Les fils d'or

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A l'aube de ma triste vie 

Seul, les yeux fermés, sur mon lit 

Je rêve ; de mondes colorés 

Aux douces lueurs enchantées,

D'êtres aux fines ailes dorées.


Dans ces cieux, chantent des oiseaux 

Au plumage flamboyant, chaud. 

Les larmes gelées des ruisseaux 

Inondent de vertes collines 

Où grandissent des capucines.

 

Le jour, le soleil étincelle. 

Les portes des merveilles scellent 

Les fils d'or des rêves enfouis. 

L'air froid brule ma peau rougie, 

Et réveille mon pauvre esprit.  


Tandis que les heures défilent, 

Je m'habille, m'apprête et file 

Vers ma morne et grise routine. 

Mon dernier et unique espoir : 

Retrouver mes mondes et le soir. 

A l'aube de la vieWhere stories live. Discover now