The Eyes Of The End (Tome 4)

Chapitre 15

Ce simple mots sortie de ma bouche, laissant mes cordes vocales lâcher brutalement un son, qui claqua dans l'air de la pièce se faisant résonnant.

Seth mît sa tête dans ses mains, avant de souffler et de relever son visage vers moi.

-Je ne peut pas...

Il souffla ces mots, comme si il venait d'abandonner, de renoncer. Il renonce à quoi ? À tout, il renonce a vivre...

Ses mots me laissaient sans voix, je sentis mon coeur se briser, une boule se forma au fond de ma gorge et ma langue, vint prendre ce goût amer, telle une défaite.

Je venais de perdre ma mère et j'allais de ce faite, perdre mon père, mon héro, mon idole.

Car durant ces 14 ans, il n'avait pas que agit en tant que père mais aussi, en tant qu'homme. Cet homme qui construit, qui avance, mais surtout, cet homme qui aime et protège sa famille.

Celui qui encourage, console et instruit. Il était aussi un modèle pour tout ceux qui le suivaient, la meute, les amis et la famille.

La famille était l'une des premières choses qu'il m'avait enseigner. Les valeurs qu'il m'avait transmis, l'aide qu'il m'avait apporté mais aussi, l'amour d'un père pour son fils.

Mon coeur et mon âme venait de briser en milliard de petites particules, mais pour moi je ne pouvais pas... je ne voulais pas l'abandonner...

Dans un élan de colère, de rancœur et de haine des plus effroyable, je me mit à lancer des objets à travers la pièces et à hurler des insanités horribles à l'encontre de mon père.

-Je te hais, je déteste, tu m'abandonne, moi la meute, ta famille et tes amies !!!

Sans attendre une quelconque réaction de sa part, je sort de la pièces dans une rage folle. Je m'élance en courant à travers la forêt, laissant mes sentiments prendre part de mon corps.

Laissant ma rage s'exprimer à travers les fouler que je faisait, laissant l'adrénaline de la vitesse prendre possession de moi.

En courant je hurle mon désespoir, je laisse les larmes se déverser sur mon visage, laissant ainsi ma peine laisser une trace indélébile dans mon esprit.

Tandis que je continue ma course, mon côté bestiale vient alors frapper à grand coups de griffe mon esprit. Me traitant de lâche pour les pensées qui venaient de fusée dans ma tête.

Je venait moi aussi de pensées comme mon père, je voudrais tant que ma mère ne soit pas partie, que cette égoïste de monstre ne m'ai pas pris ma mère.

Je pensais que ma vie n'avait aucune utilité, que je ne servait à rien, que tous seraient plus heureux sans moi.

Tandis que dans mon esprit, mon loup frappe de toute ses forces, hurlants dans la sombre pièce de mes pensées, ces mots dure que laissait l'écho me répéter ma lâcheté.

Je ralentis peu à peu ma course, je met ma tête dans mes mains et lâche des plaintes de douleurs.

Mon loup quant à lui, ne cesse ses attaques face à mes parois mentales.

-Tu n'est qu'un lâche, un traître, tu est stupide. Cesser de vivre ?! A tu réfléchie aux conséquences ?! Tu vas abandonner ton père, ta famille, tes amies, ta meute ?! Et notre âme-soeur ?! Tu vas la privé d'être heureuse ?! Qui est-tu pour détruire la vie de plusieurs innocents ? Tu est un Alpha ! Tu est un homme, tu te doit de protéger ce monde et tout ceux qui y vivent.

Il a raison, mais seul je ne sais comment vivre, perdu et sans ma mère, moi et mon père nous sommes perdu.

Mais comment faire pour l'aider alors qu'il avait cesser de vivre ? 

D'une voix assurer, mon côté bestiale me fit part de sa présence.

- Ne t'inquiète pas, jusqu'à ce que la mort emmène ton père, nous allons faire de ses derniers instants, les meilleurs de toute sa vie...

j'hochais de la tête dans mon esprit, car même si je n'ai aucune idée des événements qui surviendront à l'avenir, je sais qu'a jamais je pourrais compter sur lui... mon plus fidèle ami... mon côté bestiale...

je me lève de façon déterminé, je prit une allure assurée, car je me devais à ce jour, moi Hadès, de protéger et aider mon père. Ce rôle aujourd'hui, j'avais décidé de l'accepter et cela, était irrévocable.

Dans une démarche dont on ne pourrait soupçonnée mon anxiété,  je m'avançais en direction de la maison, la ou se trouvais ma meute, ma famille, mais surtout... mon père...