Chapitre 20.

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Ils se regardèrent intensément durant de longues minutes. Leur respiration ne faisait qu'une, leur souffle était rapide.
Tous deux étaient là, ils se lançaient des regards remplis de désir.
Il se leva, s'approcha d'elle. Sa main parcouru son corps, suivant ses courbes. Il fit tomber sa robe à ses pieds. Son souffle chaud dans son cou, il y déposait des baisers.
Elle, prise dans un élan, passa ses mains derrière le dos du bel homme aux yeux azurs, elle retira son t-shirt qui finît a leurs pieds, aux côtés de la robe. D'un revers de la main, il fit descendre la bretelle de son soutien-gorge, de l'autre il le dégrafa. Il passa ses mains le long des hanches de la belle brune, ce qui la fit frissonner. Il remonta plus haut et déposa des baisers dans son cou, descendît sur ses épaules, passa par sa poitrine, longea ses formes. Elle prit la main de son mari dans la sienne pour l'arrêter. Il ne comprit pas le geste de sa femme.
- Ça ne va pas ? Demanda t-il en s'écartant d'elle déçu.
- Si tout va bien mais Fred ?
- Dis moi tout Alice, dis moi ce qui te tracasse.
- Tu... tu en as vraiment envie ? Tu as vraiment envie de finir ta vie avec moi ? Qu'on ai des enfants ensemble ?
- Chut Alice, chut, tout va bien. Ne poses même pas ces questions et ne te les posent plus. La réponse est oui, évidement que j'en ai envie. Alors laisses toi faire...
Il reprit alors ses caresses, ses baisers, il allongea sa femme sur le lit, la déshabilla complètement et lui même par la même occasion. La nuit fût courte pour les deux amoureux. Courte mais remplie de tendresse.
Deux semaines plus tard l'état du commandant avait évolué. De plus en plus de souvenirs refaisaient surface grâce à Alice qui lui en racontait sans cesse. Le couple était redevenu comme avant, comme si rien ne c'était passé.
Un matin alors que Fred emmenait son fils à l'école, pour la première fois seul depuis son accident tout lui était revenu, absolument tout. Il passa chez le fleuriste, acheter des roses blanches pour sa femme, il voulait lui faire la surprise.
- Alice, Alice cria t-il en entrant dans la maison.
- Ne cries pas Fred je ne suis pas sourde dit-elle en venant l'embrasser.
- Dis moi Alice, ta meilleure amie de primaire elle s'appelait Marie ?
- Oui mais Fred je... je ne te l'ai pas rappelé.
- Et... et ta première fois c'était avec Jérôme ? Ce connard de légiste ?
- Oui mais, comment tu te...?
- J'ai retrouvé la mémoire Alice, je l'ai retrouvé...
Il prit sa femme dans ses bras et l'embrassa.

— Un an plus tard. —

- Doucement Paul, doucement déclara Fred à son fils.
- Oui papa dit Paul en rentrant à tout allure dans la maison. Mamannn cria t-il en courant vers sa mère.
- Paul ! Je t'avais dis de ne pas crier ! Le gronda son père.
- Il n'y a pas de mal Fred, ne t'inquiètes pas, tout va bien. Elle dort dans sa chambre avant que tu ne me poses ta question et je crois que d'ailleurs, elle est réveillée dit-elle souriante. Je vais la chercher.
Elle disparut dans les escaliers pour revenir quelques minutes plus tard avec, dans ses bras, une jolie petite fille aux yeux verts comme sa maman.
- Je crois que mademoiselle Marquand veux faire un câlin à son papa dit la juge en tendant le bébé à son père.
- Et bien alors ma puce, on veut faire un câlin à son papa ?
Le couple avait eu leur petite fille, une petite Adèle il y a maintenant deux mois. Pour le plus grand bonheur de Fred, sa fille ressemblait trait pour trait à sa maman.

FIN.

Quand rien ne va plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant