En mission

Chapitre 13 :

Le portail s'ouvrit à notre arrivée.

- Ça change de Janeiro dit John en regardant la structure de ma maison

Sophie, John et moi sortîmes de la voiture, seul Gary resta. Il amena la voiture dans le garage.

On marcha dans le jardin, puis on arriva devant la grande porte en bois. Je sortis des clefs de ma poche et déverrouilla l'entrée.

J'appuyai sur l'interrupteur et les lampes, une par une s'allumèrent dans le couloir. Je dis :

- Première étage, première porte à gauche John

- Quoi ? demanda l'intéressé

- C'est ta chambre

Je lui glissais une clef et lui donna sa valise. Puis je m'exclamai :

- Sophie, première étage, première porte à droite...

Je lui donnai sa valise et lui dis :

- Tiens, c'est la clef...

Elle me remercia et monta les escaliers. Gary arriva alors, tapa ses chaussures sur le tapis du seuil de la porte et dis :

- Moi aussi je monte...

- Ok lui répondis-je, bonne nuit...

Il me salua de la main et se rendit à sa chambre.

Je soufflais et passais ma main sur ma nuque.

Puis je m'assis sur le canapé et finit par m'endormir. Je fis le même cauchemar que dans l'avion. Ben, debout devant la porte grande ouverte, une bombe à la main. Il riait, c'était un espion des...

Je me relevais d'un coup, alerté par un léger craquement de l'escalier

- Je..je suis venu prendre un peu d'eau dit John, désolé de te déranger... tu n'as pas de chambre ?

Je le fixais en lui disant :

- Si, je me suis juste endormis ici parce que je regardais la télé...

Il remonta et je le suivis pour aller dans ma chambre, aménagé à mes goûts lorsque j'étais plus jeune :

un poster du Terminator Dark Fate, un autre de Conjuring, Ça, Mara, Annabelle, Bienvenue à ZOMBI LAND, L'exorciste et une affiche de Cujo. C'étaient mes films préférés, les séries d'horreurs me faisaient peur quand j'étais gamin mais quand j'eus 16 ans, je ne ressentis aucune peur même minime devant ces films car la réalité était bien pire. J'avais aussi une bibliothèque avec les Stephan King, rangé par ordre de sortie.

Je n'avais pas changé cette chambre depuis au moins 10 ans.

Je m'allongeai sur mon lit aux draps rouges et noirs et après avoir vérifier que le verrous de la porte de ma chambre était correctement enclenché je me mis sous la couette et fermai les yeux, en essayent de trouver la voie du sommeil.Je ne réussi pas à me rendormir malgré le somnifère que je pris.

Le matin, je me levais alors, pour préparer le petit déjeuner : œuf au plat, avec bacon et jus d'orange. Simple. Je servis ce petit repas à Gary car seul lui était debout.

Puis, une heure passa, et Sophie et John se manifestèrent, ensommeillé et baillant, ils s'assirent à la table.

- Je vous préviens leur dis-je, vous devrez vous lever plus tôt les jours qui suivront...

Puis, je leur donnais rendez-vous dans la salle de réunion au deuxième étage et je précisais en levant un sourcil :

- A 10h précises

Ils vinrent, Gary d'abord avec une marge d'avance, Sophie puis John.

- Alors leurs dis-je en montrant un tableau, voici le premier criminel à attraper

Je leur montrais une photo d'un homme, moustache noire, lunette de vu arrondie.

- Mickael HAZIRGUI, ancien militaire britannique, à travailler pour le compte d'un sergent allemand comme informaticien, en fait c'est un hackeur qui essaye d'avoir les codes nucléaires actuellement ici en Angleterre...

- Ca fait longtemps que ce pays est appelé Royaume-Unis dis John

Je le foudroya du regard.

- On s'en fout du nom de c'pays, on recherche un putain de hackeur qui veut des codes nucléaires !

J'inspirai avant de continuer :

- Dernièrement vu à Londres, bon, sa deuxième passion est de voler des œuvres d'arts, et il y a un musée qui en a reçu des nouvelles hier...

- On va sûrement le trouver là-bas finis par dire Gary

- Sur toutes ces vols de tableaux, il attend une semaine pour voler, alors pendant que Gary fait un tour tous les jours au musée, je vais vous entraîner...et ça commence à 14h aujourd'hui...

- Mais on est dimanche ! s'écria John

- Tu plaisante ou quoi m'exclamais-je, c'est tous les jours que tu vas bosser mon p'tit gars, même pendant les jours fériés ou les fêtes...

- Et quand on l'aura arrêté, on le mettra où ?

- On le remettra à l'armée britannique dis-je en montrant une photo du grand bâtiment où nous nous rendrons pour le mettre aux mains de l'autorité

A 14h, assis dans le grand jardin je leur apprenais la détente, "un apprentissage essentiel" avais-je répliqué devant la mine énervé de John.

- Sinon tu pourrais être sûr que je t'aurais déjà étranglé il y a longtemps, avec ta tête assuré et ton air autoritaire...

Puis on passa aux activités sportives : sauts, courses, pompes, tractions, escalade sans attache, nages...

J'alternais tout ces exercices en les encourageant et en faisant avec eux.

Le grand jardin, avec un mini lac et des parcours était caché par de grands arbres qui encerclés la maison.

Le jour suivant, je leur fis faire les mêmes exercices le matin et l'après midi, on se rendit dans une grande salle sombre.

Quand j'ouvris la porte blindée en fer, John se précipita dans la pièce.

- Oh mon dieu dit-il, c'est vraiment incroyable tout ça...