Chapitre I

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Par où commencer ?...


Je ne sais pas...Il c'est passé tellement de chose...mais comment oublier ?


*                 *                 *


  Je me reveille d'une nuit plutôt mouvementée, la tête dans le cul. Les cauchemars sont devenus une habitude depuis quelques mois en fait....Peut-être que je devrais aller voir un psy.

Je prends une douche, je me lave  les dents, puis je prends mon petit déjeuné comme d'habitude dans cet ordre précis, mais ça vous ne pouvez pas le savoir parce-que vous ne me connaissez pas . Alors je me présente je m'appel White j'ai 21 ans et je suis un gars random qui travail comme livreur chez OperaIndustrie une grosse boite de livraison qui livre tout et n'importe quoi. C'est suffisant pour l'instant je crois.

Je prends mon petit déjeuné donc et je me prépare pour le travail. Je dois apporter des vestes à un magasin de vêtements de prêt à porter dans la gare de la ville. Je sort et je ferme ma porte à clef. Je me suis déjà fait voler des trucs, je pense que ce sont les voisins. L'ascenseur est encore hors service j'ai pas le droit de me plaindre,  j'habite dans un hôtel depuis 2 ans et je ne paye pratiquement jamais le loyer. C'est un miracle que je ne me soit pas encore fait virer. Je finis de descendre mes quatre étages d'escaliers et je sors enfin de mon trou, sac sur le dos.

Je cours vers la gare pour mon petit footing quotidien et en passant devant  je vois un petit monument étrange on dirait... un portail ? je sais pas... l'art moderne c'est pas mon truc. Je finis finalement par arriver au magasin et je pose ce que j'ais à livrer mais ce qui semble être le directeur du magasin m'interpelle :

"Hé emmène ça au parlement. C'est d'une importance capitale !...dit-il en chuchotant à moitié.

"Hum....m-mais...." 

"Fait ce que je te dis !"

Sans que j'ai  le temps de répondre cet énergumène m'avait déjà jeté dehors....Il m'a donné une enveloppe avec un caché vous voyez ? les trucs qu'on met pour fermer les lettres importantes....Ouai ouai aller voir sur google. Il m'a énervé à me la donnée comme si j'étais son chien, pas de s'il-te-plaît pas de merci rien. Non mais pour qui il se prend ce "chef de magasin de vêtement" houlala.

 Pendant que je me lamente j'ai eu le temps d'arriver devant le parlement il y a beaucoup de trvaux par ici deux trois immeubles en construction et une immense grue, je pose la lettre et je m'en vais. Je repasse devant la gare, devant ce portail qui m'obnubilait j'ais l'impression qu'il...m'attire ? Houla...je vais rentrer chez moi et faire une bonne grosse sieste.


*                *                *


J'ai dormis toute la journée et toute la nuit sans faire de cauchemars mais quel miracle.                   Je prends une douche, je me lave les dents, puis je prends mon petit déjeuné. Ma routine quotidienne, la voisine m'a apporté du gâteau, peut-être pour se faire pardonner quelque chose ? Je devient parano. Il est très bon, pas de poison dedans, enfin pour l'instant je me sens bien quoi... 

Je  regarde les infos à la télé en même temps, ils parlent de la structure étrange de la gare. Finalement ça ne semble pas être de l'art moderne. Personne ne sais d'où ça vient c'est apparut comme ça. Pouf. Portail.C'est de plus en plus étrange cet affaire...De plus ça a grandit depuis hier.

Je devrais aller au travail maintenant, je mets ma veste et mes chaussures et je prends les livres "d'importance capitale" encore une fois que je dois livrer. Je vous dis que c'est de plus en plus bizarre... Je meurs d'envie de les lire mais si je ne veux pas me faire virer vaut mieux pas.

Je sort. Merde.Il pleut, si je cours je vais m'éclater parterre, je me connais. Je marche, heureusement que la bibliothèque est proche de chez moi. Avant je lisais beaucoup. Plus maintenant. Plus le temps.

J'arrive à la bibliothèque et dépose les livres. Je jette un coup d'œil à tout les livres. La vérité c'est qu'il n'y a presque plus rien, les gens ne lisent plus de livres, plus personne ne va à la bibliothèque de nos jours d'ailleurs. On est tous sur nos ordinateur ou nos téléphones. BIP BIP! Tient en parlant de téléphone...Un SMS du concierge de l'hôtel, il veut son journal. Faut que j'aille lui chercher ou bien je vais devoir payer mon loyer... oof vite, je dois me dépêcher. 

Je sors de la bibliothèque, la librairie la plus proche c'est celle de la gare. Je m'y rend aussi vite que possible mais impossible de s'en approcher. Il y a l'armée qui entour la zone et tout les magasins sont fermés. C'est quoi ce bordel ?

Merde. Il faut que je trouve un autre endroit. Réfléchiiis... Ha oui, l'immeuble vers la grue...Il n'y a plus personne depuis longtemps mais le facteur remplit toujours autant la boite aux lettres. J'y cours,C'est à l'autre bout du centre ville, le sol est glissant, j'évite les plaques d'égouts. J'y arrive en dix minutes environ. Je cherche  dans la boite et trouve le fameux journal, pas le temps de le regarder je fonce à mon immeuble et entre dans l'allée. Mon concierge n'est pas là. Je pose le journal sur son bureau puis remonte chez moi. Je suis trempé. Je vais prendre une bonne douche bien chaude.


*                    *                    *


"Merci pour le journal, toujours aussi rapide! Mais c'est mieux sec les journaux."

Les 7 RoyaumesWhere stories live. Discover now