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43 – « ma rage et mes regards de travers en disent long.. »



(merci à celle qui a fait ce montage , mercii ma belle ♥)



La j’ai commencer a paniquer tah sah, je lui donne des petites claques mais sans aucun résultat..

Moi – mais p*tain ! Réveille toi là wesh !

Souleyman - …

Moi – Oh !

Souleyman - …

Moi – mais n*que ta race ! Reveille toi là !

Souleyman – mddr attend je t’ai dis wesh.

Moi – connard – Ta quoi ?

Souleyman – mddr t’es mignonne quand tu panique. Rien, juste j’avais la tête qui tournait vite fait à cause du soleil qui tapait.

Moi – tout le monde a ça hmar –‘ ! Et tu savais pas le me dire nan ? Au lieu de me faire peur pour rien là !

Souleyman – mddr t’es belle sah.

Moi – ta gueule c’est bon.

Souleyman – mddr donne l’eau.

Moi – tien.

Je lui lance la bouteille d’eau et lui tourne le dos, zahma je le boudait –‘ mdddr, il m’a fait peur pour rien !

Lui – y’a quoi à matter la-bas ?

Moi – des blédars beau gosses.

Lui – ta quoi là ?

Moi – rien, je te boude.

Lui – mdddr m’enfou.

Moi – tsss.

Il rigole puis démarre.

Moi – on va ou ?

Lui – tu verra.

Je lui répond pas et repense à la boite. Je me retourne vers lui et lui sourit. Faut que je l’ai dans mon sac pour qu’il me l’a donne cette boite !

Souleyman – quoi ?

Moi – rien, ça va mieux ?

Souleyman *en me dévisageant* - oei tranquille.

Moi – Hamdoulillah alors.

Souleyman – Ta quoi dérrière la tête ?

Moi – rien, je te boude plus c’est tout.

Souleyman – et pourquoi ?

Moi – comme ça, ça sert à rien, j’ai envie de profiter tahu.

Souleyman – sah ta quoi ? T’es bizarre d’un coup.

Moi – tu te rappelle au grec quand on est partis manger à deux ?

Souleyman – oei quoi ?

Moi – et qu’on s’est enbrouiller parce que tu me disquettait t’rappelle ?

Souleyman – pourquoi tu parle de ça ?

Moi – comme ça, je peux pas ?

Souleyman – tu veux en venir ou là ? Va droit au but.

Moi – je veux la boite !

Il soupire et accelère le moteur.

Moi – doucement Souleyman.

Souleyman – ta gueule !

Je répond pas et le regard, il accelere de plus en plus et fait des dérapages, un noeu dans mon ventre, mon cœur bat à toute allure. Faut que je l’arrete avant qu’il fait un accident.

Moi – stp Souley’ ! Arrete !

Souley’ – FERME TA GUEULE Z*BI !

Je pose ma main sur sa main qui était sur les vitesses. Il regard ma mains et fait rien mais continue toujours d’accelere. Je lui sert la mains fort, il me regard vite fait puis ralentis doucement.

Souley’ – c’est bon, tire tes mains là.

Moi – ta quoi ?

Souley’ – c’est toi qui zehef !

Moi – je t’ai fais quoi ?

Il soupire et se gare. Il attrape mon visage avec ces deux mains et me fixe, je fais de même.

Souley’ – y’a que tu zehef Samira. Y’a des trucs que tu dis, pour toi c’est normale, mais pour les autres nan Samira. Tu parle toujours trop.

Moi – je t’ai juste parler de la boite.

Souley’ – tu l’a veux ta p*tain de boite ? T’es sur ?

Moi – oui.

Souley’ – après, pas la peine de pleurer moi je te le dit !

Moi – y’a quoi ?

Il lache mon visage et chipote dans la porte de son coté et en sort la boite. J’avale ma salive, je craint le pire..

Souley’ – tien.

Il l’a dépose sur mes genoux et me fixe attentivement.

Moi – pourquoi tu me fixe ?

Souley’ - …

J’ouvre la boite doucement mais surement. Des papiers de medecins, de consultation, d’analyses, de radio. Je lisais pas, je voulais pas, je regardais page par page sans lire. Je ferme les yeux, et avale ma salive. J’insipire un bon cout et reouvre les yeux et le regard.

Moi – Souleym…

Souley’ – ta gueule, lit.

Je le regard, il me regard neutre, il reste attentive sur mes gestes et expressions de mon visage trompeur.

Moi – je v..

Souley’ – ta gueule, lit.

Je respire fortement et commence à lire lentement. Dans la première feuille, ça parlait pas de lui, mais d’un Amir.. Je fronce les sourcils et continue ma lecture, je lit les autres feuilles, presque tous pareil que la première feuille, ça ne parle que du Amir qui avait des problème de cœur et tsa. Je comprenai pas. A la fin du document, y’avais une échographie.. Je comprend mieux maintenant.. Amir c’est son fils..

Je ferme les yeux, et avale ma salive, ya rabbi c’est quoi ça ? Dites moi que c’est un cauchemard ? J’ouvre les yeux, et le regard, il est toujours là à me fixer.

Moi – pourquoi tu me montre ça ?

Souleyman - …

Moi – je te parle.

Souleyman – ta gueule. C’est de ta faute tout ça.

Il m’arrache les papiers et les range dans la boite et range la boite. J’avais plus les mots pour lui parler, il était daron, et moi j’esperai porter son gosse dans le futur, hors qu’il en a déjà une qui en accoucher un malade du cœur..

Personne parlait entre nous, je pose ma tête contre la vitre et regard les petits jouer devant leurs portes.

Souleyman – tu veux manger ?

Moi – nan.

Il me répond pas et démarre. Il s’arrete devant un resto, il me demande de descend et descend. Je descend à mon tour, on rentre sans s’adresser un mot. Il commende pour lui.

Souleyman – tu veux quoi ?

Moi – rien, j’ai pas faim.

Il soupire et demande pareil que lui.

Souleyman – dit ce que ta à dire Samira.

Moi – …

Souleyman – oh !

Moi – tu veux que je te dise quoi moi ? Bsahtek je suis heureuse pour ton gosse c’est ça ? Ben nan !

Souleyman – parle bien déjà. Je t’ai jamais demander de me demander ça.

Moi – Ok.

Souleyman – tu casse les c**illes !

Moi – va demander à celle qui a accoucher de Amir de te les casser.

Souleyman – ta gueule.

Je lui répond pas, personne parle, on se fixe neutre.

Serveur – voila ! Bshatkom !

Souleyman – chokrane khoya !

Le gars il dépose les assietes, et part. Je le regard manger. Pourquoi je le kiff hors qu’il a tout les défauts du monde ?

Souleyman – mange.

Moi – nan.

Souleyman – w’Allah, tu va manger.

Je soupire et mange miette par miette.

Souleyman – c’est quoi ton soucis ?

Je lui répond pas, c’est quoi mon soucis ? C’est qu’il y’a un connard que j’aime et qui me fait esperer et qui est déjà père.

Souleyman – je te parle !

Moi – laisse-moi manger.

Il soupire et continue de manger. Une fois qu’il est finit, il s’assoie correctement et me regard manger doucement.

Souleyman – vite stp.

Moi – j’ai finis.

Souleyman – nan, finit ton assiette, ta rien manger présque.

Moi – j’ai pas faim je te dis.

Souleyman – w’Allah tu va manger la moitié de l’assiette !

Moi – pourquoi tu jure ?

Souleyman – pour que tu mange. Azy mange là. J’ai jurer.

Je mange sous le regard de Souleyman.

Moi – mange avec moi.

Souleyman – mon ventre il est plein.

Moi – je veux plus.

Souleyman – c’est bon pas grave, laisse. Vient on bouge.

On se lève, il me prend par le cou avec son bras et on va payer, il se prend du jus concentrée.

Souleyman – tu veux hajja ?

Moi – verre d’eau.

Souleyman – khoya jus d’orange 3afek !

Moi – verre d’eau je t’ai dis.

Souleyman – ta gueule.

Moi – nan Souleyman, j’aime pas trop. Donne je bois un peu du tien et c’est bon.

Souleyman – t’es sur ?

Moi – oui.

Souleyman – khoya merlish c’est bon ! Tien.

Je boit une gorger et lui donne.

Souleyman – boit encore tranquille.

Moi – je veux pas sah.

Il soupire et termine son verre de jus d’orange et dépose le verre et on part.

Moi – tire ton bras stp.

Il retire sa main et soupire. On monte en voiture et démarre.

Moi – tu me dépose chez moi ?

Souleyman – nan.

Moi – pourquoi ?

Souleyman – parce que j’ai pas envie.

Moi – t’es serieux là ?

Souleyman – oei, mais t’inquiète après je te dépose.

Moi – ah j’ai cru.

Souleyman – je te ramene dans un appartement et tu me dis si t’aime saha ?

Moi – pourquoi ?

Souleyman – je veux l’acheter et l’offrir à quelqu’un.

Moi – Ok.

Je cherche pas à savoir qui s’est ce quelqu’un, il m’a déjà briser avec son gosse, j’ai pas envie qu’il me tue.

Souleyman – c’est pour ma tante hein, elle veut venir habiter ici, elle en marre de la France.

Moi – je t’ai rien demander.

Souleyman – oei ben je te le dit m’enfou.

On arrive devant un grand immeuble à plusieurs étages, on aurait présque dit un Hlm mais là c’était plus beau, l’exterieur c’est décorer à la marocaine, c’était beau. On descend, je regard l’immeuble, c’est beau.

Souleyman – je peux ?

Moi – quoi ?

Souleyman – ça.

Il met son bras autour de mon cou et me fait avancer. On rentre à l’intérieur, on monte dans l’ascenceur et monte.

Souleyman – c’est toi qui voulait que je l’assume aussi.

Moi – moi ?

Souleyman – oei, le jour ou on s’est embrouiller au grec là, et que t’es partis et même après ta appeler Marwan, il est venu et vous vous étes embrasser et c’est là que Niro il est venus et tsa.

Je le regard choquer.

Moi – hein ?

Souleyman – fait pas bleuf, mais c’est soit moi soit Marwan Samira, c’est pas avec nous que tu va commencer à jouer.

Moi – comme tu sais ça toi ?

Souleyman – oublie pas que Marwan c’est mon sah.

Je baisse la tête, par honte, oei par honte ! P*tain je vien de me rendre compte que j’ai embrasser Souleyman et Marwan.. Je deviens quoi là ? Une p*te ? P*tain Samira, tu nous a fait quoi là ?

Souleyman – tranquille je t’en veux pas.

Moi - …

Souleyman – c’est rien t’inquiète. Ta juste de la chance que quand tu l’a embrasser, à ce moment, je m’en battait les c**illes de ta gueule, je voulais ton corp moi !

Je relève ma tête et le regard choquer. C’est quoi son but là ? Me tuer ?

Souleyman – faut dire ce qu’il y’a Samira, tshek je vais pas te mentir moi dès le debut je te voulait pour ton corp, tshek les formes que ta aussi. Mais après, avec l’embrouille au grec, j’ai pas chercher après toi, parce que je me suis dit une de perdue, dix Kardashian de retourvées tahu, c’est pour ça j’ai pas chercher à te rattraper et c’est là que je me suis dit qu’il faut que j’assume mon gosse. Mais maintenant comme on dit, la roue elle a tourner. Je te veux pour autre chose maintenant.

Moi – autre chose ?

Souleyman – oei, fait pas genre que ta pas compris.

Je le regard choquer. Il s’approche de moi et colle son front au mien, il prend ma main et la dépose sur mon cœur et me dit :

Souleyman – je veux ça.

Moi – quoi ça ? Ma poitrine ?

Souleyman – nan, ce qu’il y’a dernière.

Je me mord la lèvre, p*tain le connard, il a les mots pour me faire rêver. Il me sourit et m’enbrasse.

Moi – arréte.

Souleyman – smeh mddr.

Moi – c’est pas marrent.

Souleyman – c’est pas de ma faute si t’attire.

Moi – ta gueule. On arrive quand là wesh ?

Souleyman – il manque deux étages et c’est bon, il est lent l’ascenceur.

Moi – j’ai remarquer ça, ta le temps de faire tout un film et tu sera toujours pas arriver.

Souleyman – et sah, tu le veux toi Amir ?

Moi – c’est pas mon gosse.

Souleyman – oei mais dans le futur ?

Moi – je sais pas.

Il soupire et baisse la tête. On arrive enfin à l’étage, on sort, il ouvre la porte de l’appartement, c’était juste magnifique ! Je visite un peu, il me suit.

Souleyman – je met quel couleur ?

Moi – vert pomme et jaune citron ?

Souleyman – oei, je verrai.

Moi – c’est magnifique ! Le jour ou j’aurai mon appartement, je t’appellerai !

Souleyman – mddr arrete de rêver.

Moi – sah, c’est trop beau !

Souleyman – oei hassoul, ta finis ou ?

Moi – nan, elle est ou la salle de bain ?

Souleyman – vient.

Il me ramene à la salle de bain, c’était trop beau !

Moi – wah !

Souleyman – alors ?

Moi – je sais pas.

Souleyman – comment ça ? C’est moche ?

Moi – t’es fou ! Le mot magnifique il est trop faible pour cette salle de bain !

Souleyman – mddr, azy on bouge ou ?

Moi – oei azy.

Il referme l’appartement et on repart, on descend encore par l’ascenceur –‘.

Moi – trois ans pour arriver.

Souleyman – t’es au bled, normale aussi.

Moi – ça veut rien dire, des fois y’a des trucs ici qui sont mieux qu’en France.

Souleyman – des fois.

Je lui répond pas.

Souleyman – Samira ?

Je répond pas, et le regard.

Souleyman – ça reste entre nous.

Moi – quoi ?

Souleyman – Amir.

Moi – ta mère elle le sait pas ?

Souleyman – nan.

Moi – t’es sah ?

Souleyman – oei, je sais pas comment lui dire.

Moi – le mensonge prend l’ascenceur tandis que la véritè prend l’escaliers, c’est vrai que la véritè prend plus de temps à arriver mais elle arrive un jour ou l’autre comme on dit. Dit lui de ta bouche avant que les grosses gueules parlent Souleyman.

Il me répond pas, je cherche plus à comprendre avec lui, par peur qu’il me fasse le même coup avec son fils là. On arrive enfin au rez-de-chaussée, on sort, on monte et il démarre.

Durant toute la route, personne parlait. Lui dans ces pensées et moi dans le miens.

Souleyman – oh !

Moi – quoi ?

Souleyman – azy descend.

Je regard autour de moi, on est arriver près de chez moi. Je le lui lache un salem et descend.. Poisseuse que je suis, au même moment y’a Foued et mes zinks qui apparaient dans la ruelle..

Foued – OH C’EST QUI ? TU FOUS QUOI LA TOI ?

Je fais des gros yeux.. Samira chahade.

Foued il arrive vers moi en furie et me gifle, je lui rend pas, je suis en tord. Il demande à Souleyman de descendre, le con il descend. Ils parlent, ils crient et commencent à se battre. Je regard mes zinks en guise de « separez nan ? », mon zink Zak’ il m’attrape par les cheveux et me traiballe tel un chien jusqu’à la maison. Il me jete à l’entrée et m’enchaine de coups, je lui rend le maximum de coups que je peux jusqu’à en plus avoir la force.

Zak’ – TU NOUS A FAIT QUOI LA Z*BI ? SALE P*TE !

Il m’enchaine de coups, et une fois épuiser il me dit :

Zak’ – tu sors, je te ken sale p*te !

Il se casse, je me relève et va me coucher dans mon lit.

Sara – wesh ta quoi ?

Moi – rien, j’ai mal.

Sara – ta quoi ?

Moi – rien Zak’ il m’a défoncer.

Sara – pourquoi wesh ?

Moi – parce que je suis descendu de la voiture de Souleyman et y’avais Fooued et les zinks qui ont tourner la ruelle je crois et je me suis retrouver face à eux.

Sara – wah la poisse ! Tranquille on s’enfou !

Moi – ta gueule c’est bon. Ils sont ou les parents ?

