Titre du Chapitre

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LILI

Cette fille de Sonia ne savait pas que sans même la connaitre, je la détestais déjà. Elle a eu le kilo de brutaliser Oboné devant moi, étant presque à terme.

Elle est tombée sur son ventre en criant, je n'ai pas eu le réflexe de la secourir. Sonia qui en plus de ça voulait sauter sur elle, c'est Tchassem qui l'a mis sur le côté avant d'aller s'occuper d'Oboné. Moi je retirais mes talons et ma perruque.

Du revers de la main je lui ai d'abord donné une gifle bien sèche, le sang à commencé à pisser de son nez; Lorsqu'elle constata le sang sur son vêtement, elle s'affola.

Elle : tu es malade?

Moi : non je suis soignée.

Et zang, j'ai raclé l'un de ses pieds, je ne pouvais racler les deux à la fois car elle est assez corpulente. Madame a fléchi et est tombée sur son genoux, c'est alors là que je lui ai distribué le sassayé des coups de points.

J'étais comme en transe, ce sont les employés de Tchassem qui sont venus me soulever de la peste. Elle ne respirait presque plus. J'ai regardé autour de moi, je n'ai pas vu Oboné. On m'a fait comprendre qu'elle était déjà sur le chemin de l'hôpital. J'ai remis mes chaussures et ma perruque, je suis sortie sans daigner regarder ce qui se passait derrière.

Mon premier reflexe a été d'appeler mon cousin Onana. Il a cru que sa femme était en travail et pourtant non. Nous nous sommes retrouvés à l'hopital, Tchassem nous a expliqué que son état est critique.

Vers 22 heures, nous étions obligés d'informer la famille de Oboné, ils sont arrivés en fracas juste au moment où on nous annonçait qu'elle a perdu le bébé. C'était le deuil. Il fallait voir Onana pleurer comme un enfant, il disait "je vais la tuer, je vais la tuer" et moi je répondais "si seulement elle en core vivante"

Oboné est sortie de l'hôpital comme une folle traumatisée, les yeux noirs, elle faisait pitié et peur en même temps. Onana a porté plainte pour meurtre et autres chargés.

Tchassem a dit qu'il ne veut pas être complice d'un tel acte, donc il m'a accompagné témoigner en faveur de Oboné. Les charges qui pesaient contre elle étaient vraiment lourdes.

Oboné est rentrée chez ses parents pour un moment. Mais ceux-ci ont convoqué une réunion chez Onana. nous y étions tous sauf Tchassem,Oboné et Sonia. Mon père et moi sommes arrivés avant les autres.

Lui : Lili, pourquoi tu es toujours dans les problèmes?

Moi : papa voulais-tu que je laisse faire?

Lui : non, mais pas mettre cette fille dans cet état.

Moi : quel état? Tu l'as vu?

Lui : non c'est Alphonsine qui dit. Peux-tu me dire ce qui a provoqué la bagarre?

Moi : la fille qu'on appelle Sonia là, c'est elle que tantine Alphonsine monte pour gâter les mariage de Onana.

Lui : ça je sais.

Moi : entre temps le type que tu as vu au commissariat là est en relation avec elle et veut l'épouser.

Lui : akié! Donc elle est avec quelqu'un et elle le quitte pour quelqu'un qui ne veut pas d'elle?

Moi : le quitter? Elle n'a pas dit non hein, elle veut les deux, le garder en reserve au cas où Onana la refuse. Oboné a donc dit que, comme tu as un bon type ,mais c'est le mien que tu veux prendre, je vais donc aider quelqu'un à prendre ce que tu ne veux pas. Et comme ça au final tu n'auras rien.

Lui : donc Oboné l'a aussi provoqué?

Moi : akié papa tu ne comprends pas vite hein.

Lui : je ne comprends pas vite que j'étais à l'école avec toi? C'est toi qui m'a donné mes diplômes? Et même si je ne comprends pas tu dois m'expliquer, je ne t'ai pas payé l'école pour rien.

Moi : laisse moi donc t'expliquer sans me couper la parole, les gens vont bientôt arriver. Oboné m'a présenté au monsieur, il est sérieux et veut une bonne femme, donc j'ai commencé à le fréquenter, sa tête était toujours sur Sonia, mais petit à petit, j'ai retiré sa tête la-bas.

