et putain, qu'est-ce qu'on était beau
notre amour nuisible semblait fou
et putain
qu'est-ce que la folie est appétissante
la folie est belle, elle t'attrape par ses griffes
elle t'approche, aguicheuse
elle t'accroche à la vie en t'la faisant presqu...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
-
<<as-tu peur de la mort ?>>
il m'avait demandé ça lors d'une nuit, dans l'herbe du parc dans lequel nous étions rentrés un peu plus tôt par effraction. on fumait nos clopes en regardant les étoiles,la nuit était si belle.
<<hmm.. je ne pense pas. et toi ?>>
je me posai à califourchon sur lui pour le regarder réfléchir. un passe temps que j'appréciais de plus en plus.
<<j'ai peur de ne pas assez vivre avant.>>
- on ne vit jamais assez.
- certains en ont assez de vivre.
- ils n'ont peut-être pas vécu ce que tu considères d'<<assez>> pour se donner leur propre avis.
- et ils n'ont sûrement pas eu l'occasion de se créé un avis objectif de ce <<assez>>.
- ils n'ont peut-être pas essayer.
- tu ne sais pas de quoi tu parles.
- tu n'as pas l'air non plus.
- ma mère s'est suicidée, elle en avait assez vécu.
- à force de voir ta gueule tous les jours je suppose ? >>
dis-je avec un regard taquin il me regarda et son regard copia le miens. il me fit basculer afin de se trouver lui, sur moi.
<<tu ne saurais pas mieux dire bébé.>>
dit-il à son tour avant de me manger le cou.
<<peut-être aurai-je la même impression qu'elle ?>>
cette discussion prenait une tournure totalement malsaine. il me regardait, des yeux mi-interessés mi-excités. il approcha sa tête plus proche de la mienne. toujours plus proche.
<<peut-être vais-je te faire encore plus peur ? >>
dit-il.
<<effraie moi, fais moi peur, je veux tremblé. plonge dans l'inédit, dans la frustration, si l'envie te prend. je veux sentir mon cœur battre, prêt à imploser, je veux sentir ma nuque refroidir d'effroie. bébé putain, fais moi peur. >>
l'envie que je ressentais était profonde, tellement que mes mots ne réussiront jamais à exprimer ce profond désir.
<<d'accord, d'accord. promis. mais avant, calme toi... chut.. calme... comment puis-je te faire peur si tu t'y attends, hein ? >>
<<justement, surprends moi. tellement que même en m'y attendant, je reste sous le choc. >>
il emprisonna ma tête entre ses mains, emprisonna en chemin mes lèvres avec les siennes.
