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<<crois-tu en l'éternel ? ou alors pense tu que chaque belle histoire a une fin ? >>

alors, je répondis la réponse qui, selon moi, lui plairait.

<<je crois en la fin.
nous vivons pour mourir.>>

<<alors, tu pars du principe que notre histoire aura une fin ? >>

<<quoiqu'il arrive.>>

il lacha un rire insatisfait, mauvaise réponse. il me saisit fort le cou, m'étrangla presque, me cogna contre le mur, ses yeux dans les miens.

<<alors, lors de notre fin, j'espère te voir pleurer.

je désire te voir souillée par notre relation, je désire te voir ne vivant plus qu'à moitié.

je veux que deux ans, quinze ans, vingt ans plutard, tu te souvienne de moi comme l'unique homme que tu aimais et que tu n'aimeras jamais.

à notre indéniable fin, je veux te voir souffrir, je veux te voir suffoquante. Comme maintenant, tandis que mes doigts se resserrent autours de ton cou.
ton si léger cou qui me donne l'envie perpétuelle de t'étrangler de toutes mes forces.>>

il lâcha d'un coup mon cou afin de glisser sa main dans mes cheveux.
il tira férocement ma tête en arrière, baisa mon cou rougit par son précédent affront.

mon cou qu'il fit rougir
encore plus
à mon plus grand plaisir.

<<tu ne crois donc pas en l'éternité ? alors laisse moi t'achever que tu ai mon image encrée dans ton crâne jusqu'à ta fin et bien plus encore.
que mon souvenir s'incruste jusque dans ta tombe, jusqu'au ciel, partout où tu iras.

je veux entendre ton fantôme pleurer, je veux le voir secher ses larmes éternellement pour que tu comprennes la notion d'éternité.>>

désirante de répondre, pour une fois, je pris sa tête entre mes mains et la souvela afin de planter mes yeux dans les siens.
je fis comme lui : mes doigts glissèrent sur sa peau
et à son regard,
je vis
qu'il
était
surpris.

<<aussi surprenant soit-il, tu me dis maintenant que l'éternité existe.

mais...

peux-tu nié si je te dis que les traces sur mon cou vont doucement s'effacer ? celles-ci ne sont donc pas éternelles...

pourtant, tu estime être capable de laisser une trace éternelle dans mon crâne.

alors que, je répète, un misérable suçon-et même le tiens- ne sera plus présent dans trois jours.>>

ma caresse s'arrêta sur son cou, justement.
il fronça les sourcils, prit ma main, me retourna face au mur et coinça cette même main dans mon dos.
sûrement une punition pour avoir agis.

il souffla à mon oreille :

<<un suçon est physique, n'est-ce pas ? peux-tu, à ton tour, m'affirmer qu'un souvenir n'est pas éternel ?
soit plus ouverte, bébé, tu ne pense qu'à la petite échelle...
mais, peux-tu réellement m'affirmer que personne ne parle d'Hitler et de son passage sur cette terre alors que ce même passage doit sûrement daté d'environ 70 ans ?>>

je tentai de parler mais il me serra plus fort contre le mur.

<<laisse moi finir, ce ne serait pas juste que je te laisse t'exprimer si tu me coupe la parole.
je voulais justement parlé de cette notion d'éternité physique...
tu m'as donné l'exemple d'un suçon, c'est ça ? veux-tu faire une petite expérience ? >>

il tira ma tête par l'intermédiaire de mes cheveux afin de m'inciter à parler.

sachant que c'était une question rhétorique, je ne pris pas la peine de refuser.

<<oui..>>

il plaqua alors férocement sa bouche contre mon cou et reprit là où il s'était arrêter.
j'avais parlé de plaisir ?
cette fois, seulement la douleur était présente.
il suça jusqu'à ce que je sente le sang sous sa bouche et étrangement...
j'aimais.

je me permis la provocation et me retournai afin de le regarder dans les yeux

<<si je devais faire une estimation, je dirai que tu t'es amélioré.
ils ne seront sûrement pas éternels mais dureront évidemment plus longtemps.

je me permets maintenant de répondre.

tu m'as parlé d'une échelle plus large alors je me suis autorisée à choisir une échelle largement plus grande.
peux-tu m'affirmer qu'à la fin du monde, tous les souvenirs n'auront pas disparus ? >>

il souria

<<tu te défends si mal pour être pourtant si sûre de toi... cela me donne la rage.

mais je te pardonne parce que tu me plais, avec ton sang là où j'ai placé mes lèvres. >>

ses mêmes lèvres que je fixais, remplies , rouge de moi.

et je ne pu pas m'empêcher de l'embrasser.

toxiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant