"Avec toi...Je me sens bien"

Chapitre 20

A son réveil, Hikari reconnu son salon.

-J'ai dormi dans mon canapé? Murmura-t-elle de sa voix toujours endormi.

Elle voulu se relever, mais sa main rencontra un torse et elle sentit une résistance autour de sa taille. Et c'est seulement à ce moment la qu'elle remarqua que le torse appartenait à Shoto, toujours endormi, et que la résistance n'était autre que le bras du bicolore resserré autour de ses hanches.

Elle était actuellement allongé sur lui.

Elle se mit donc forcément à rougir et, ne sachant plus où se mettre, reposa sa tête sur le torse de son ami. C'était bien évidement une mauvaise idée, puisque l'odeur du bicolore se fraya un chemin jusqu'aux narines de la brune, qui ne put que profiter de cette odeur qui l'apaisait tant. Alors, elle se remémora la veille. Elle ne savait toujours pas ce qui l'avait poussé à inviter le jeune homme à dormir.

Conscience: Hehe c'est grâce à moi tout ça...

Hikari: Mais qu'est ce que tu fais la toi?! Tu sors de nul part! Et pourquoi tu m'as fait faire ça??

Conscience: Alors déjà, je suis la depuis le début et je fais ce que je veux, ensuite, avoue que t'en mourrai d'envie hein...

Hikari: Mais pas du tout!

Conscience: Bref, il te regarde.

Hikari: Hein? Qui ça?

Conscience: A ton avis...

Hikari releva la tête et croisa le regard hétérochrome de l'homme qui la tenait toujours par la taille. Ils se fixaient sans savoir quoi se dire avant que Shoto brise ce silence.

-Bien dormi?

Ça pour avoir bien dormi...elle avait bien dormi...

-Ouai ça passe...Même si le canapé est pas super confortable...

Conscience: Mytho...Et Shoto il est confortable peut être?

Et pendant qu'elle débattait avec sa conscience, la brune sentit un contact sur son front.

-Tu vas bien? T'es toute rouge... T'as de la fièvre?

-Non non, ne t'inquiéte pas.

Shoto s'attendait à ce qu'elle se lève, mais au lieu de ça, elle se recoucha sur lui. Il n'était pas gêné. Depuis quelques temps, il aimait de plus en plus les multiples contact qu'il avait avec son ami. C'était la première personne à qui il avait envie de s'ouvrir. Et alors qu'il lui caressait une énième fois les cheveux, comme quoi cela devenait un réflex chez le jeune homme, il repensa à leur conversation de la veille sur les stages.

-Dis Hikari...

-Hum?

-Tu sais que j'étais sérieux quand je te demandais de faire ton stage avec moi...

Il sentit son corps féminin se tendre contre lui. Alors elle se redressa une nouvelle fois, s'appuyant sur ses paumes de mains de chaque coté du torse du bicolore et encra son regard chocolat dans celui vairon du jeune homme.

-Ouai je pensais avoir compris ça, mais je te répète que ton père ne m'a fait aucune demande. D'ailleurs maintenant que j'y pense, tu es le seul à qui il a fait une proposition...

-Oui, il veut absolument que je me forme à ses cotés...Et c'est pour ça que je veux que tu m'accompagnes.

-Euh...La je te suis plus... En quoi ma présence va-t-elle changer quelque chose?

Il sembla réfléchir un instant.

-Et bien, si tu es la déjà, je pourrais te protéger. Nouveaux rougissement de la part de la brune. Et puis, je me dis que si quelqu'un d'autre est la, on ne s'engueulera surement pas...Enfin moins...

La brune se mit alors à le fixer, complètement plongée dans ses pensées.

-Qui te dit qu'il va accepter que je vienne...

-Il serait prêt à tout pour que je fasse mon stage avec lui...

-Shoto...C'est pas beau de faire du chantage... murmura la brune avec un sourire malicieux.

-C'est pas du chantage, c'est un contrat. Lui sourit il innocemment.

Elle se crispa.

-Et donc moi je suis juste un objet de persuasion c'est ça?!

-Exactement.

-Tu vas voir espèce de-

Elle s'apprêtait à lui donner une petite tape sur la tête, quand il se redressa pour attraper ses poignets, collant son corps au sien. Hikari, qui avait oublié leur position, se détendit immédiatement. Pour elle, le bicolore ne se rendait pas compte de ce que certaines de ses actions ou paroles provoquaient en elle. Mais contrairement à ce qu'elle pensait, à chaque fois qu'il effectuait une action de ce genre, c'était pour ressentir une nouvelle fois ces sensations. Celles qu'il ressentait de temps à autre depuis qu'il avait rencontré la belle brune.

Les papillons dans le ventre. Le cœur qui bat plus vite. Les rougissements de son amie qu'il trouvait terriblement mignon. Bref. Il ne savait pas tout ce que cela signifiait mais il adorait les ressentir.

Plusieurs minutes s'écoulèrent durant lesquelles, ils se fixaient, toujours collés l'un à l'autre. Et, sans comprendre son geste, le bicolore enfoui sa tête dans le coup dénudé de la brune, humant le parfum qui émanait de sa peau si douce. Hikari, en sentant le souffle chaud de son ami, frissonna. Mais soudainement, elle sentit un contact humide au creux de son coup. Shoto y avait posé ses lèvres.

Conscience: Wowowow...On va un peut vite la nan?

Hikari: La ferme, laisse moi profiter un peu.

Shoto, se laissa emporté. Il ne contrôlait plus ses mouvements et commença à lui faire quelques baisés papillons qui firent toujours plus frissonner la brune.

Conscience: D'accord mais tu trouves pas que votre rapprochement est assez...soudain?

Elle écarquilla soudainement ses yeux. Merde, elle n'aimait pas l'avouer, mais sur le coup sa conscience avait raison... Alors, elle repoussa doucement le jeune homme, qui parut quelque peut déçu avant de se rendre compte de son acte et de rougir en s'excusant. Elle lui sourit.

-Eh Shoto... Hum, on devrait peut être aller en cours nan?

-Ah euh oui. Tu as raison.

Ils se relevèrent doucement, n'osant pas se regarder dans les yeux.

-Excuse moi encore, je ne sais pas ce qu'il m'a prit...

-Ne t'inquiète pas! Tu n'as rien fais de grave et puis...c'était très agréable...murmura-t-elle le plus bas possible, espérant que son ami n'est rien entendu.

Et immédiatement après, elle courut s'enfermer dans la salle de bain, plus rouge que jamais. Et malheureusement pour elle, le bicolore avait tout entendu, jusqu'à la dernière phrase qui, bizarrement, le fit rougir également. Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, mais il avait une sensation bizarre. Comme si...Il voulait pouvoir le refaire...