Chapitre 1

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Hey mes petits chats 🐾 Hope k vous allez bien. Je vous présente le premier chapitre de Suprême Transgression.
Votez, lachez pleins de commentaires et abonnez-vous au max la mif. Coco vous aime 🥰❤️


















































Aïcha Bâ en média































Alors qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire pour commencer ? Chai pas trop quoi dire.  Euhh ... je crois qu'il me faut déjà commencer par dire bonjour et me présenter ce serait un bon début déjà...fin je pense.. Excusez-moi d'être un personnage aussi... peu commode. Je suis la plupart du temps taxée de fille bizarre et voyez-vous c'est pas pour rien. Même pour parler à des gens que je ne vois pas et qui ne me voit pas non plus, je peine. Bref Aïcha ressaisis toi...

Salam tout le monde !

Moi c'est Aïcha Bâ j'ai 20ans et je suis étudiante en deuxième année de stylisme-modélisme.
Je suis de nature très calme et discrète. J'ai zéro amie, zéro vie sociale parce que je suis tout simplement asociale. Certains se demandent sûrement ce que signifie ce mot ? Et bah ça veut tout simplement dire que je suis d'une timidité maladive. J'ai peur de prendre la parole en public, j'ai peur du regard des gens, j'ai un réel problème d'intégration en gros.

Et vu mes énormes difficultés à communiquer, je cherche à m'exprimer d'une façon ou d'une autre. J'ai essayé pas mal de moyens peinture, sculpture... mais la mode est la seule et unique chose qui me permet de m'exprimer un tant soit peu !
Par contre, le côté « hype » du monde de la mode me passe complètement au-dessus. Je n'ai pas choisi la mode pour être hype, pour être reconnue. C'est juste un moyen pour moi de m'exprimer.

Et en parlant de communication figurez vous que les seules personnes avec qui j'arrive à parler normalement sans bégayer sont ma mère et mon frère Chérif. Mais, même avec eux, j'arrive pas à m'ouvrir totalement.

Je vis dans ce qu'on pourrait taxer de grande et luxueuse maison avec toute ma famille composait de ma mère, mes deux frères et notre père Mouhamed Bâ qui en passant n'est presque jamais là. Il se déplace presque tout le temps et notre relation n'est pas très fluide je dirais, parce qu'on ne s'assoit jamais ensemble que tous les deux pour parler, ou rire, ou discuter, ou des trucs comme ça. Même dans mes souvenirs les plus lointains on a jamais été proche nous deux. C'est limite même s'il remarque que j'existe je pense et si vous vous demandez pourquoi cette attitude sachez que vous n'êtes pas les seuls. Je sais pas pourquoi il est comme ça avec moi ? Lui quand il parle tu dois juste l'écouter et acquiescer « fin de la discussion » comme il se plaît à le dire ! Niveau professionnel, on peut dire que mon père a réussi dans la vie. C'est un très grand commerçant, il est propriétaire de plusieurs boutiques ici au Sénégal mais aussi à l'étranger. Il voyage beaucoup mais ça ne me dérange pas tant que ça vu que même sa présence ne se remarque pas.

La beauté qui me sert de maman s'appelle Fatima Farah Ben Achour. Elle est sénégalaise du côté de sa mère et tunisienne du côté paternel. C'est une sang mêlé comme le disent la famille de papa. En vrai, la famille de papa l'appelle très exactement « la maudite sang mêlé ». Tout ça parce que ma mère a de très beaux yeux verts qui sont des yeux maléfiques toujours d'après ma famille paternelle. Et en plus de ça, ma maman est de la caste des bijoutiers du côté de sa famille maternelle. En fait dans mon pays y'a des étiquettes dont on hérite dès la naissance en fonction de son nom de famille et donc du travail de ses ancêtres. Ses étiquettes hiérarchise toute notre société et se mêle même des histoires d'amours. Ma grand mère maternelle s'appellait Aïcha Thiam. De par l'origine de son nom de famille, elle est considérée comme appartenant à la caste des « niénio » c'est à dire la caste des métiers manuels. Par exemple nos ancêtres qui portaient les noms de famille Thiam, Kassé, Mboup... étaient des bijoutiers ou coordoniers ou sculpteurs ou tanneurs... fin à chaque métier y'a un nom et en fonction de ce nom on peut-être considéré ou non comme niénio. Mon père lui porte le nom de famille Bâ c'est donc un peulh, de ce fait il est descendant d'une lignée très conservatrice, considérée comme des riches et des nobles parce que leurs ancêtres étaient de grands marabouts, propriétaires de bétails et de nombreuses richesses. Et auparavant, les « niénio » devaient donc juste être au service des nobles. De ce fait, depuis la nuit des temps, les peulhs ne se marient qu'entre peulhs dans la famille de mon père. Par conséquent, voir ma mère une femme « de rang inférieur » ( et pourtant plus aisée qu'eux tous réunis) se mêlait à leur lignée était et est toujours un pur sacrilège pour ma famille paternelle. Mais bon, mon père a insisté pour l'épouser envers et contre tous. Et même s'il a obtenu gain de cause, il n'a jamais pu faire en sorte que sa famille accepte ma mère.
Tout comme mon père, ma mère est une commerçante et en cette qualité, elle voyage assez souvent aussi mais moins que mon père. Et elle parcontre se soucie de moi même si elle me néglige quand même un peu dès fois lorsqu'elle est trop prise par ses activités. Je vis également avec mes deux frères aînés Boubacar et Chérif

Suprême Transgression🥀🔞 ( Lemon)Where stories live. Discover now