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Lorsqu'il vit mes yeux ouvert, il eut d'abord une tête choquer, puis me sauta dessus littéralement.
Il pleura comme un bébé, pendu à mon cou.
Voir un adolescent baggareur pleurer à nouveau comme ça, me paraissait étrange.
Moi-même, je me sentais tout aussi étrange à présent.
Tout d'abord, je me sentais beaucoup plus sensible à ce qui m'entourer.
Dans mon état normal, jamais je n'aurais pleurer à la vue de quelqu'un.
Ensuite, malgrès la douleur, mon corps paraissait avoir changer.
Je me sentais plus lourd et plus léger à la fois.
Sensation contradictoire, qui me rendait curieux.
Et pour finir, je me sentais un peu perdu, vis à vis de mon identité.
Finalement, qui étais-je ? Qui devrais-je être ? Comment devrais-je me comporter, à partir de maintenant ? Que devrais-je choisir de faire, à présent ?
Les larmes de Goddy commencèrent à me mouiller le cou, sensation extêmement désagréable...
-Goddy ... bouge... dêgoutant ...
Il se redressa en s'essuyant les yeux :
-Comment ça, dêgoutant ? Est-ce que tu sais à quel point, je me suis inquiéter ? Tu es resté mort pendant trois jours ! Espece d'escroc !
Je souris malgrès moi à son insulte :
-Escroc ?
-Alors que je te retrouve enfin, tu meurt devant moi ! C'est injuste ! Ce genre de situation devrait être interdite !
-Goribiel, ne parle pas comme sa à un convalescent ! s'exclama Jeliel, les mains sur les hanches, à l'entrée de la chambre.
Elle se poussa et laissa entrer l'ange de la guérison.
Il n'avait pas changé, c'était bien le même ange que dans mes souvenirs ...
Mais à la place des pleurs et des larmes, il avait un sourire chaleureux.
-Raphael ...
-Caliel, comment te sens-tu ? demanda t'il en s'asseyant au même endroit que Jeliel occupait plus tôt.
-Mal ... à la ... gorge.
Il hocha la tête et mis ces mains sur ma gorge.
Il déploya ces ailes immense et ferma les yeux pour se concentrer.
Je sentais d'étrange palpitation dans ma gorge, mais peu à peu, la douleur dans sa totalité disparu.
Une fois tout finit, il replia ces ailes et retira doucement ces mains.
Avant même qu'il parla, je demanda d'une voix clair :
-Je peux bouger ?
Il hocha la tête, surpris.
Je commença par mes mains, mes pieds, puis ne sentant aucune douleur, je m'assis d'un coup.
Erreur, ma tête se mis a tourné rapidement...
-Doucement, tu n'es pas encore habituer à ton corps céleste. Tes cornes vont certainement te gêner un certain temps...
Par réflexe, je porta mes mains à ma tête et sentis deux cornes arrondis sur la tête.
Zut, mes cornes noirs avait repousser !
Je soupira puis dévisagea Raphael.
Par réflexe, je leva ma main et ébouriffa ces cheveux :
-Merci beaucoup, pour tes soins. Pour tout les soins que tu m'as fait depuis que je suis ici...

L'ange démoniaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant