Partie 30

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Salam Aleykoum










Je vois la grosse péripatéticienne de sa grand-mère la chienne, vous l'aurez devinée : Loubna.

J'espère que vous êtes prêtes pour une séance d'hypocrisie à l'état pure.

Je lui fais un sourire et je la fais entrer.

Loubna : salut, tu ne m'en veux pas
Moi : oh mais nan, surtout pas ma chérie, ce n'est pas de ta faute
Loubna : d'accord, il est où mon bébé Kaïs ? Qu'est-ce tu fais ici ?
Moi : au travail, je suis juste venue chercher quelques affaires mais je dois y aller
Loubna : oh non reste, fais comme chez toi ma belle

C'est déjà chez moi sale kehba.

Moi : tu veux que je te fasse du thé ? Du café ?
Loubna : un café ma belle
Moi : de suite

Première étape va surgir.

Je vais dans la cuisine et elle bouge au salon. Je la surveille de près parce qu'il y a Suhîl au salon.

Je lui fais un café brûlant à mort et à la place du sucre, j'ai mis du sel, du citron et du poivre. Je m'en fais un aussi pour qu'elle ne se doute de rien.

J'arrive au salon, elle avait les pieds sur la table et était déshabillée de son manteau. Toujours habillé comme une grosse salope mais bon...

Moi : et voilà pour toi
Loubna : merci bébé
Moi : j'aime beaucoup comment tu t'habilles ma belle
Loubna : oh merci, c'est gentil, je te donne des vêtements si tu veux
Moi : oh mais t'es vraiment adorable, franchement je m'excuse de t'avoir frappé la dernière fois
Loubna : c'est de l'histoire ancienne maintenant

Elle prend son café et prend une première gorgée. Elle rougit suite à ça.

Moi : y'a-t-il un problème ?
Loubna : euh non, le café est juste épicé
Moi : c'est une nouvelle spécialité, tu aimes ?
Loubna : oui

Elle continue à boire et d'un coup, elle vomit tout dans son verre.

Loubna : je suis très fragile aux épices, t'es conne ou quoi
Moi : *ironiquement* oh, je m'excuse, je ne savais pas, vas dans la salle de bain, tu as de la bave partout
Loubna : je reviens

Je profite pour mettre Suhîl dans sa chambre parce que flemme que la pute le réveille.

Elle revient et se pose.

Moi : j'aimerais te poser une question
Loubna : je t'écoute
Moi : comment s'est passé l'accident ? Tu sais qui a renversé la poussette ?

Je lui touchais les cheveux en même temps histoire de la mettre en confiance.

Moi : tu peux tout me dire maintenant, c'est de l'histoire ancienne et nous sommes amies.
Loubna : bah enfaite, il y'a 2 semaines, avant ton mariage, tout allait mal entre Kaïs et moi. Je t'en voulais sincèrement à toi et ton fils vu que vous êtes imposants et présents dans notre vie amoureuse et sexuelle. Le hasard a fait que Saïd m'a contacté en me disant qu'il en pouvait plus de ton poison, qu'il te voulait que pour lui et je voulais Kaïs que pour moi donc il m'a donné cette idée et il a engagé son cousin pour le faire. Tout était prémédité mais nous sommes copines maintenant donc tu ne m'en veux pas.

« C'ÉTAIT LUI, ET SEULEMENT LUI... »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant