partie3: le mariage

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       Après s'être fait renvoyer, il n'était pas directement rentré chez lui. Il voulait éviter les regards car à tout les coups ce vieux Mve avait déjà parlé de ça à son ami Justin, il avait donc d'abord fait un petit détour en ville. Ce soir là en son absence tout était calme dans la concession, l'élément perturbateur était absent puis, un véhicule se gara aux environs de vingt heures, c'était lui, il descendit et se dirigea directement dans la maison sans saluer personne. Il semblait stressé, paniqué mais personne n'allait se faire avoir deux fois pars ses sketchs. Puis, peu de temps après, un second véhicule vint se garer une jeune dame descendit laissant à l'intérieur du véhicule un enfant nouveau-né. Elle était vraiment en colère, rentra dans la concession et se mit à crier sans prendre en compte les gens qui y vivaient.

Sharon : où est cet idiot, ce incapable de Davy? Tu n'es rien, tu n'es personne vaut rien lâche sors un peu. Tu croyais que cette ville était grande hein? Je t'ai retrouvé viens. ( Hurlait elle)

   Aussitôt, il sorti de la maison tout furax lui aussi.

Jean Davy : je t'ai prévenu quand on était en ville, je t'ai demandé de ne pas me suivre, je ne te dois rien retourne chez toi.

Sharon : que je retourne où ? Ça fait combien de temps que je t'ai pas vu? La dernière fois tu as profité de moi en me donnant des faux billet, puis tu m'as laissé enceinte.

Jean Davy : regarde moi cette menteuse, tu me vois entrain de me rabaisser en ayant une aventure avec toi ? Retourne chez toi tu étais bourrée et tu m'as confondu.

Sharon : tu m'avais dit que tu étais l'enfant d'un ministre et que j'allais recevoir tout ce que je voulais sale menteur.

Jean Davy : tu voulais la grossesse tu l'as donc on est quitte.

Sharon : tu n'es qu'un...

Pas le temps de terminer qu'elle avait reçue sur sa face une gifle éclaire, c'était la grande sœur de Davy, Sylvie surnommée la lionne. Elle était réputée pour son sang toujours chaud et elle avait déjà assez entendu pour ce soir là.

Sylvie : fermez la ! Vous êtes deux idiots, vous dérangez tout un village la nuit pour des histoires entre un escroc et une prostituée ? Bon sang ! N'avez vous pas de respect pour tous les aînés qui vivent ici? Qui vous a dit que ce chat qui me sert de frère est orphelin ? Vous avez trouvé sa maison, le mieux ne serait-il pas de venir vers nous plus poliment pour vous expliquer ? Arrêtez moi ça ( dit elle d'un ton très rageux)

   Puis, elle jeta un regard vers son frère qui pris peur.

Sylvie : quant à toi...

Jean Davy : je suis désolé la lionne calme toi elle et moi nous sommes grands on va s'arranger je te le promets.

   La jeune dame repris la parole.

Sharon : Davy je ne veux plus te voir j'espère que tu ne viendras jamais vers mon fils. Et aussi, toi et toute ta famille du plus grand au au plus petit, allez-vous faire foutre!

   Aussitôt dit, elle se mit à courir, il fallait vite sortir de cette concession car chacune des femmes de la concession venait déjà pour lui dire un mot. Heureusement pour elle, c'était anticipé car elle avait dit au chauffeur de l'attendre. Cette nuit là Davy s'était retrouvé dans une réunion de famille de dernière minute et c'était pas la joie. C'était loin d'être fini car le lendemain un message arrivait de son village paternel, lui et sa grande sœur étaient convoqués par leurs parents, ils avaient écouté l'histoire. Deux jours après, lui, sa soeur ainsi que les 5 enfants de sa soeur et un oncle étaient arrivés au village paternel. Pas de temps à perdre la réunion débuta par son père Joseph.

Joseph : bonsoir à tous, d'abord je suis content de tous vous voir là ça fait vraiment longtemps. Je suis content d'ailleurs que vous soyez venus avec votre oncle Constantin , ça fait un plus. Je veux qu'on discute du problème que vous avez récemment eu dans votre village maternel.

   La soeur chaude pris les devants.

Sylvie : papa s'il te plaît, je suis encore calme, appelle le chat par son nom, tu sais qui a toujours les problèmes alors ne nous mélange pas.

   Son père avec calme, on ne croirait pas voir un ancien soldat dit:

Joseph : d'accord c'est vrai que c'est pas toi, mais n'empêche que c'est ton frère, vous êtes les seuls enfants donc qui dit toi dit lui.

   Puis la mère à son tour pris la parole, elle était la plus douce et la plus calme de la famille

Clarisse : j'ai aujourd'hui 50 ans, je me suis mariée avec votre père j'avais 14 ans, Sylvie tu as 32 ans et toi Davy tu en as 28. Chacun de vous a des enfants déjà, entre Davy qui en a partout mais qui cache et toi regarde simplement à ta droite. Le fait d'avoir des enfants signifie que vous savez déjà éduquer alors j'attends de vous en particulier de toi Davy plus de maturité. Et ajouter aussi que Davy tu dois déjà chercher à te marier l'argent de la dot de ta sœur est encore là.

Joseph : effectivement tu as bien parlé, petit, tu vas te marier.

Sylvie : pour qu'il se marie... Enfin je suis pas contre hein mais vous comptez payer cette fille par mois pour qu'elle accepte ce rat?

   Tous les enfants se mirent à rire ainsi que leur oncle. Puis Davy repris.

Jean Davy : Sylvie pourquoi elle ne m'accepterait pas si un homme t'a épousé malgré que tu faisais pipi au lit jusqu'à 17 ans, Dieu seul sait si tu as arrêté ! Et tonton j'aime ton rire mais y'a que maman et tantine Denise sa soeur qui sont déjà allées en mariage chez vous, tu ne crois pas qu'on a peur de se marier car nos oncles sont encore célibataires ? 

Constantin : méfie toi!

Jean Davy : c'est d'accord j'arrête avec les potichier ( il ne savait pas prononcer prostituées)

   Son neveu lansky repris

Lansky : oooooooooooohhhhh oncle Davy on dit prostituées

Davy: impoli j'ai dit ça parce que vous êtes là.

Sylvie : et toi qui t'as enseigné ça lansky ? À genoux !

LES MÉSAVENTURES DE DAVY [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant