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72. – « connard ? Mot trop faible pour te définir. »



(mercii encore à Nehel Boouk pour son magnifique montage .)



Souleyman – rien, les gars qui avait pris le sac, ils étaient comment ?

Moi – je sais plus.

Souleyman – me l’a fait pas à moi et dit moi z*bi !

Moi – bonne nuit Souleyman.

Je lui raccroche à la gueule et me rendort. Si j’avais su p*tain..

Le lendemain je me reveille normale, je me douche, m’habille, mange et accompagne ma mère chez la mère de Yanis. Elle habitait près de nous donc tranquille, on arrive cinq minutes, on sonne et monte. Elle nous ouvre la porte et nous fait rentrer. On la salem, et on s’installe dans le salon. Ma mère et elle, elles parlaient de tout et de rien.

Yanis – salem Alaykom !

Sa mère – t’étais ou toi ?

Yanis – chez moi, j’avais oublier yemma w’Allah !

Sa mère – tout le temps t’oublie toi ! Tout le temps !

Yanis – c’est pas la fin du monde non plus, Khelti sava ?

Yemma – Hamdoulillah et toi ?

Yanis – Hamdoulillah aussi. Y’a quoi à manger ?

Sa mère – va voir à la cuisine.

Il se casse à la cuisine, ma mère elle me dit :

Yemma – ta vue lui, comment il est hnine, toi tu me ramène weld qui frappe les femmes. Fallait choisir Yanis, il est mieux en plus on le connait depuis longtemps.

Moi – c’est bien –‘.

La mère de Yanis – qu’est ce qu’il y’a encore ?

Yemma – walo, elle va me hbeul hadi (cella) !

La mère de Yanis – qu’est ce que ta fais encore ?

Moi – rien, c’est elle, elle aime plus Souleyman, c’est de ma faute comme par hasard. Tss.

Yemma – je suis pas ta copine moi ! Parle nishene (bien) !

Moi – j’ai rien dit de mal, pourquoi tu va raconter ma vie à toute tes copines ?

La mère de Yanis - moi je suis sa copine moi ? On se connait depuis qu’on est en France, ta mère c’est comme ma sœur, donc c’est normal benthi.

Yanis – SAMIRA VIENT VOIR !

La mère de Yanis – va voir ce qu’il veut le hmar, s’il te dit fait moi à manger, revient. Tu lui fais rien du tout.

Je répond pas, et bouge à la cuisine. Elle m’énerve ma mère à le dire à tout le monde.

Moi – tu vuex quoi là ?

Yanis – déjà ferme ta gueule, je suis pas ton pote saha ? Assied toi deux minutes.

Moi – tu cherche quoi là ?

Yanis – rien, assied toi et ta gueule un peu.

Je soupire et m’assois en face de lui, il prend son phone et fait je ne sais quoi avec puis me le tend.

Moi – quoi ?

Yanis – c’est Leila ta belle-sœur. Tien.

Je lui prend le phone, et le met à mon oreille, sa sonne plusieurs fois puis ça décroche.

Leila – Yanis ?

Moi – nan c’est Samira, qu’est ce qu’il y’a ?

Leila – vient à la maison stp Samira..

Moi – pourquoi tu pleure là ? Y’a quoi ?

Leila – vient stp..

Elle me raccroche à la gueule la connasse. Je rend le phone à Yanis et fixe la table deux bonnes minutes, je suis sur que c’est en rapport avec Souleyman p*tain.

Yanis – oh je te jacte !

Moi – quoi ?

Yanis – bouge, je te ramène.

Je lui répond pas et me lève, on allait sortir quand ma mère nous interromp, j’avais oublier qu’elle était ici.

Yemma – vous allez ou ?

Yanis – je te l’emprunte, je vais chercher un truc et je reviens t’inquiète.

Yemma – vous revenez quand ?

Yanis – vers le soir je crois, un truc comme ça.

Yemma – vous allez faire quoi encore ?

Yanis – walo, je te l’a prend juste, tu me connais depuis petit khelti.

Yemma – d’accord, mais pas après 20 heure, je serai encore là normalement.

Yanis – tranquille.

On sort, il me ramène chez Leila, et part je ne sais ou.

Yanis – quand tu rentre, appelle avec le phone de Leila et je viens.

Moi – Ok.

Je monte chez Leila, c’est Sara ma cousine qui m’ouvre la porte..

Moi – y’a quoi ?

Sara – je vais pèter un cable p*tain ! C’est quoi ce mari que ta toi aussi ?

Moi – ta gueule, y’a quoi ?

Sara – rentre et tema ça de tes yeux.

Je rentre et c’était comment dire ? Le bordel tah sah, pleins de trucs casser par terre, la table retourner et tsa. Khelti Fatima elle était assied sur le canapé et pleurait avec Leila à ces cotés.

Moi – Salem Alaykom.

Leila elle se jete sur moi et me supplie à faire je ne sais quoi, j’avais rien compris.

Moi – calme toi stp, et y’a eu quoi ici ?

Leila – on s’enfou de ce qu’il s’est passé ! Appelle Souleyman stp et demande lui de revenir, il va faire une connerie w’Allah ! Et il risque de clamser ou d’une éternité de taule ! Prend mon phone et va à la cuisine et appelle-le stp !

Je comprenai rien à ce qu’elle disait, si je comprenai ce qu’elle disait mais je voyais pas ou elle voulait en venir mais j’accepte quand même. Je prend son phone et bouge à la cuisine. Je l’appelle,il répond pas. Je le rappelle en inconnu, il répond enfin.

Souleyman – allo ? Ta trouver gros ?

Moi – c’est moi.

Souleyman – hein ? C’est qui là ?

Moi – Samira.

Souleyman – tu veux quoi toi ? Azy salem.

Moi – raccroche pas stp !

Souleyman – je suis occuper là, après je te rappelle.

Moi – nan, vient stp.

Souleyman – nan je suis occuper z*bi !

Je savais d’avance que j’allais pas le faire venir avec un « stp », il me fallait un autre plan.

Moi – w’Allah Souleyman c’est urgent là. Stp.

Souleyman – ta quoi là ? Y’a quoi d’urgent ?

Moi – vient stp, je vais me faire opérer dans une demi-heure, vient stp. J’ai besoin de toi w’Allah.

Souleyman – c’est quoi ces bails là ? T’es ou là ?

Moi – vient et je t’explique tout. Je suis à l’hopital *****, 3éme étage, la première chanbre prés de l’ascenseur.

Souleyman – z*bi ta quoi ? Azy j’arrive dans dix minutes, je suis là !

Il me raccroche à la gueule, alors là je venais de capter quej’avais inventer un mensonge, et que s’il voit que c’est pas vrai, il va me taper un cable. Pas le temps pour les regrets. Je sors de la cuisine.

Leila – alors ?

Moi – j’arrive.

Je sors de chez Khelti et court jusqu’à l’arret de bus, au moment ou j’arrive à l’arret de bus, le bus il est arriver. Je le prend et je descend quelques arret plus tot. Je descend devant l’hopital et monte au troisième étage, et me met dans un coin. Dix minutes après je ‘entend sortir de l’ascenceur.

Souleyman – z*bi, elle va me hbeul elle aussi !

Marwan – tranquille mec, on a le temps pour l’autre. Va voir ta femme d’abord.

Je sors de ma cachète et les suit, j’étais dérrière eux, je ratrape doucement Souleyman par le bras, il se retourne et me mate.

Souleyman – tu fais quoi là ?

Je fesais zahma une tête de fatigué.

Moi – Marwan tu peux nous laisser stp ?

Marwan – oei tranquille, azy je t’attend en bas Souley.

Souleyman – oei azy, ta quoi là ? Wesh tu fais peur là !

Moi – vient on sort dehors, devant la porte.

Souleyman – oei azy.

On prend l’ascenceur et on redescend en bas, y’avais un silence de ouf, moi je jouais mon rôle de malade et lui il me dévisagait bizarrement. Une fois en bas, on marche encore un peu, et je m’assois sur un banc, il s’assoit à coté de moi et le dévisage.

Moi – ça va ?

Souleyman – et toi ?

Moi – oei, t’étais ou ?

Souleyman – nulle part, t’a quoi ?

Moi – pourquoi tu fais ça ?

Souleyman – quoi ?

Moi – prend moi pas pour une conne Souleyman, t’a quoi ? Pourquoi t’étais zehef la tentot ?

Souleyman – si je suis venue là, c’est pas pour parler de moi mais de toi. Ta quoi ? C’est quoi cette histoire d’opération ?

Moi – y’en a pas, je voulais te voir c’est tout.

Il souffle un bon coup et passe ces mains sur son visage et soupire un « z*bi » puis se lève et se casse. Je me lève et le rattrape.

Souleyman – lâche-moi là ! J’ai pas ton temps là ! Nashave, rentre chez ta mère !

Moi – nan, je dois te parler.

Souleyman – moi j’ai rien à te dire, donc nashave de là ! Je me retien de pas t’en coller une w’Allah, donc nashave avant que je regrette mon geste.

Moi – nan, je te suit je m’enfou.

Il m’attrape par la machoire et me dit :

Souleyman – je repète pas deux fois, rentre chez ta mère et me les casse pas là.

Il me lache violamment, je tombe sur la pelouse sur le coté, cette fois-çi je me suis pas relever, nan je suis rester assise par terre et je le fixe.

Souleyman – relève toi là ! Je te ramène chez ta mère.

Moi – casse-toi c’est bon. Je rentre avec mon gars.

Souleyman – ferme ta gueule, ton zemel je sais qu’il existe pas donc ta gueule, et bouge là. Me zehef pas.

Moi – laisse-moi c’est bon. J’étais juste venu t’aider c’est tout mais monsieur il veut faire le boss, ben casse-toi c’est bon.

Souleyman – oei ta gueule, et relève toi là.

Moi – nan nashave c’est bon là.

Souleyman – hecheik, fait moi plaisir et relève toi là.

Moi – pourquoi je devrai te faire plaisir si tu me fais pas plaisir toi ?

Souleyman – c’est bon, on parle si tu veux, azy relève toi là.

Moi – ben vient t’assoier à coté de moi, on s’enfou des gens.

Souleyman – je suis pas un blédard moi saha ? Mddr, azy vient je t’enmene dans un parc.

Moi – hleuf w’Allah tu fais pas de faux plan ?

Souleyman – w’Allah !

Moi – relève moi.

Souleyman – gamine va !

Moi – nan, je suis une princess, la preuve tu me relève.

Il rigole et me tire vers lui et me fait un bisou sur la joue.

Souleyman – pourquoi tu rougie ? 

Moi – même pas vrai.

Souleyman – mdr azy bouge ton gros boule.

Moi – ta gueule.

Il rigole et on va vers sa voiture, y’avais Marwan sur le capot de la voiture entraine de sms avec je ne sais qui.
Souleyman – azy, on bouge.

Marwan il relève sa tête et me dévisage.

Marwan – elle va ou cella ?

Souleyman – avec moi, je reste avec une demi-heure et puis on va.

Marwan – tu saoule la vie de moi ! Moi je nashave solo !

Souleyman – t’es sah ou quoi là ? Wesh après, tranquille on a le temps comme ta dis la taleur. Déconne pas toi aussi wesh !

Marwan – z*bi pour une meuf !

Souleyman – ta gueule, c’est pas n’importe qui donc ta gueule, et azy moi j’ai rien dit quand tu m’a laisser en plan pour l’autre nymphes hein !

Marwan – waah, azy c’est bon. Tss.

Moi – si t’es pd, dit le moi cash comme ça c’est régler.

Souleyman – ptdr ta gueule toi.

Marwan – tu parle à qui ? Parle bien, la femme à Souley ou pas, je m’entape tahu ! Et c’est pas question de pd là, mais question de v..

Souleyman – azy Marwan ta gueule.

Marwan – oei, je conduit.

Souleyman – azy.

Souleyman il monte coté passager, moi je monte derrière, il fout le seum Marwan tshiip.

Marwan- je vous dépose ou ?

Souleyman – parc près de chez l’autre là.

Marwan – tu pars en c**illes w’Allah.

Souleyman – ta gueule.

Il lui répond pas et démarre. Il nous dépose à l’entrée d’un parc, on descend et il démarre. Souleyman il parlait pas et avance, je le suit tel un toutou –‘. Il s’assoie sur un banc, je fais de même.

Souleyman – parle.

Moi – ta quoi ?

Souleyman – rien. Dit tu veux quoi.

Moi – t’es skyzo w’Allah, sa se soigne tu sais ça ?

Souleyman – c’es bien. Parle là.

Moi – je suis passé chez toi et y’avais un bordel de ouf, et Leila elle m’a demander de t’appeler et voila.

Souleyman – c’est bien.

Moi – ta quoi sah ?

Souleyman – hier tu m’a bien recaler quand je t’ai demander service, maintenant dit toi que c’est de ta faute tout ça. Je vais bientôt tomber de toute façon, et ça serait pas question de mois mais d’années.

Moi – dit pas n’importe quoi..

Souleyman – ta voulu que je parle, ben je parle. Mon gosse il doit se faire opérer et z*bi j’ai même plus d’argent pour payer son opération tah khra là ! Et je dois une forture à un autre gars, il m’avais avancer de l’oseille pour payer la première opération tah Amir.

Je lui répond pas et le laisse parler.

Souleyman – w’Allah si je t’ai demander service c’est que toi je sais que je peux te faire confiance les yeux fermer w’Allah, même Marwan je lui ai pas demander ça. Mais tranquille, je passe au niveau supérieure d’ici demain. Et le bordel qu’il y’a eu chez moi, c’est des gars au gars à qui je dois de l’oseille qui ont foutus zbeul ! Mais t’façon je vais me venger et je me taille d’ici. Tien.

Il enlève sa bague et se retourne vers moi, je le fixe, je comprenai pas ou il voulait en venir w’Allah.

Souleyman – refait ta vie avec un autre Samira, je sais plus t’assumer, smeh w’Allah. N’brik.

Il met sa bague dans la paume de ma main, m’enbrasse le front et part.

Moi –attend stp.

Il se retourne vers moi et me prend dans ces bras.

Moi – me lève pas comme ça stp.

Souleyman – je te laisse pas, je t’aide juste à avancer. Avec moi, tu fais que reculer Samira. Garde toujours ta fiértè et te laisse pas marcher dessus, reste comme t’es. Tu mérite mieux w’Allah, j’assure pas moi.

Moi – je m’enfou de reculer, tu va ou ? Tu va faire quoi ? Je veux pas te voir derrière les barreaux moi.

J’éclate en sanglot, première fois que je pleure en public p*tain. Il me sert contre lui et m’enbrasse les cheveux.

Souleyman – pleure pas pour moi z*bi, tu mérite mieux w’Allah. Si on m’aurai dit que je te laisserai à un autre, w’Allah que j’aurai pas cru, mais là je suis obliger. Je fais ça pour ton bien w’Allah. Smeh hbiba.

Moi – stp.

Souleyman – je peux w’Allah, tema refais ta vie avec Marwan, Yanis ou même Hamza (Niro), je t’en voudrai pas w’Allah. Je te fais confiance, fait belek à toi.

Moi – connard.

Souleyman – traite moi-même de tahane, merlish. Vient je te ramène. Arrète de pleurer stp.

Je me dégage de lui, essuit mes larmes et me casse vers l’arret de bus. J’étais trop conne à le croire p*tain. Première fois que je me sent pièger p*tain. Je m’assoie à l’arret de bus, il s’assoit à coté de moi.

Moi – casse-toi connard.

Souleyman – connard c’est faible pour me définir, je sais ça. Je vais te laisser ici moi, fait belek à mon fils, à ma mère et à ma sœur.

Il me fait un bisou sur la joue et se taille. Oei ta raison, le mot « connard » il est trop faible pour te définir. C’est donc ça ? C’est donc ça le fait d’aimer ? En mattant des films d’amour où tout se finissait par « et ils eurent beaucoup d’enfants et vivent heureux », je me disait les gens qui disait « aimer rime avec souffrance », je les comprenai pas, mais maintenant si. Pire que connard que lui, y’a pas w’Allah, tout ce que j’ai fais pour sa gueule et maintenant je suis là, seule à regretter. Moi qui disait sans cesse « pas le temps pour les regrets », ben maintenant j’ai toute une vie devant moi pour regretter.

Je rentre chez moi morte intérieurement, y’avais que Bilel et Yanis dans le salon. Je passe pour aller me chercher à manger.

Bilel – t’étais ou ?

Moi - je sais pas.

Yanis – je l’avais déposer chez sa shab, tranquille.

Bilel – pourquoi t’a pleurer là ?

Je m’arrète de marcher et me retourne vers lui, il parle lui en plus.

Moi – tu parle à moi là ?

Bilel – fait pas la grande, je parle à toi, y’a quoi ?

Moi – y’a que FERME TA GUEULE ! TU ME DEMANDE POURQUOI J’AI PLEURER MAIS Y’A QUELQUES JOURS, TU M’A FAIT LE PLUS GROS COUP DE P*TE QU’UN FRERE PUISSE FAIRE A SA SŒUR ! T’ES QU’UN CONNARD COMME L’AUTRE ! MEME LE MOT CONNARD IL EST TROP FAIBLE POUR VOUS DEFINIR TOUT LES DEUX !

Pas un mot de plus, que je me retrouve à terre avec Bilel sur moi, à me rouiller de coups. Yanis il le sépare de moi et le jete sur le canapé.

Yanis – wesh t’es sah ou quoi toi là ? Azy reste tranquille là !

Bilel – ferme ta gueule et casse-toi ! Je vais la finir cette p*te ! Bouge de là !

Yanis – tu finis rien du tout ! Nashave de là ! Samira, bouge dans ta chambre.

Je me relève et sans parler je me casse dans ma chambre. Pourquoi j’ai pas des frères comme Sara ma cousine ? Des frères qui tapent jamais et t’écoute pour t’aider ou pour te crier dessus pour que tu comprenne seulement. Pourquoi c’est toujours le contraire chez moi ? Et puis ! C’est la vie à ce qu’il parait. 

J’avaisz trop mal, il m’avait pas rater. Je finis par m’endormir sur ces mots jusqu’à ce que ma mère vient toque à ma porte. Je me lève difficillement, j’ai surement des bleu, mais ça me fessait pas trop mal sauf si je touche, j’avais surtout mal à l’œil, ça me piquait. J’ouvre à ma mère, elle me dévisage.

Yemma – qu’est ce qu’il y’a encore ?

Moi – rien, Bilel il m’a frapper.

Yemma – cheh fik (bien fait pour toi). Vient manger

Je lui répond pas et part à la salle de bain, je me met de la crème autour de mon œil et les rejoind pour manger. Y’avais la mère de Souleyman, Leila, Samir, ma cousine Sara et mes cousins Ahmed, Samad et Nasser. Y’avais mes frères aussi et Yanis avec.

Je salem personne et m’assoie. J’étais dans un autre monde, nan j’étais pas dans un autre monde, j’étais plutôt encore mentalement au parc avec Souleyman et me refais toutes les paroles dite.

