VI _ Dumbledore

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Le petit déjeuner du deuxième jour fut quelque peu cocasse, Draco étant venu donner un mot à Ron et à Hermione qui ne comprirent rien et passèrent leur repas à parler de cet acte étrange venant de Malfoy. Sarah quant à elle avait passé son repas à leur répéter que Draco n'était pas aussi méchant qu'ils ne le pensaient et que cela n'avait rien de surprenant étant donné que son père, qui avait une forte influence sur lui, était partit en prison.

Lors du premier cours de la journée aucun des Serpentard présents ne causèrent de tort aux Gryffondor et cela était étranger à leurs coutumes. Le bruit courut vite que les Serpentard manigançaient un mauvais coup mais aucun ne fit d'effort pour le démentir ce qui stoppa vite la rumeur.

Harry tint sa promesse et garda un oeil averti sur Sarah toute la journée tout en ne laissant rien paraître. Il faut dire qu'il avait l'esprit moins préoccupé par cette histoire grâce à sa conversation tardive avec un certain Serpentard. Il savait qu'il avait dû arrêter de bassiner les premières années avec les histoire de différenciation entre les maisons de Poudlard et qu'il avait dû dire aux autres de ne plus s'en prendre aux autres "catégories" de sang.

Tout en faisant ses devoirs Harry aperçut un hibou sur le bort de sa fenêtre et s'empressa de l'ouvrir. Il était d'un noir de jais et portait à son cou une émeraude d'une clarté éclatante. À sa patte droite était accroché un petit parchemin qu'il décrocha délicatement et déroula.

Salut potter

Comme tu le sais j'ai donné une lettre de rendez vous à Granger et Weasley et je suis actuellement entrain de m'excuser de mes actes mais j'aimerais qu'on se reparle un autre jour afin de se reparler sans que je ne craque. Peut être le même jour à la même heure?

Malfoy

Harry n'en revint pas, en deux jours Malfoy n'avait visiblement pas que changé d'attitude mais il avait aussi arrêter de considérer Harry comme un souffre douleur. Il fallait absolument que Harry comprenne pourquoi Draco avait autant changé car on ne renie pas ce que les années ont construit en quelques jours avec la simple excuse de la prise de conscience. Il faut forcément un élément déclencheur et il était bien décidé à le trouver.

Salut Malfoy

ça me va mais évite de trop me parler pendant la semaine en face à face, Ron et Hermione risquent de me tuer s'ils apprennent que je te parle comme ça.

Potter

Il tendit la lettre au hibou qui partit en vitesse en direction des cachots de Serpentard. Soudain des bruits de pas le firent revenir à lui et il se retourna en vitesse. Il se retrouva face à Mcgonagall.

-Monsieur Potter, le directeur vous attend dans son bureau, si vous voulez me suivre.

Il ne se fit pas prier deux fois et la suivit à travers tous les couloirs et escaliers qui le séparaient du bureau de Dumbledore.

- Je dois à présent vous laisser Monsieur Potter. Le mot de passe est sorbet citron.

-Merci madame.

Il attendit qu'elle s'éloigne avant de prononcer le mot de passe et de s'engouffrer dans la cage d'escalier tournante. Arrivé en haut il frappa trois grands coups sur une vieille porte en bois noir qui semblait usée à s'en écrouler mais qui, grâce à un sort sans doute très puissant, tenait debout. Les bordures étaient d'un noir luisant et le centre était d'un beige claire, sûrement l'endroit où les gens frappent le plus souvent, également celui où Harry avait frappé il y a de cela trente secondes. Au bout de cinq bonnes minute d'attente il entendit enfin deux voix s'élever du bureau du directeur. L'une d'elle était celle de Dumbledore et il reconnut l'autre comme celle du ministre de la magie. Que faisait-il à Poudlard et pourquoi semblait-il irrité? Cela Harry l'ignorait mais cela devait concerner des affaires d'état qui ne le regardaient point. Le ministre ouvrit la porte à grande volé et se stoppa net quand il vit que Harry était derrière celle-ci.

- Monsieur Potter, quelle joie de vous revoir en si bonne état suite à l'incident au ministère. J'aimerais discuter plus longtemps avec toi mais mes devoirs de ministre m'appellent et le nombre des problèmes à résoudre à triplé ces temps-ci. Je vous souhaite de passer une bonne année scolaire, je doute que nous nous reverrons de si tôt.

- Je vous raccompagne monsieur le ministre. Harry attend moi ici s'il te plaît mon garçon, il y a des malices réglisses sur la table si tu le souhaites.

- Bien monsieur.

Les deux hommes descendirent les marches tandis qu'Harry s'engouffrait dans le spacieux bureau du directeur. Il observa patiemment les innombrables babioles et objets en tous genre entassés dans chaque recoin de la pièce. En arrivant devant le bureau il vit un petit bol de bonbons noirs qui ressemblaient à des coquillages. Il en pris une pincé dans sa main mais avant même qu'il ne porte les bonbons à sa bouche ils se mirent à sauter et à le mordre sans qu'il puisse y faire quelque chose. Les bonbons roulant et sautant sur le sol dans toute la pièce. Il essaya d'en attraper quelques un sans succès et en arrivant devant une bosse dans le mur celle ci s'ouvrit révélant une sorte de fontaine entourée de miroirs aussi vieux que la porte si ce n'est plus. En observant plus en détaille l'eau stagnante il remarqua des formes se déplaçant au fond. Il voulu se pencher pour y voir plus claire mais il se fit aspirer dans un vortex de couleurs chaudes avant de se retrouver dans ce qui semblait être une cour de justice. À sa droite se trouvait un Dumbledore plus jeune.

- Ah, bonjour monsieur . dit-il en se retournant vers lui.

Soudain une main lui traversa le ventre et vint serrer la main de Dumbledore. Harry assista ensuite au procès de Karkaroff où celui-ci dénonça Barty Croupton Junior comme étant un mangemort. Avant que Harry ne puisse voir la fin il se fit tirer hors du liquide par Dumbledore qui lui expliqua qu'il s'agissait d'une pensine.

- Mais je ne t'ai pas appelé pour parler de cela mon garçon. Je voudrais m'excuser de t'avoir ignoré l'année dernière mais comprend moi, j'avais peur que Voldemort puisse interagir avec toi et donc avec moi mais j'ai eu tord et c'est pour cela que j'ai estimé bon de te donner une place plus important en te nommant chef de l'équipe de quidditch. Je voudrais également te prévenir que je ne serais pas là pendant une durée indéterminée. À mon retour je te ferai venir dans mon bureau pour des cours que je te ferai personnellement. Entendu?

- Oui professeur.

- Bonne nuit mon garçon.

- Bonne nuit à vous aussi professeur.

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Un nouveau chapitre à l'heure ( où presque). Je ne publierai pas demain pour profiter du dimanche ( y'a trop de cour la semaine, repos)
Encore merci à Jajalovecoeur
À après demain 💙

Pas de secret [ terminée ]Where stories live. Discover now