1 : Le déluge mortel -E-

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PDV : E

Le vent claque les volets de ma maison. Ma mère me cache les yeux, il se passe quelque chose de terrifiant, je le sent. Je ne sais pas où est mon père. Je sais juste que je suis là, dans ma chambre blottie contre ma mère, j'entends les bruits du vents plus forts que je ne l'avais jamais entendu. La maison tremble, j'ai peur.
Puis quelque instant plus tard, je ne senti plus aucune présence. Ma mère n'était plus là. Je me trouve seule dans ma chambre, et je voyais ce qu'elle voulait me cacher ! la moitié de la maison c'était envoler. Je regarde partout dans l'espoir de trouver ma mère ou mon père. Je suis tétanisé, je voie dehors les murs, les toits des maisons s'envoler, mais je sue en regardant en face de moi, que c'était la fin. Une énorme voiture soulever par la tempête, fonçait sur moi.

J'ouvre les yeux, tout disparu. Ce cauchemar qui hante la plupart de mes nuits et qui date de mon enfance, des seuls moments où je me rappelle de ma mère biologique et de ma vie d'avant, aussi courte qu'elle soit.

-Emmy, debout ! Cria ton du bas des escaliers.

-Oui...? je répondis avec la gorge rauque et enrouée après ce cauchemar.

-Ça ne va pas ? cria Synthia.

Je me leva de mon lits, transpirante de ce cauchemar. Je pris un nouveau tee shirt et l'enfila. Je prend soin d'éviter le miroir. Je n'es pas encore là force à cette heure de me voir.

Tous en descendant les escaliers, je répondis à Synthia ma mère adoptive. Je lui répondis que ça allais juste ce cauchemar qui m'arrive de faire de temps en temps, elle acquiesça de la tête.

-Viens voir à la télé, ils ont encore parler de la ville. Pourtant Cheyston n'est pas une grande ville.

-Si j'étais toi je n'écouterais pas ce qu'il se dit à la télé. Regarde moi je m'en sort très bien.

-Pff... J'ai quand même bien écouté quand ils ont dit que ma fille était une héroïne ?

Je la regarde avec un air dépité, mais elle avais gardé un grand sourire sûre sont visage de fierté.

-Syn c'est dû passer pour moi, j'ai juste escaladé un arbre pour sauver un renardeau ce n'est rien d'extraordinaire...

J'aime pas trop quand on me remémore des moments de mon passé, ce n'est pas comme sauver un être humain, ce n'était qu'un animal. Pourtant la ville c'était donner à cœur joie à en parler partout ! dans les journaux, à la télévision. Mais personnellement je ne suis pas fière de ce que j'ai faits. Il n'y a qu'une seule chose qui me tracasse et que personne à ce jour a remarqué. Pourquoi un renardeau ? je n'avais pas vu un seul renard dans cette ville depuis que je suis arrivé. j'ai cherché partout dans les livres, sur internet aucune population habitait a moins de 200 km à la ronde. Les vétérinaires de la ville l'ont emportés pour lui faire "des test", je n'ai jamais revu ou entendu parler de ce renardeau, faudrait que je me penche sur cette histoire, ma curiosité l'emporte toujours.

Je remonte donc dans ma chambre après avoir mangé un déjeuner silencieux au coter de Synthia, la seule personne qui est voulue de moi. Moi une petite fille blonde, aux yeux couleurs lune comme pourrait le dire certain. Les yeux gris, dans se compter sont un peut la risée de tout le monde, je ne sais pourquoi mais c'est comme ça. Je suis venue ici à l'âge de 10 ans, j'en ai 17 aujourd'hui et j'essaye de survivre à mon passer qui me dévore de jour en jour.

Je me prépare comme tous les jours pour aller au lycée, cette fois si je n'évite pas le miroir. rien de très surprenant j'ai toujours la même tête, dommage. Je m'habille souvent très vite, je préfère largement mon sweat et mon jean que des jupes ou des fanfreluche inutiles. Une couche fine de maquillage, de toutes façons personne ne fais vraiment attention à moi. Tout le monde a peur où me fuis a cause de mon passer, ou plus simplement de ma couleur de yeux, c'est vraiment n'importe quoi...

Après avoir fini je redescendis dans le salon, en parlant à Synthia qui étais devant la télévision.

-Synthia, je suis prête tu m'emmènes au lycée ?

Elle avait éteind la télévision à l'instant où elle a entendu mes pas, c'est mauvais signe. Elle doit concocter un plan.

-Je t'emmène à condition que tu me parle, je ne connais presque plus rien de toi ma chérie, tu ne me raconte plus tes journées.

Bingo j'avais raison.

-Peut-être car il n'y a rien à dire, bon je vais y aller à pied, passe une bonne journée.

-Ne le prends pas mal, je veux juste faire attention à toi car je sais que ça peut être dure.

-Oui je le sais et je suis contente que tu t'en préoccupe, bon j'y vais.

Je me rapproche d'elle pour lui faire un câlin, pour lui faire comprendre que je tiens à elle et que je l'aime énormément, je ne suis pas une personne très émotive. C'est ma façon à moi de le lui montrer, et elle le sait bien.

Je sorti de chez moi, et parti en direction du lycée.

Néogène [en cours d'écriture]Where stories live. Discover now