Khelti Fatima (la mère de Souleyman) – Samira benthi, tu sais pas il est ou Souleyman ?

Moi – je sais pas, je sais plus.

Khelti Fatima – malek (qu’est ce que ta) ?

Y’a que je suis une p*tain de conne.

Moi – rien.

Sans y preter plus attention, ils mangent. Moi je mangai sans manger, w’Allah j’étais ailleure, j’étais dans ma bulle.

Ahmed – mange toi là.

Moi – ta gueule.

Ahmed – tien, mange là.

Moi – nan, je suis malade.

Ahmed – ta quoi ?

Sans lui répondre, j’accours vomir dans les toillettes. Il vient et me tient les cheveux. Je me rince la bouge et le visage, et me remet de la crème sur mon œil.

Ahmed – ta quoi ? T’es enceinte ?

Moi – nan, t’es fou.

Ahmed – ben ta quoi ?

Moi – rien, t’inquiète. Je suis malade je t’ai dis.

Ahmed – va te reposer alors.

Moi – c’est ce que je vais faire, merci.

Ahmed – normale, t’es ma cousine. Azy avance devant moi.

Moi – je suis pas un bébé rooh.

Ahmed – t’es pire !

Je rigole, y’a que lui pour me faire rire quand il faut pas.Je rentre dans ma chambre et m’allonge. Il me suit –‘.

Moi – c’est bon, tu peux partir hein.

Ahmed – nan, il me saoule. J’aime pas rester avec la famille moi, j’aime bien rester solo.

Moi – oei moi aussi, j’aime pas quand y’a trop de présence autour de moi.

Ahmed – ta tout compris. Azy bouge un peu on matte un film. Ta pas de tv ? T’es sah là ?

Moi – nan j’ai pc, y’a You Tube.

Ahmed – azy prend-le, je te fais un bête de film, tu va keaffer.

Moi – azy.

J’avais même pas envie de matter un film, mais c’était juste pour lui faire plaisir. Je prend le pc qui était en bas de mon lit, et l’ouvre. Je lui met You Tube et lui donne.

Ahmed – ta quoi là toi ?

Moi – rien wesh.

Ahmed – si y’a hajja, Souleyman il ta lacher ?

Moi – nan.

Ahmed – ben ta quoi ?

Moi – ben rien, je suis juste malade.

Ahmed – oei ok. Azy j’arrive moi.

Moi – Ok.

Ahmed – ok moi pas gamine.

Moi – j’ai deux ans de moins que toi hein.

Ahmed – oei ben y’a quand même une grande différence.

Moi – mentalement je pense pas.

Ahmed – mddr azy j’arrive moi.

Il sort de ma chambre, mes pensées diriger vers Souleyman, il est où là ? Il fait quoi ? Il va faire comment pour trouver de l’argent pour son fils et rembourser le gars ? Milles et une question sans réponse. Une demi-heure plus tard, Ahmed il revient, il me lance le sac qu’il avait à la main. Y’avais des haribo et des chips.

Ahmed – je t’ai acheter ça pour que tu déprime bien mdr.

Moi – je déprime pas.

Ahmed – prend moi pas pour un con.

Il s’assoit à coté de moi et me prend le pc et cherche sur You Tube son film.

Ahmed – ah oei, j’ai oublier de te dire. Souleyman il vient de m’appeler.

Moi – c’est bien.

Ahmed – il m’a raconter en viteuf la story. Tu va faire quoi là maintenant ?

Moi – manger des haribo.

Ahmed – déprime pas aussi, si vous étes fait pour ére à deux, il reviendra comme on dit mais n*que pas ta santé pour ça. Tout c que tu peux faire là, c’est l’aider.

Moi – je veux pas de mort sous ma conscience.

Ahmed –qu’est ce que tu bave ?

Moi – si je vous dit c’est qui les gars, ben vous allez les tuer c’est sur.

