Dix'téctives

CHAPITRE DEUX

J'avais la grippe. Alors qu'il fait 45°... C'était difficile d'écrire ! /Je ferais la mise en page plus tard !/

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Le lendemain matin, la cloche sonna, réveillant ainsi tous les enfants à six heures cinquante-cinq. Tous les jours c'était ainsi excepté le mercredi, le samedi et le dimanche où le réveil était à huit heures trente. Il fallait être prêt pour le petit déjeuner vers sept heure vingt cinq et ensuite rejoindre les salles de classes à huit heures, l'académie fonctionnait comme une école ordinaire sauf que les élèves n'avaient cours que jusque quatorze heures, après cela c'était activité ou examens médicaux pour certains ou bien, examen tout court pour d'autres.

Felici avait établi ce programme après avoir accueillis un petit nombre d'enfant, depuis, c'était tout le temps ainsi. Le mercredi ainsi que le week-end c'était activités diverses, sportives et temps libre.

En arrivant ce matin, Joachim avait été transféré dans une chambre du dortoir des garçon déjà occupée : deux garçons y dormaient , un semblant avoir son âge et l'autre un peu plus petit que lui. Évidement, lorsqu'ils s'étaient réveillés, ils s'étaient demandé qui était cet enfant qu'ils n'avaient encore jamais vu et qui ne cessait de ronfler. Il fallait voir comme il dormait : la bouche grande ouverte, positionné sur le ventre avec le derrière en l'air et les jambes pliées, sans oublier sa couverture jetée au sol.

Le petit garçon qui dormait dans la lit en face du sien, le scrutait de ses grands yeux bleus tout en affichant une mine boudeuse. Pourquoi on a un garçon pareil dans notre chambre ? Se demanda t-il en grognant. Il fait trop de bruit pour dormir.

Mais avant qu'il n'ait pu faire quoique ce soit - puisqu'il fallait bien qu'il se réveil- , l'autre garçon – qui dormait dans le lit du dessus- sorti de la salle de bain en tenant le verre qui contenait les brosses à dent et jeta de l'eau froide à la figure du jeune Mogwan. Ce dernier se réveilla en sursaut, perdu.

‒ Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?! Où suis-je ?! Cria t-il en regardant autour de lui, paniqué.

Il remarqua alors les deux autres enfants, celui qui tenait le verre lui lançait des regards noirs tandis que l'autre semblait le regarder, impassible.

‒ Réveille toi, grogna le premier en retournant à la salle de bain et en claquant la porte. C'est l'heure.

‒ L'heure ? L'heure de quoi ? Demanda Joakim en observant la chambre dans laquelle il se trouvait. Et où est-ce que je suis ? Et mes sœurs ? Elles sont où ?

Le deuxième garçon soupira, décidément, il posait trop de question et un matin en plus ! Il le regarda un instant en se disant qu'il lui donnerait bien un coup de poing sur le nez pour qu'il se taise, mais il n'en fit rien et répondit calmement, toujours avec un regard impassible.

‒ On doit aller en classe après, alors prépare toi. Tu es à l'Académie et pour tes sœurs, elles doivent être au dortoir des filles, lâcha t-il en haussant les épaules et en espérant qu'il ne recommence plus à poser dix milles questions à la fois.

‒ Ah bon. Et tu t'appelles comment ? Moi c'est Joachim.

‒ Steven, répondit l'autre.

‒ Cool !

Quelques minutes plus tard, le premier garçon ne tarda pas à sortir de la salle de bain, non sans lancer un regard maussade au nouveau, puis il s'habilla de son uniforme sans perdre de temps et s'en alla.

‒ Et lui... ?

Steven se leva pour aller à la douche.

‒ Zayd. Le cherche pas où il te frappera.