Lui : donc ils ne sont plus ensemble?

Moi : plus pour longtemps. Papa c'est un bon prétendant hein, en tant que ami seulement, regarde comme il me garde.

Lui : j'ai bien remarqué que tu brillais ces jours-ci, jusqu'à m'offrir des grands vins.

Moi : c'est lui qui me donne ces vins là, il est bien assis financièrement, et très respectueux. Il m'a conseillé de reprendre mes études.

Lui : eeeeh Zamba! Donc Chonyah veut gâter le mariage de mon fils et gâter aussi celui de ma fille? ça n'arrivera pas, c'est ce garçon que je veux comme gendre. Pour une première fois qu'il y a un vrai homme qui tourne autour de mon enfant, elle veut briser mes rêves? Jamais!

Moi : voilà tu as vite compris maintenant.

Onana, est venu nous dire que c'est urgent au commissariat et qu'on s'y rendre très vite. Une fois au commissariat, il y avait la famille de Sonia et nous. Dès que je suis arrivée, avec l'abus du pouvoir, on m'a saisi et jeté en cellule.

Mon père a failli être fou. Le certicat de Sonia était lourd avec photos à l'appui . Son visage défiguré, un bras cassé.

Onana a dit qu'il s'en fou, même handicapée, il la mettra en prison. Vers 19heures, Tchassem est arrivé et a contacté je ne sais qui, on m'a fait sortir juste pour la nuit, et on m'a demandé de revenir le matin. Il avait pris l'engagement de me ramener donc je suis rentrée avec lui.

Un un peu je me suis rapprochée de lui lorsque nous étions assis dans son canapé, je voulais oublier ma journée difficile. Il m'a pris dans ses bras, ce qui devait arriver arriva (pas de détails,il y a deplus en plus d'enfants sur cette page).

Le type-là m'a nioxé mamanagaïy, on aurait dit le dernier jour d'une condamnée. En un laps de temps j'ai oublié que j'étais une prisonnière. Mes jambes tremblaient, En tout cas j'avais eu une bonne dose pour un bon moment, au cas où on m'envoyait en prison.

Le lendemain matin, il m'a ramené au commissariat. Il était triste de me laisser et a promis venir me rechercher. Hum c'est quel genre d'amour qui commence par l'incarcération?

La seule condition pour qu'on me libère, c'était que Onana abandonne les charges contre Sonia, mais ce dernier ne voulait pas d'arrangement à l'amiable. Mon père s'est mis à gronder.

Lui : s'il arrive quelque chose à mon enfant je ne vais pas vous rater. par loyauté elle se retrouve en cellule?

Tantie Alphonsine : mais elle doit payer pour ce qu'elle a fait, si Sonia n'avait pas de poursuites contre elle, je ne serais pas ici. Je veux juste qu'il ne lui arrive rien.

Onana : maman, as-tu pensé qu'elle a tué ton propre petit fils?

Elle : je t'ai dit que je ne la voulais pas d'oboné comme belle-fille, et en plus c'est un accident, elle est jeune, elle peut aller se marier et avoir d'autres enfants.

Onana : c'est ma femme, et ta Sonia n'y rêve même pas, je préfère aller au séminaire et devenir prêtre au lieu de me mettre avec elle.

Papa : toutes vos paroles là ne disent pas ce qu'il adviendra de mon enfant, Alphosine tout ça c'est ta faute, elle s'est battue avec Lili à cause d'une homme, entre temps elle se bat avec Oboné à cause d'une autre homme, c'est ce style de fille que tu veux pour ton fils? Pas étonnant, qui s'assemble se ressemble.

Il m'a semblé que tantine Alphonsine n'était pas au courant, elle était devenue soudainement calme. Et s'est approchée de moi.

Elle : Lili c'est vrai ce que ton père vient de dire?

Moi : oui tantine.

Elle s'est retournée sans demander son reste et est partie. Sauf que je ne savais toujours pas quel était mon sort. Et pour finir Onana eut pitié de moi et a dit que c'est à Oboné de décider pour la suite.

Ps: voilà une petite suite pour vous réchauffer le cœur. Moi je sors m'amuser. Bisous 😘

Je dis non à la pauvreté 💔😩Où les histoires vivent. Découvrez maintenant