Chapitre 4 :

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Le lendemain, je me levais en baillant, après avoir éteint pour la sixième fois mon réveil. C'était le jour où Jim et moi devions aller voir le Président de la République et le Général de Guerre dans la zone 47 au beau milieu du grand désert du Brésil pour leur remettre en main propre les objets que nous avions repris au village des Dagerman.

Je mangeais un petit déjeuner vite-fait et m'habillais avec une chemise blanche, une cravate noir et tout l'attirail qui allait avec. Je mis une paire de lunette noire couvrant ma fine cicatrice près de mon œil. C'était à l'époque, lors d'un tremblement de terre en Danemark où la maison d'un laquelle j'intervenais s'écrouler.

Jim me rejoint dix minutes après au café du coin, il s'était mis sur son 31 et portait chemise, cravate. c'était comment ça à chaque fois que l'on avez rendez-vous avec le Général de Guerre du Brésil, des USA, de France, ou d'un autre pays ou avec le Président de la République du Brésil, des USA, de France ou d'un autre pays.

Il demanda un diabolo menthe et me commanda un diabolo fraise. On but tout les deux face à face. Ses lunettes noires cachaient ses yeux marron de tueur. Il murmura soudainement :

- Newt, faut y'aller on va être en r'tard

- Pourquoi ? Il est quelle heure ?

Il remonta la manche de son bras droit, laissant apparaître une montre noire, encerclé par de l'argent. Un grand serpent, un cobra, la gueule ouverte, les crocs menaçants, enroulait autour du bras de Jim me faisait face. Jim passa une main sur le tatouage du reptile et soupira.

Il avait perdu son cobra lors de l'explosion de sa maison. Son cobra était mort, Jim avait retrouvé son cadavre, gisant dans les décombres. Jim remis sa manche en place et tourna la tête vers sa voiture, un 4x4 noir. Une grande cicatrice traversait sa nuque. Il y a un an, Jim et moi étions partit en mission en Afghanistan, un obus avait explosé, et un éclat de cet obus avait transperçait son cou.

On se leva alors, Jim alla payer les boissons et on embarqua dans le tout-terrain de Jim, un grand 4x4 noir, sale. Des éclaboussures de boues avait repeint le véhicule.

Des heures passèrent, on roulait en plein désert chaud, lorsqu'on aperçut la zone, on accéléra puis, arriver devant une porte grillagé : « la zone 47 », Jim arrêta le 4x4. Puis, il se leva de son siège et sauta par-dessus sa porte sans vitre. Il frappa à la grille en criant :

- Y'a quelqu'un ?

- Endroit de merde murmurais-je tout seul

- Y'a pas au moins une personne dans cette putain d'zone ? reprit Jim d'une voix désespéré

- C'est quoi le mot de passe déclara une petite voix derrière le grillage

- Le... quoi ? répéta fortement Jim

- Le mot de passe répondit la voix timidement

- Quel mot de passe ? s'énerva Jim

- Celui qui faut dire pour entrer continua la voix

Jim prit le grillage dans ses mains et le secoua :

- Y'a pas de code

- Alors vous ne pouvez pas entrer

- Depuis quand y'a un code m'exclamais-je perplexe

- Depuis la fondation de cette zone continua impassible la voix

- On a rendez-vous avec le président !

- Bien sûr répondit ironiquement la voix masculine

Fou de rage, Jim sortitson flingue et tira sur le cadenas qui maintenait la porte grillagé. Il  explosa en mille morceaux à terre.

Onentendit un bruit de pas précipité et on vit, lorsque l'on eut ouvert la porte,un homme disparaître au coin d'un grand bâtiment blanc. Jim ouvrit en grand leportail grillagé et rangea son gun dans son portier sous sa chemise blanche.

Ilremonta à bord de son 4x4 et le fit rouler dans l'étroit passage. Il gara lavoiture dans un parking où régnait un silence mortel, froid malgré la lourdechaleur qui pesait dans le désert. On descendit de l'engin et on se dirigeavers l'entrée du plus grand entrepôt. La lumière s'alluma à notre entrée et on inspectales lieux. On passa une porte quand soudain, on tomba sur deux troupes de soldats en uniforme. Ils étaient en position de tir, prêt à utiliser leurs armes.

En missionWhere stories live. Discover now