Ahmed – wesh t’es ouf ou quoi ? On va juste leurs redemander le sac gentillement, et s’il le faut, on utilise la manière forte mais pas de mort.

Moi – je te crois pas.

Ahmed – tu me fais pas confiance ?

Moi – nan. Tema t’habite à Lyon et tu connais tout les coins d’ici, c’est pas normale ça donc faut craindre le pire avec toi.

Ahmed – chaque week-end je descend sur Paname donc normale que je connais. C’est pas parce que je vien pas passer dire bonjour que je descend par sur Paname. Oei ou nan ? Tout ce que ta à faire c’est me dire c’est qui les gars, le gars que t’avais vu, il te paye 3 milles euro, t’aura assez pour payer l’opération du fils à Amir, et payer un peu la dette qu’il doit Souley au gars, et si tu nous ramène le sac, il te paye le prix que tu veux, et puis voila, tu continue ta vie normale w’Allah.

Moi – c’est trop risquer.

Ahmed – ta juste l’impression. Je te force pas Samira mais même s’il ta lacher Souleyman, rend lui service, met toi à sa place deux minutes, tema, imagine ta un gosse qui est entraine de froler la mort ? Souleyman il t’en voudrai à toi, parce que c’est à toi qu’il a demander de lui rendre service.

Moi – je lui ai rien demander moi.

Ahmed – c’est toi qui lui a proposer de l’aider nan ? Ben assume tes paroles un peu.

Je lui répond pas tourne ma tête vers la fenetre.

Ahmed – pleure si tu veux.

Moi – nan, sors.

Ahmed – comme tu veux.

Il sort en fermant la porte derrière lui. Une fois la porte fermer, j’éclate en sanglots, w’Allah il m’a rendu faible Souley, y’a quelques années j’étais même pas comme ça, il m’a murie ? Nan je dirai plutôt qu’il a détruite ma carapace dont j’ai pris toute mon enfance pour la construire.

Sara – Samira ? Qu’est ce qu’il y’a ?

Moi – rien, sors. Laisse-moi.

Sara – nan, dit y’a quoi ! Pourquoi tu pleure ? C’est Souleyman ?

Moi – TA GUEULE ET SORS !

Sara – t’es sah là ? Azy azy.

Elle se casse, si elle a cru que j’allais la rattraper et lui demander de rester, ben elle a qu’a toujours rêver. Ta Samir qui rentre, je me retourne et séche mes larmes, j’ai pas envie qu’il dise à Souleyman je sais pas quoi.

Samir – Samira ? Sava ?

Moi – oei.

Samir – t’es sur ?

Moi – oei.

Samir – sah ta quoi ?

Moi – je suis malade c’est tout.

Samir – t’es sur ?

Moi – oei.

Samir – c’est pas à cause de Souley ?

Moi – m’enfou de sa gueule.

Samir – c’est ce que tu dis, mais pas ce que tu pense. Sah oublie-le w’Allah, ça va te faire plus de mal qu’autre chose si tu l’oublie pas maintenant.

Moi – m’enfou de sa gueule je t’ai dis.

Samir – continue à tout garder pour toi, mais après ça va te bouffer de l’interieur w’Allah.

Moi – c’est bien.

Il soupire puis se casse. Bon débara. Je me lève et ferme la porte à clé comme ça y’a plus personne qui me dérange et va me rallonger. Quel est l’idiot qui à dit que l’amour est rose ? Quels sont les cons qui ont inventer « et il vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » à chaque fin de film ? Quel est l’imbécile qui à dit que l’amour c’était beau et facile ? Qui m’a dit tout simplement de rentrer dans ce cercle vicieux ? Qui ? Pourquoi j’ai pas écouter mon père ? Pourquoi j’ai fuguer ? Pourquoi çi, pourquoi ça, ect.. Oei la j’ai toute le temps de ma vie pour regretter toute acte et parole comise avec le connard..

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant