pu prévoir qu'un tel personnage se pointerait sans crier gare dans sa petite vie bien rangée.

Il avait un style comme disaient les vieux, alternatif. On le voyait même au travers de l'uniforme. Il ne prenait jamais la peine de fermer sa chemise, il ne devait même pas avoir de cravate d'ailleurs, à la place il ouvrait les premiers boutons et on pouvait voir trois colliers en argent, avec de gros pendentifs que Taehyung ne réussissait jamais à regarder assez longtemps pour en identifier la nature. Il mettait du vernis noir sur les ongles. C'était bizarrement, assez beau sur lui. Et personne ne lui avait fait de remarqué désobligeante, ce qui était purement miraculeux en Corée. C'était sûrement parce qu'une aura noire, pas tout à fait atteignant le niveau d'opacité parfaite mais presque, se balançait en suspends dans l'air autour de lui, dans une sorte toute étrange de vapeur lourde spécialement impressionnante.