𝐬𝐮𝐜𝐤𝐞𝐫 𝐟𝐨𝐫 𝐲𝐨𝐮⇀𝐧𝐨𝐦𝐢𝐧

₂₈‒pour terminer, jeno-

jaemin, jeno et hyojoon étaient maintenant tous les trois dans le salon de la jeune fille, leurs yeux baissés, personne n'osait parler ni adresser un regard à l'autre. jeno soupira, suivit par hyojoon qui se leva et lança un regard à jaemin.

elle se dirigea vers la cuisine, jaemin et jeno se lancèrent un regard, ne comprenant pas ce qu'elle faisait et la jeune fille revint un paquet de glace à la main.

‒elle t'a pas raté, prends ça et pose-le sur ta joue.

‒merci...

le silence revint lorsque la noiraude se rassit, elle inspira un grand coup et frappa vivement ses genoux.

‒je vous pardonne.

jeno et jaemin levèrent la tête, surpris, et hyojoon se mordit la lèvre inférieure.

‒je sais pas pourquoi, mais je le savais. je le savais depuis bien longtemps jeno, mais j'ai fait comme si de rien n'était parce que je t'aime énormément, déclara-t-elle en fixant jeno.

le noiraud et elle se regardèrent, chacun avec cette lueur remplie de douleur et de tristesse dans les yeux.

‒et plus je réfléchis, plus je me dis que notre relation était plus amicale qu'amoureuse, dit-elle en riant les larmes aux yeux.

elle se mit à pleurer en donnant plusieurs exemples, mais ils s'éteignirent sous ses sanglots qui devinrent de plus en plus forts et douloureux.

‒et... et j'arrive pas à vraiment vous en vouloir, parce que je le savais, je t'aime énormément jeno. et je veux pas te détester...

le noiraud se dirigea vers la jeune fille et la prit dans ses bras, il sentit les larmes couler le long des ses joues et la serra plus fort des ses bras. jaemin les regarda et prit part à l'étreinte.

‒je suis tellement désolé, hyojoon, je t'aime, désolé... dit jeno contre l'épaule de la noiraude.

‒tais-toi et romps correctement avec moi, dit-elle.

ce que fit jeno quelques minutes après. jaemin et lui allaient s'en allèrent de chez hyojoon après une heure de discussion par rapport à sooha et la conclusion de tout ce problème.

‒tu veux pas me frapper hyojoon ? demanda jeno en soupirant, je me sens tellement mal...

‒moi aussi, je mérite que ça, dit jaemin derrière le noiraud.

hyojoon les regarda un à un et attrapa les joues de son ex-petit-ami pour venir poser passionnément ses lèvres sur les siennes.

jaemin ouvrit grand les yeux, le plus vieux aussi. la jeune fille intensifia le baiser quelques secondes de plus et se détacha de jeno le sourire aux lèvres.

‒pour terminer, dit-elle avant de claquer la porte aux nez des deux adolescents.

ils restèrent silencieux et jaemin prit la parole.

‒j'étais... pas prêt.

les deux garçons marchèrent tranquillement pour rentrer chez eux, le cœur surement plus léger qu'au début. ils avaient toujours ce sentiment de culpabilité et d'avoir été les pires petits-amis du monde. hyojoon leur avait dit que sooha n'allait sûrement pas leur reparler de sitôt. jaemin avait hoché la tête et soupiré encore.

‒on est les pires connards de la terre, dit jeno en mettant les mains dans ses poches.

‒ouais.

ils restèrent silencieux, et marchèrent tout le long du trajet sans se parler, c'est lorsqu'ils arrivèrent devant chez le noiraud que jaemin prit son courage à deux mains et attrapa le poignet de jeno.

‒attends, avant de rentrer chez toi.

les lampadaires du quartier étaient allumés, la nuit tombait calmement dans la rue, jeno haussa un sourcil, curieux et jaemin se sentit perdre tout courage.

‒tu...

jaemin sentit son cœur battre fort, trop fort.

‒comme tout ça est terminé...

il commença à bouger ses bras dans tout les sens sous le regard du plus vieux qui ne comprenait rien.

‒je peux dormir chez toi ?

silence.

‒mes parents sont absents ce soir et je me sens un peu seul...

jaemin lâcha le poignet de son... amant ? et soupira lourdement, se traitant d'imbécile. jeno regarda sa maison et haussa les épaules.

‒tu sais que mes parents sont pas souvent là alors, si tu veux oui.

jeno proposa à jaemin de lui emprunter des affaires et ils entrèrent tous les deux chez le plus vieux.

‒jaemin... soupira jeno sous les caresses du brun.

contre le mur de sa chambre, jeno laissait les mains du plus jeune se balader sur son torse jusqu'à son bas-ventre. la bouche qui embrassait le cou de jeno était complètement folle et ne s'arrêtait pas.

comment les deux jeunes garçons en étaient arrivés là ?