7 - Akamaru le champion de karaté

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Je fus réveillé par un souffle sur ma nuque. Sasuke me tenait fort contre lui, m'empêchant tout mouvement. J'avais la sensation d'être un doudou pour lui. J'étais incapable de faire le moindre geste. Tant pis, je vais devoir attendre que monsieur daigne me lâcher. Les minutes défilèrent, et je me faisais bien chier alors je décide de passer mes doigts sur son visage, redessinant ses traits. Il grogna, se frotta le nez avec sa main et me tourna le dos. Liberté !!!

-Dans le genre collant, marmonnais-je.

Je me lève d'un bond et m'apprête à sortir lorsqu'une idée sublime passa dans mon petit cerveau. Je ricane et m'approche de mon sac, en sortant une belle petite boîte de feutre tout neuf. Mon Sasu-chou, je vais te refaire le portrait d'une façon bien différente de d'habitude. Une fois mon œuvre finie, je descends les escaliers quatre à quatre. Kiba se trouvait en bas, avec une expression qui me donna des frissons.

-Hin hin hin...

-Kiba, ça va...

-Oui, pourquoi ?

-Tu... tu as ta tête des grosses conneries.

-Ma quoi ?!

-Oublie. C'est quoi ton plan ?

Il me prit par la main, ce qui confirme mon hypothèse : il m'attendait pour que je fasse ça grosse connerie avec lui. Je remarque alors le sceau plein de ver de terre qui tenait en main. Nous arrivâmes devant le petit pavillon qui servait de résidence à nos trois tarés de sensei. Il me montra son sceau et s'exclama.

-On va en renverser le contenu sur eux.

-Sadique...

-Tu veux le faire avec moi ou pas ?

-Bien sûr, gros nigaud !

Nous entrâmes dans le pavillon et avançâmes à la recherche de la chambre. Nous fîmes chacune des pièces du bâtiment : cuisine, salle-de-bain, toilette (les traitres, ils les ont gardées pour eux !), salon et une pièce entièrement vide. Elle sert à quoi celle-là ? Ils auraient pu en faire une deuxième chambre... Bref, toujours est-il qu'il ne restait plus qu'une pièce (le sort s'acharne, lol).

-Je t'avais dit de commencer par la pièce de droite, me sermonne Kiba.

-La ferme !

Il ouvrit avec précaution la porte, qui sans surprise, grinça. J'aurai pu l'engueuler pour son manque de discrétion, mais au bout d'un moment, j'arrête de chercher. Nous entrâmes dans la petite chambre, Kiba levant le sceau au-dessus de sa tête, prêt à commettre son méfait. Nous nous figeâmes alors, choqués.

-Ne faites pas trop de bruit les enfants, grogna Kakashi.

-C'est dégueulasse, marmonne Kiba.

Les bras croisés, Kakashi se tenait droit comme un pique. Jiraya avait entouré son cou de son bras droit, sa main gauche étant posée sur la tête de Gai. Ce dernier avait une main sur le torse de l'homme au Sharingan, suçant son pouce de l'autre. Les deux avaient entremêlées leurs jambes avec Kakashi. Ils dormaient comme des bébés, contrairement à mon sensei, qui semblait ne pas avoir fermé l'œil de la nuit, dans une position le rendait incapable du moindre mouvement.

-Au secours, murmura Kakashi.

Simple, clair et précis. Avec un soupire, j'ordonne à Kiba de me donner son sceau plein de créatures gluantes. Il me le tendit avec des mouvements lents, toujours choqués de cette position étrange dans laquelle nous venions de trouver nos professeurs. Je m'approche de Jiraya et lui enfonce une poignée de ver de terre dans la gorge. Il se leva en hurlant et courut dehors. Pour Gai, je fus moins gentil (une vengeance pour mercredi, sur la plage) et lui enfonce des insectes dans le nez. Il se contenta de se redresser.

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