𝐋𝐀 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄

⌜Chapitre 12⌟

Coucou! Bon vous êtes prêts pour ce chapitre ? En ce moment, je suis en avance. J'ai déjà plusieurs chapitres de prévues et j'en suis très contente. Cela m'évite de me précipiter pour écrire. Je vous laisse avec la suite

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Levi : Tiens, tu as perdue ta langue aussi. Ou alors, peut-être que tu n'assumes pas tes actes ? Serais-tu une lâche ? Bon, écoutes-moi bien ! Je veux savoir pourquoi et comment tu connais mon nom de famille ?

─ . . .

Levi : Bien. Quand tu te seras décidé à affronter ta lâcheté, tu viendras me donner ta réponse.

Il se redressa et tourna les talons, mais, je l'arrêtais bien vite.

─ Je ne suis pas lâche, c'est juste que je pense que je n'ai pas besoin de me justifier. Mais si tu veux tellement le savoir, les livres ça existent. J'ai aussi lus ton dossier et ceux de tes amis, je ne suis pas de nature curieuse mais quand je suis aller parler au Major, et qu'il c'est éclipsé, j'en n'ai profité pour regarder ses documents. Je n'ai besoin d'aucune autorisation, je fais ce qui me plait et vous m'avait intrigué, surtout, l'endroit d'où vous veniez. Je ne le connaissais pas et cela m'a intriguée. Si tu veux savoir, je n'ai pas vraiment regardé ton dossier, cela ne se fait pas. Je respecte la vie privée des gens, j'ai moi-même des choses à cacher tout comme toi.

Nous ne sommes pas si différents l'un de l'autre Levi.

Sur ses mots, j'avançais dans sa direction et il se retourna pour me fixer. Je tournais ma poignée et la poussais doucement mais une pression sur ma main me fit arrêter tout mouvement. Levi prit une de mes mains gantées et l'observait avec intérêt. J'essayais de tirer sur mon bras mais il n'était pas décidé à me lâcher, il resserrait sa prise et s'exclama.

Levi : Tu l'as vraiment fait ? Tu as caché tes marques parce que tu détestais les regarder n'est-ce pas ? Ce n'est pas parce que je cite « Je me suis juste fait une cicatrice et j'ai décidé de la protégée pour ne pas qu'elle s'infecte, et comme porter un seul gant ne me plaisait pas, j'ai mis les deux. »

Je retirais brusquement mon bras et plaquai mes mains contre ma poitrine pour les protéger.

─ Je n'ai aucun compte à te rendre, je fais ce que je veux. Si j'ai décidé de les cacher c'est parce que je ne voulais pas qu'on n'est pitié de moi, vous me prenez tous pour une enfant irresponsable, alors je le redis. Je n'ai besoin de personne, je me suis élevée seule et je préfère rester seule ! Maintenant, tu m'excuseras. "Sur ce, j'entrais dans ma chambre et fermai ma porte à clé"

❝Point De Vue : Levi❞

Je reste encore un moment devant sa porte, je repasse ses mots en boucle dans ma tête. Cette gamine est tellement franche que parfois, pour les gens non-habituées, ça laisse sur le cul et c'est le cas de le dire. Elle est exactement comme moi, tch ! D'ailleurs, cette gamine a fouillé nos dossiers tranquillement et puis elle me balance ça à la gueule de façon normal, je ne comprendrais jamais cette gamine. Elle était intéressée par les bas-fonds ? Cette gamine est étrange, personne, je dis bien personne, ne s'intéresse aux gens des bas-fonds, pour eux, nous ne sommes que des parias et rien de plus mais elle. . . De plus, cette phrase ne sort plus de ma tête.

Nous ne sommes pas si différents l'un de l'autre.

Je ne comprends pas. Elle et moi, on ne se ressemble en rien. Elle, elle a eu la vie parfaite, chouchoutée, richesse, bref la totale. Alors que moi. . . Tch ! "Je passe une main sur ma nuque" Pourquoi je m'embête avec cette histoire moi ?

Je marche en direction de ma chambre, arrivé devant celle-ci, je l'ouvre et la referme avant de me laisser tomber dans mon lit. Je place mon bras sur mes yeux et souffle. Cette gamine m'insupporte mais pour une raison que j'ignore, sa présence ne me dérange pas. Elle est maligne, intelligente et très stratégique, elle ferait une excellente soldate. Demain, le Major fera une annonce très importante. J'avoue m'en fichais un peu, plus vite nous l'aurons éliminé, plus vite on pourra partir d'ici !

Alors que j'étais en train de m'endormir, trois coups à ma porte se font entendre. Je me lève, prêt à faire récurer les chiottes à la personne qui m'emmerde à cette heure-ci. Je grogne un gentil mot à la personne derrière la porte.

─ Ta gueule.

Non sérieusement, vous y aviez cru ? Pour moi c'était gentil hein. Enfin le gentil à ma manière, je n'ai jamais préciser que c'était de l'ironie ! Faut pas abusez, c'est pas le pays des bisounours ici, j'vais pas aller lui ouvrir la porte et faire "EHHH, tu viens de me réveiller mais c'est pas grave, vient on va baiser ensemble !" Je continue ma marche, et ouvre enfin ma porte. Je baisse ensuite mon regard et je la vois, ses petits cheveux en bataille et ses mains gantées. Elle s'exclame alors.

Kyoko : Laisse-moi dormir avec toi.