Sara – toujours pas rentrer.

Moi – et eux, ils devaient pas être à Oujda ?

Sara – si mais ils ont eux un probleme avec la voiture ou je sais quoi et ils ont refais demi-tour.

On parle encore vite fait et m’endort. En plein milieu de la nuit, je me reveille et descend manger. Je passe devant le salon, y’a Foued seul entraine de regarder la Tv. Il me dévisage et repose ses yeux sur l’écran.

Je passe à la cuisine, mange et boit, et repasse devant le salon pour pouvoir remonter.

Foued – vient là.

Je me retourne vers lui, et le regard.

Foued – prend les sacs là, près de la porte du balcon et monte-les dans ta chambre et revient.

Je vais voir les sacs et voit que c’est la robe/caftan, avec le sac, la casquette et la sacoche que j’avais acheter, enfin qeu Souleyman m’avait acheter. Je monte le tout et reste assise sur mon lit un bon moment, je cogitai solo, pourquoi il veut que je revien lui là ?

Foued *en entrant dans ma chambre* - vient.

Je me lève et le suit, on redescend en bas au salon, il s’assois, je m’assoie à coté de lui.

Foued – on va parler bien là tahu, tu foutais quoi avec Souleyman ?

Moi – rien.

Foued – ment pas avant que je t’en colle une.

Moi – on est partit faire les magasins.

Foued – et pourquoi avec lui ?

Je répond pas, vite un prétexte là !

Foued – oh !

Moi – parce qu’il y’avais personne qui voulait me ramener, vous vous etiez partis pour Oujda et les parents pour les montagnes.

Foued – ok et d’où tu lui parle toi ?

Moi – je sais pas, depuis que j’habitait chez eux, ben depuis on est rester pote-frère quoi.

Foued – pote-frère ou gars-meuf ?

Moi – hein ?

Foued – arretez de prendre les gens pour des cons ! Vous croyez je vois rien c’est ça ? Tu me prend pour un con c’est ça ? Hassoul, je vais parler en bref parce que je sais que je vais me zehef pour rien là ! Tu vois toi et Souleyman ? Oubliez de suite ce qu’il y’a entre vous moi je vous le dit déjà ! Souleyman il reste mon pote vite fait et toi tu reste ma sœur, mais vous pouvez oublier ce qu’il y’a entre vous tahu ! Tout ce que je te dit là, je l’ai aussi dit à Souleyman croit pas, hassoul maintenant regardez-vous oulah parlez-vous, je vous tue tout les deux sans pitié ! Tu m’a comprise ?

Moi – oei.

Foued – dit moi oei ! Vieille meuf ! Azy nashave de là !

J’allais me lever, quand il dit :

Foued – de toute facon, le daron il ta trouver un mari, celui de l’autre fois, là je m’imposerai pas, j’accepterai avec plaisir.

Je me rassoie cash sur le canapé marocain, je vien de tomber de haut là. Pas ça wesh ! J’ai su esquiver une fois et c’était en France et en France j’avais des connaissances grace à Facebook, mais là je suis au bled et je connais aucune rue, et personne.. Je commence à regretter de ouf de ne pas avoir fait connaissances avec les blédards qui m’envoyer cinq messages à la minute juste pour te dire « SàlùùT ».. –‘

Foued – fait pas la choquée, tu l’a meritée ! Nashave maintenant, on est mardi là, samedi ils viennent de Tetouane jusqu’ici pour te khtob, donc le « nan » tu peux l’oublier.

Moi – t’es sah là Foued ?

Foued – fait pas la mskina là, nashave et je te parle sah.

Je lui répond pas et me lève, je remonte dans ma chambre et m’éttouffe avec l’oreiller, oei z*bi je pleurai ! Je pleurai de rage ! Cette rage en moi depuis toute petite, cette rage qui ne cese d’augmenter chaque jour, cette rage qui me forge de l’exterieur, cette rage à cause de cet homme qui me sert de géniteur !

Sara – Samira ?

Moi – Laisse-moi !

Sara – tu pleure !

Moi – nan ! Casse-toi !

Samia – vos gueules p*tain !

Sara – mais ferme la tienne meuf, ta cru que j’étais toi pour laisser ma petite sœur pleurer sale p*te ?

Samia – c’est qui que t’insulte de p*te là ? Calme tes mots Sara je dehak pas, et elle a quoi l’autre là ?

Alors là, je sais pas ce qu’il m’a pris, mais quand elle a parler de moi en me disant « l’autre », j’ai vu rouge, je me suis lever et je lui ai sauter dessus, j’ai jeter toute ma rage sur elle, c’est aussi à cause d’elle si aujourd’hui j’en suis ici ! Je lui donne des coups encore et encore, elle criait et essayait de me remettre mes coups, mais tellement que la rage en moi était forte que les coups qu’elle me donnait étaient faible.

Baba – lache là ! Samira lache !

Moi – CASSE-TOI TOI AUSSI ! C’EST QUI QUE TU TRAITE DE L’AUTRE SALE P*TE ? LACHE MOI TOI ! TU VEUX QUOI ?

Baba – PARLE MOI CORRECTEMENT JE SUIS PAS TON POTE ! ET LACHE LA ! TU T’ES CRU OU ICI ?

Moi – T’A JAMAIS ETAIT PERSONNE POUR MOI DE TOUTE FACON ! TA JAMAIS FAIS TON ROLE DE PERE AVEC MOI ! APRES TU ME TRAITRE DE GARCON MANQUER ? C’EST DE TA FAUTE SI JE DERAPE ! J’AI JAMAIS EU D’AFFECTION ET D’EDUCATION PATERNELLE ET TU VEUX QUE JE RESTE UNE FILLE FAIBLE ? LA VIE C’EST PAS UN KIWI ! LACHE MOI LA ! JE VAIS LA FINIR CETTE P*TE !

Il m’en colle une d’une puissance que je ne serai vous décrire, je lache le cou de Samia et le regard. Il me regard avec haine, une haine tellement noire que le mot haine est faible pour décrire sa haine envers moi..

Foued – azy Samira va dormir. Baba va dormir aussi.

Baba – tu t’es pris pour quoi pour me parler comme ça toi ?

Moi – quoi ? Je me suis prise pour Samira ***** ! Y’a quoi ? T’aime pas qu’on te dise la vértié en face, et toi quand tu dit la vérité en face aux autres, t’aime bien hein ? Tu va faire quoi maintenant ? Me marier à Aymen et puis ? Croit pas que tu t’en débarassera de moi comme ça, moi je te le dis !

Baba – c’est des menaces ça ?

J’ai a peine voulu répondre, qu’il me gifle encore une fois d’une puissance plus forte que le premier coup. Il sort de ma chambre, Yemma me regard en pleurant puis part à son tour, Foued me regard avec haine, mes zinks avec pitié, Samia avec choque –‘, et Sara pareil aue Samia.

Foued – pourquoi tu fais du cinéma là ?

Moi – tu veux quoi toi là ?

Mourad – stop ! Allez dormir ! Foued bouge et vous aussi ! Samira vient ! Sara, Samia dormez et pas de bagarre je dehak plus là ! Y’a des limites !

Mon frère Mourad me prend par le bras et m’enmenne dans sa chambre, il referme la porte de sa chambre à cléet me dit :

Mourad – maintenant, dort ici ! Tu peux plus sortir maintenant, et fait encore une connerie de travers, je te ken sur place et je dehak plus la vie de moi !

Moi – ta gueule.

Je m’allonge sur son lit deux places et lui tourne le dos. Il s’allonge à coté de moi, il m’enbrasse la joue et s’endort. Le lendemain, on entend des Youyoutes prevenant d’en bas. Je me reveille.

Moi – Mouraad !

Mourad – mmmh ?

Moi – la clé de ta chambre, je vais sortir !

Mourad – nan, tu sors pas ! Dort !

Moi – mais y’a des youyouyou en bas.

Mourad – waaah !

Il se lève, s’étire et on sort. On descend en bas, et j’apercois Yemma et mes tantes pleurer, j’ai pas compris, je rentre dans le salon et au milieu, y’avais Yanis tout heureux et …

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Where stories live. Discover now