juste un rêve.

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PDV Ariana :

En sortant du cinéma, nous commentons le film d'action que nous venions de voir. Pour être honnête, je n'avais pas cessé de me retourner, cherchant quelque chose dont j'ignorais tout, je ne m'étais pas réellement concentré sur l'animation cinématographique. Alors je prétends avoir adoré ce film, je ne sais pas ce qu'il me prenais en ce moment...

Je ne me reconnais pas, ce n'es pas dans mon habitude d'être autant effrayé juste en pensant que quelqu'un qui n'est pas réel m'observe partout où je vais. Mais j'ai l'impression d'être espionner a chaques secondes, chaques minutes.

Je suppose que quand j'ai reçue son appel, cela a étai trop brusque pour moi et ça m'a traumatisé, je déteste cette sensation. Être vulnérable et sans défense, je l'ai été pendant tant d'années et je ne pensais pas le redevenir, et pourtant la voilà cette petite fille apeuré.

Vivant au plus profond de moi, la différence était que habituellement elle était enseveli sous tout un tas de feuilles mortes, qui la dissimulé a la perfection, mais elle c'est réveillé et elle a réussi a se dégagé. Maintenant elle revient a la surface et je me haïssait pour ça. Je revient a la réalité quand j'entendis Archie prononcé mon nom, je n'avais même pas remarqué que nous étions arrivé devant chez moi. Je fronça les sourcils et me tourna vers mes amis, les interrogeant du regard.

Veronica : Tout va bien....?

Moi : Qu'est-ce qu'on fait la ?

Archie : Tu...Tu as continué a marcher et tu ne réagissais pas quand on t'appelé alors on t'as suivi.

Jughead : Tu es sur que ça va ?

Moi: oui ça va.

Je regarda les fenêtres qui laissait paraître la lumière allumée dans la maison, je décida d'aller sur le pas de la porte et de toqué. Je ne sais pas pourquoi je suis venue ici, j'imagine que j'avais juste envie de voir ma mère. J'attendis qu'elle viennent m'ouvrir mais elle ne vient pas, je soupira et ouvrit la porte qui n'était pas fermé à clé.

Jughead : Il est tard, tu devrais rentrer avec Betty.

Je repoussa ses mots du revers de la main et entra, je me fis silencieuse et discrète, j'alla au salon en arpentant la pièce du regard, il n'y avait personne. Seul Jughead me suivit, les autres restèrent dehors, je lui fit signe de ne pas faire de bruit et je monta a l'étage. Il hocha la tête et suivit mes pas, j'ouvris lentement la porte de sa chambre. La lumière étai allumé mais la pièce était vide.

Ça n'avait rien de normal, je m'apprêta a sortir de la chambre quand un bout de papier attira mon attention, je le pris entre mes mains et hésita de longues minutes avant de le déplié et le lire, sous l'œil attentif et interrogateur de mon ami.

On dirait bien que ta famille va bientôt s'éteindre, ce ne sera pas une grande perte, qu'est-ce que tu en penses ? Après tout, j'ai toujours détesté les Clifford.

Je vis trouble, et je sentis mes larmes salés roulait sur mes joues. Ce n'était pas possible, pourquoi....? Il m'avait déjà prit mon père, il ne pouvait pas me prendre la seule chose qu'il me restais... J'etais hors de moi, je n'avais qu'une envie, tout casser. Pourquoi il s'acharnait sur moi ?! Je pris mon visage entre mes mains et hurla de rage a son encontre.

Jughead me prit dans ses bras sans même savoir la raison des mes pleurs. Il me réconforta et les autres arrivent en courant, probablement a cause de mon hurlements. Je leurs donna la lettre et ils la lisent silencieusement, je secha mes larmes et me détacha de jug, je pris mon téléphone et composa le numéro de la police.

Pendant trop longtemps j'avais cru pouvoir m'en sortir toute seule mais comment je ferais sans elle ?

Sa sonne

Tout ça c'est de ma faute....si je ne m'étais pas prise pour une putain d'héroïne on serait pas là !

Sa sonne

J'aurais pas dû....je suis stupide....ma faute...c'est de ma faute.

?: Allô ?

Moi: ma mère a était enlevé...

?: Oh...ou êtes vous ? Vous allez bien ?

Moi: non ! Vous êtes idiot ou quoi ! Ma mère a disparu !

Véronica m'arracha le téléphone des mains et alla dans le couloir pour discuter avec l'agent. Je fis les cents pas et ne cessa pas de regarder les moindres recoins de la chambre. Il y a peu être une camera ici aussi ? Comment aurait t'il pu entré puisque les agents de police était constamment présent...?

Dites moi que je rêve, que je vais me réveiller et que tout iras bien. Que ma mère me prendra dans ses bras, que mon père sera la en me souriant chaleureusement et que je serais dans ma ville natale ou il ne se passe jamais rien.

Pourtant quand je ferma les yeux et que je les ouvrit quelques minutes plus tard, j'étais encore la. Dans sa chambre qui était imprégné de son odeur si douce, je sortis de cette pièce maintenant trop symbolique. Je sors de la maison qui devait signifié mon bonheur, et je cours. Mes chaussures frappent contre le vieux bitume abîmé.

J'entendis les voix des mes amis me crié de revenir, de rester. Mais je fit la sourde et les ignorent, je devais m'éloigner, je devais être seule. Alors je cavale dans la nuit froide et dangereuse, mais elle fut la seule a avoir le pouvoir de m'apaiser. Le vents frais effleure mon visage rougit par mes larmes, je ne cesse d'augmenter la cadence.

Mes jambes et mes pieds me firent souffrir mais je continuais a avancé. A me défoulé, les gouttes salés inondent mes joues. Je ne sais pas où je vais, n'y ou je suis mais je cours, je ne peux pas m'arrêter, je n'en ai pas la force. Mais je n'eu pas le choix, mon corps m'y obligea brutalement, mes genoux rencontrèrent violement le béton, me provoquant une vif douleur.

Je me laissa tomber, et me recroqueville sur cette matière très peu agréable. Je fais tellement pitié, ils ne m'avait pas appris a réagir de cette façon, elle ne me l'avait pas appris. Elle me disait toujours de garder mon calme et réfléchir avant d'agir. Mais comment faire ? Comment faire quand ce genre de chose se produisent ?

J'étais faible, mais je m'autorisait cette vulnérabilité. Je n'avais plus envie de jouer a cette fille qui était intouchable et sans émotions, sans craintes. Juste pour cette fois, je voulais être moi même sans que personnes ne me juge ou se moquent. Je ferma les yeux sans même pouvoir y résisté et serra ma fine veste contre moi.

Je vais me réveillé...Et ils seront la a m'attendre. Ma mère me prendra dans ses bras et mon père me sourira chaleureusement.

Ma Nouvelle Vie À Riverdale { S.P } Where stories live. Discover now