1: Davy

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C'était lui, le seul, l'unique, le parfait homme qui ne plaisait à personne. Il avait tous les défauts possibles pour déplaire aux yeux des gens, c'était Davy alias Predator comme on l'avait surnommé dans le village. Escroc, sale, gourmand, peureux et feignant était les composants de ce personnage, il était certes bon à l'intérieur mais ces défauts prenaient le dessus sur sa bonne personnalité du fond. Fils d'un ancien gendarme, il a plutôt eu une vie facile dans le passé, ce qui a eu un impact négatif dans son futur. Un jour, pendant que son oncle Jean clair allait en forêt regarder ses pièges, il le vit couché. Telle une personne entrain de bronzer sur le bord des côtes hawaïennes, un plat à côté avec de l'eau à boire et deux gros sceaux d'eaux au soleil. On ne croirait pas qu'ils sont au village. Son oncle s'approcha tout doucement sans se faire entendre, se mit devant son neveu qui avait les yeux fermés et cria:

Jean clair : Jean Davy !

Ce dernier ce réveilla en sursaut

Davy : oh! qu'il y'a t-il tonton pour que tu cris de la sorte? J'ai eu peur on croirait que tu avais vu un serpent.

Jean clair : non mon neveu, j'ai seulement vu un chat.

Davy : un chat? Étonnant car on n'a pas de chat ici.

Jean clair : le chat en question c'est toi! À ton âge jusqu'à cette heure tu t'es pas encore lavé ? Il est midi regarde le gros soleil qu'il y'a profite de ça ! Non mais tu abuses. ( Dit-il pour le sermonner)

Davy : tu as fini oncle? Tu ne vois pas ce que je suis entrain de faire ? Ce sont pas des sceaux pleins d'eaux qui sont là devant toi?

Jean clair : donc sérieusement pour te laver à midi surtout sous ce gros soleil tu mets d'abord l'eau au soleil? Pourquoi tu fais ça a notre famille mon fils pourquoi ? Ni chez ta mère qui est ma soeur, ni chez ton père on observe cet attitude.

Davy : tonton , comme tu me parles de la sorte je ne me lave plus, retiens que c'est de ta faute hein c'est toi qui m'a refroidi.

Jean clair : tu me fais pitié mon fils, vraiment je suis déçu de toi. Après c'est pour aller dans les cuisines le soir pour chercher à manger. Bref, comme tu ne prends plus de douche , tu vas m'accompagner vérifier les pièges en forêt.

Soudain...

Davy : aïe aïe aïe maudite pointe, que faisais tu sur mon chemin ? Regarde comment à cause de toi je peux plus accompagner mon oncle en forêt, les sorciers sont vraiment forts quoi aïe ! Tonton vas-y sans moi je suis blessé, prochainement on ira ensemble.

Dépassé, son oncle ne pouvait que rigoler devant le spectacle de grande classe que lui offrait son feignant de neveu. D'abord l'eau, ensuite la pointe.

Jean clair : respect mon neveu, tu es très fort, moi je m'en vais.

Jean Davy : encore désolé hein tonton , je voulais tellement venir avec toi.

Peu de temps après ses sketchs, sans se laver il alla se changer et se parfumer car il devait sortir, son corps perdu entre l'odeur du parfum et de la transpiration, le voilà arrivant vers le corps de garde où se trouvaient deux autres de ses oncles maternels. Vêtus de ses gros vêtements il se disait le plus beau, son oncle l'interpella.

Boniface : hey, toi là ! Où vas-tu ?

Davy : oh tonton, ne peut-on plus sortir ? J'ai vingt huit ans, je suis grand donc j'ai plus à vous rendre compte de ce que je fais.

Boniface: tant que tu vivras au compte des parents oui!

Davy : tonton tu me fais rire quoi! Pourquoi tu n'as pas dit que je suis à ton compte ? Toi même là tes enfants survivent grâce à ton beau frère qui est haut cadre en ville, on a un compteur d'eau, à manger et tout grâce à lui dans ton propre village à toi. T'es bien placé pour me parler?

Aussitôt, son deuxième oncle pris la parole pour le gronder.

Célestin : assez ! Comment oses-tu parler de la sorte à ton oncle ? Continue ton chemin.

L'autre oncle pris de honte ajouta

Boniface : impoli, tu n'es pas maudit, tu es là malédiction.

Habitué à ce genre de propos il en était déjà immunisé, tranquillement il s'en alla dans ses balades. Il était 23h quand il est rentré, plus personne n'était dehors, direction cuisine car il n'avait pas mangé là où il était. Surprise, ses oncles comme pour se venger avaient fermés toutes les cuisines de la concession familiale. Alors, il eut une grande idée.

Davy : au secours ! Au secours ! À l'aide je risque de mourir venez vite.

Sa mère toujours très attentionnée était la première à sortir de la maison, elle n'avait qu'un pagne autour de son corps. Toute inquiète, elle ne le voyait pas mais les cris de Davy revenaient de vers cuisine. Elle se mit à hurler à son tour.

Clarisse : où sont les hommes ? Venez vite mon fils est en danger vers la cuisine, il se fait sûrement agresser sauvez mon enfant.

C'était la panique dans toute la concession, les hommes sortaient armés, et les femmes avec des machettes les enfants quant à eux les plus grands avaient des bois en mains. Son oncle avec qui il devait aller en forêt était le premier à arriver à ses côtés.

Jean clair : où sont-ils ? Que se passe-t-il ? Mais réponds dis moi ce qui se passe bon sang! (Demanda-t-il tout inquiet et essoufflé)

Ensuite, toute la famille était là autour de Predator, il était essoufflé le pauvre Davy, toute la famille était inquiète, on le regardait avec tristesse, il était assis à même le sol. Pour tout le monde, il venait d'échapper aux brigands. Puis il parla enfin...

Davy : je suis arrivé tout à l'heure, j'ai regardé tout autour il n'y avait personne, j'ai tourné en rond personne, j'ai fouillé, il n'y avait personne pour me dire où étaient les clefs de la cuisine alors que vous savez tous que je n'avais pas encore mangé.

La façon qu'il a énervé sa famille ce jour là... Il n'oubliera jamais les coups qu'il a reçu toute la nuit.

LES MÉSAVENTURES DE DAVY [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant