Les Esclavagistes de la Phalène Embrasée

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Missionné par le Tribunal, Jean Denorsswood était en route pour Vivec, la capitale de Vvardenfell. Pour fouler la terre des Dunmers, il était impératif de traverser la mer intérieure qui sépare l'île  du reste de Morrowind et de Tamriel. 

Jean tangue au rythme de la houle dans sa cabine sous les ponts supérieurs. Il attend patiemment de poser le pied à Seyda Neen, pour rejoindre dès le lendemain la grande cité de Vivec. 

Il avait reçu la lettre d'un ami avant son départ qui l'avait renseigné concernant les elfes noirs et leur traditions. Traditions qui récemment, avaient officiellement changées concernant l'esclavagisme. Les peuples soumis était maintenant libre. Et cela faisaient enrager certaines grandes maisons.

En réalité, l'esclavagisme, bien qu'abolie, faisait toujours partie intégrale du système pour les maisons les plus revêches à l'idée d'abandonner leurs laquais.

Jean parcourt la lettre une dernière fois, se lève et se prépare à débarquer. Le voyage arrivait bientôt à son terme et il pourrait peut-être profiter des dernières lueurs du Soleil pour étudier la flore de la région. 

Tout à coup l'équipage s'excite, Les pas sont plus pressés, les voix traversant le planché plus tendues. Quelqu'un saute sur le pont inférieur :

-PIRATES ! NOUS SOMMES ATTAQUES !

Un premier craquement se fait entendre. L'onde de choc se propage dans le parquet jusque dans les os des occupants. 

On s'aide des murs pour ne pas tomber. Jean percevant des cris de blessés, se rue sur son bâton. Il tend la main, le touche, puis son monde explose. 

Douleurs. Fraîcheur. Noirceur.

~

Le sol ne bouge plus. Il est sur la terre ferme. Une douleur sourde se réveille sous son œil droit au fur et à mesure que le sommeil se dissipe. Il cherche son bâton, et l'aperçoit en plusieurs répliques devant lui. Il se jette en avant et le saisie, anormalement froid au touché. Il lui faut quelques secondes pour se rendre compte qu'il est en réalité dans une cage, et que son bâton n'est nulle part. Qu'il tient entre ses mains la réalité qui le contient. Réalité présentant sa porte ouverte, libérant ainsi les prisonniers.

Son compagnon de cellule, un argonien, esclave préféré des peaux noirs, lui révèle que la personne à qui ils doivent leur liberté se trouve dans la salle suivante. 

Encore étourdis, Denorsswood se meut dans l'autre pièce. Une personne vêtu d'un sombre vêtement lui tend un bâton. Ce n'est pas le sien mais celui-ci fait l'affaire.

Jean se concentre et émet une lumière apaisante tout autour de lui. Son œil dégonfla et on peut constater que les blessures de ses pairs font de même. 

Un peu plus vigoureux, il regarde la personne en face de lui. Il s'agit d'une elfe noire, une guerrière à en croire ses armes. Ce doit être elle sa sauveuse. 

Sans un mot, il lance un  coup d'œil rapide dans la salle et se dirige vers l'étagère. Très rapidement, Jean fut en possession de deux plantes qu'il mâche vigoureusement pour les recracher ensuite. Son teint repris une couleur normale.

-Soigneur et alchimiste ? Hum je vois. Je suis Naryu Virian.

-Jean Denorsswood... Que s'est-il passé ?

-Des esclavagistes. Ils ont attaqués votre bateau, l'ont abordés, recueillit les survivants et sont repartis avec leur butin, c'est-à-dire vous. 

-Comment vous avez nous trouvés ? 

-C'est une question à laquelle je ne puis répondre. Les esclavagistes sont partis livrés une "commande". C'est le moment d'agir mais je ne pourrais pas tout faire seule.

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⏰ Last updated: Sep 16, 2019 ⏰

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La Légende du Bois du Nord : Jean DenorsswoodWhere stories live. Discover now