Your Lie In April 1

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Deux jeunes se baladaient en cette fraîche matinée de printemps. Les parcs se remplissaient de fleures, les arbres retrouvaient leur splendeur autrefois si incroyable. Une brise de vent soufflait, soulevant les cheveux d'une jeune fille au cheveux blond. Elle racontait sa journée à son partenaire de musique, son second choix comme elle disait si souvent. Les deux jeunes se rendaient chez Watari, au plus grand désespoir d'un certain pianiste. Il aimait énormément son ami d'enfance, mais il avait réussi à prendre le cœur de la petite Miyazono, frechement rétablie de sa maladie. L'opération avait été un succès, et se fut que quelques mois plus tard que l'état de la violoniste s'était nettement amélioré, pouvant même reprendre la musique. Kaori s'arrêta brusquement dans leur promenade si agréable. Elle baissa la tête et fixa ses pieds, pendant que le pianiste la regarda avec incompréhension. Il ne l'avais quasiment jamais vu aussi triste stoïque, elle était toujours pleine de vie d'amusement, alors il était plutôt surpris de la voir immobile, d'un coup. Les fleurs des cerisiers tombaient des arbres, donnant une atmosphère indiscriptible. Kaori releva ses yeux bleus vers son ami puis sortit de son sac une lettre, ayant le nom de Kosei inscrit dessus. Il la regarda, encore surpris de la voir lui offrir une lettre.

- Ne te pose pas de questions et prends-là ! Cria-t-elle, toute rouge, ouvre la lettre seulement quand tu seras seul chez toi, avec personne autour.

- Oh euh... D'accord.

Il récupéra l'enveloppe avant de la ranger dans son sac, encore sonné par cette petite scène.

Une fois arriver chez Watari, le duo de musiciens se sépara. D'un côté Tsubaki qui engueulait Kosei, et de l'autre Watari et Kaori s'amusant à courir partout. Le jeune pianiste regardait la scène du coin de l'œil. Il n'était pas jaloux, mais plutôt mélancolique. Une émotion prit son cœur déjà meurtri depuis quelques années. Il aimait la blonde du plus profond de son âme, de son cœur, de sa vie. Elle avait su lui trouver les mots pour le faire rire, le faire aimer, lui faire reprendre le piano. Il lui sera toujours autant reconnaissant pour avoir intervenu dans sa vie. Il se demandait le contenue de la lettre, c'était encore assez flou dans sa tête...

Arrivé chez lui, il prit directement la petite enveloppe et posa son sac à l'entrée. Il enleva ses chaussures et les déposa délicatement dans le meuble prévu à cet effet. Il monta les marches et se mit devant son piano. Il ouvrit la lettre pour en découvrir le contenu. Une simple feuille parfumé à la vanille, ainsi qu'une photographie assez vieille. Il ouvrit la feuille qui a été plié en deux pour en lire les phrases inscrites sur le papier.

" Bonjour Kosei !

Si tu lis cette lettre, c'est que j'ai enfin décidé de t'écrire. Je t'aime bien, malgré le fait que tu restes toujours mon second choix, ne te fais pas de fausses idées.
Ne te moque pas de moi, ce serait embrassant, venant de toi !

Je t'ai menti. J'ai menti cet avril là. J'ai menti sur le fait que Kaori Miyazono soit amoureuse de Watari Ryôta, alias le coureur de jupon. Je m'excuse d'avance envers lui d'ailleurs, me pardonnera-t-il ?

Enfin bref, ce n'est pas le sujet, n'est-ce pas ? En vérité je ne sais pas pourquoi j'ai menti, si ce n'est pour cacher les sentiments que j'ai enfui depuis tant d'années. Les sentiments que j'ai pour toi. Depuis que j'avais vu ta première prestation, plutôt maladroite ! Je me rappelle d'ailleurs que la petite fille à côté de moi a soudainement pleurer toutes les larmes de son corps. Puis j'ai trouvé ma voie pour le violon, pour que tu joues pour moi. Ça a porté ses fruits, n'est-ce pas ? J'ai voulu me rapprocher de toi le jour où j'ai compris que je n'allais pas bien du tout, j'enchaînais les séjours à l'hôpital. C'est quand j'ai vu mes parents pleurer dans la salle d'attente que j'ai couru. J'ai osé mettre des lentilles, j'ai osé me détacher les cheveux. Puis nous nous sommes rencontrés. Mes sentiments n'ont fait qu'augmenter depuis. Ne te moque pas, d'accord ?? D'ailleurs, la petite photo date de longtemps, ça a été mon trésor pendant très longtemps. Si tu ne la veux pas, déchire-la.

De Kaori Miyazono.

Le brun souria grandement devant la lettre. Elle était vraiment surprenante.

- Ton mensonge en avril...


Kaori Miyazono x Kosei Arima Où les histoires vivent. Découvrez maintenant