Chapitre 26

417 53 0
                                    

Les courbes de son corps, le creux de son dos, la douceur de sa langue, ses gémissements plaintifs, le goût de son essence, la couleur de ses yeux au moment où il prenait possession d’elle. La force de ses cuisses qui l’enserrent lorsqu’elle est traversée pas des spasmes, le parfum de ses cheveux qui lui chatouillent les narines.
Ferdinand se remémorait les moments incandescents de sa nuit passée avec Mélanie. Il avait en tête le souvenir de la fermeté de ses seins, sur la langue le goût de sa bouche, de sa cyprine, de sa peau. Dans les oreilles le sons de ses lèvres, de leurs ébats et pire encore, l’empreinte de sa divine chaleur autour de son sexe, tellement cette femme est étroite.
Il a suffit d’une nuit, une seule pour qu’elle le marque. Son désir pour sa femme était brulant, comme un feu de brousse alimenté par un vent impétueux. Il avait ses boules qui criaient famines. Ils avaient failli devenir bleus à cause de la longue abstinence et maintenant il était insatiable.
Il l’avait prise 4 fois au cours de la nuit, et encore au petit matin, Mélanie avait insisté pour l’aider à contrôler son érection matinale, il ne voulait pas qu’elle se blesse mais elle l’avait assuré que tout allait bien. Il ne se serait jamais imaginé qu’elle soit aussi avide. Elle l’avait drainé mais maintenant qu’elle est dans sa tête il en veut encore.
Ce n’est vraiment pas raisonnable, il a du travail, des réunions et des rendez-vous mais il ne pouvait pas rester concentré sur une tâche plus de 10 minutes parce que chaque fois son cerveau dérive vers Mélanie et il finit par avoir son pénis qui prend trop de place dans son pantalon.
-Ferdinand ? Tu m’écoutes ?
La voix stridente de sa mère le ramena direct sur terre, il ajusta son pantalon, ce serait bizarre de bander devant sa mère, même s’il avait l’assurance que la table de son bureau cachait son entre jambe.
-Ferdinand, je te parle…
-Oui maman je t’écoute… tu disais que tu voudrais que je vérifie quelque chose pour toi ?
Edwige le scruta un moment, comme si elle cherchait à comprendre ce qui distrait ainsi son fils.
-Qu’est-ce qui t’arrive mon fils ?, lui demanda-t-elle en penchant légèrement la tête. Tu as des problèmes ?
-Moi ? Non… pourquoi j’aurais des problèmes ?
-Tu n’as pas encore programmé le voyage pour Paris avec… Tu dois le programmer pour aller la présenter à ton grand-père !
Ferdinand soupira, il savait ce qu’il avait à faire, il semble que sa mère ne soit pas au courant.
-Oui Maman, c’est en cours ! j’ai pris rendez-vous à l’ambassade pour que Mélanie obtienne son visa…
-J’espère que tu l’as bien dressée, il ne faut pas qu’elle aille faire une gaffe là-bas…
-Maman ce n’est pas un chien que l’on dresse, s’il te plait !, intervint  Ferdinand.
Il n’aimait pas la façon dont sa mère se comportait comme une mégère avec Mélanie.
-Fils, ne me dis pas que tu couches avec… Tu couches avec elle ?, s’écria-t-elle. Je t’avais dit de ne pas la toucher Ferdinand !
-Maman, ce qui se passe dans mon lit ne te regarde pas pour commencer et ensuite, je ne vois pas en quoi elle te dérange au point où tu ne peux pas l’appeler par son prénom, Mélanie !
-Cette fille est une arriviste qui veut profiter de ton rang social…
-Maman ! Arrête ! Ce discours ne te rappelle rien ?, lança-t-il avec désinvolture. Cette fille ne voulait pas m’épouser tu te souviens ?
-Oui et il a fallu que tu fasses pleuvoir les billets de banque pour qu’elle cède…
-Elle n’est pas la première ici à être attirée par les billets de banque il ne faut pas l’oublier… la raison pour laquelle je me retrouve avec elle entre les pattes c’est parce que tu veux encore plus de billets à te mettre dans les poches si je me souviens bien !
Il venait de lâcher la bombe.
La fureur sur le visage de sa mère ne l’inquiéta pas plus que cela. Il ne comprenait pas pourquoi elle méprisait ainsi Mélanie, elle n’était certes pas celle qu’elle aurait choisie comme belle-fille mais de là à se comporter comme une mégère, ça commençait à l’exaspérer.
-Ne me parle pas comme ça, Je suis ta mère !
Ferdinand n’était pas dupe, il savait que malgré tout se mère comptait sur lui pour se payer des jours heureux.
-Oui maman, et je te connais mieux que personne… Tu n’as pas à voir en Mélanie une menace parce qu’elle n’en est pas une ni pour toi ni pour tes projets !
-Elle peut te faire un enfant sur le dos…, argumenta sa mère. Et tu seras pris au piège !
-Toi mieux que personne, sais qu’on ne piège personne avec un enfant. Cela dit, il y a des petits rubans qu’on appelle préservatif qui aident dans ce genre de situation, ajouta rapidement le jeune homme en se redressant sur son siège.
Il voulait retrouver rapidement ses occupations, prendre de l’avance sur les affaires en attente.
-Ferdinand, je ne sais pas ce qui t’arrive mais je t’aurais prévenu, cette fille n’est pas faites pour le rôle que tu lui as donné, insista Edwige. Mais bon si tu estimes que j’exagère, je vais me taire et te laisser faire comme bon te semble dans ce cas.
Il allait répondre lorsqu’il reçu un appel de son assistante qui le prévint que son rendez-vous suivant venait d’arriver.
-Maman, j’ai compris je ferais attention mais de grâce arrête de te faire du sang pour Mélanie et moi ! Nous gérons bien la situation elle et moi ! Elle sait très bien ce que j’attends d’elle, tu as lu l’interview dans le monde, les retours étaient bon !
Même sa mère devait avouer que Mélanie avait été impressionnante, elle avait marqué le milieu comme étant la femme d’un homme de pouvoir qui savait à la fois défendre ses propres idées et surtout soutenir ceux de son époux.
-Lors de l’ouverture de l’hôtel, le bottin se l’arrachait, ajouta-t-il. Elle est parfaite pour le rôle… il va tomber sous son charme de cela j’en suis certains…
-Soit !, fit-elle en se levant pour prendre congé de son fils. Je t’appelle en semaine pour que tu vérifies ce fonds d’investissement… s’il est fiable…
-D’accord, tu comprends que je dois retourner au travail, je te donnerais mon avis des que possible !
Après avoir escorté sa mère jusqu’à l’ascenseur il prit le rendez-vous suivant, il avait encore un peu de rage à cause de la discussion avec sa mère. Il ne comprenait pas pourquoi après que sa mère ait subi ce qu’elle avait vécu avec la famille de son père, elle se permettait aujourd’hui de faire subir le même traitement à sa belle-fille.
Certes, leur mariage n’était pas conventionnel, il n’était pas question d’amour mais d’intérêts et même cela ils avaient une entente et jusqu’ici Mélanie avait respectée les termes de celui-ci, en faisant ce qui était attendue d’elle. Sa mère n’avait pas à s’immiscer dans le reste parce qu’il faisait de sa vie privée ce qu’il voulait.
Et puis à quoi bon être marié s’il ne pouvait pas profiter des joies du mariage.
Le rendez-vous avec le fournisseur ne lui prit que quelques minutes et enfin débarrassé de lui son attention fut attirée par une enveloppe au dessus de la pile qu’avait déposée son assistante sur son bureau. En prenant l’enveloppe il y lu le nom du destinataire.
Mme Mélanie Zoa
Il sourit en voyant son nom écrit en gras sur l’enveloppe blanche, une sorte de fierté emplie son cœur. Sa femme !
Il attrapa son téléphone et appela son assistante.
-Charlène…
-Oui Monsieur ?, répondit la quadragénaire qu’il avait choisi pour le seconder.
Il n’aimait pas s’entourer de jeune femme dans son lieu de service parce qu’en plus du manque du professionnalisme elle ne savait pas respecter leur place, cancanière et mal élevée pour la plus part.
-Vous savez si ma… si ma femme est déjà partie ?, demanda-t-il.
-Monsieur elle n’a pas de cours prévu aujourd’hui dans son emploi du temps, lui répondit-elle.
-En bas on n’a pas signalé sa sortie ?
-Non Monsieur… vous voulez que j’appelle le penthouse pour vérifier…
-Non !
Il avait parlé rapidement, il se souvint qu’en sortant du lit ce matin, il avait laissé une Mélanie plus que dépensée.
-Je vais aller moi même vérifier ! dit-il en éteignant son ordinateur. Repoussez mes rendez-vous d’au moins une heure… ou deux !
-D’accord Monsieur !
En moins de temps qu’il ne lui fallait pour le dire, il se retrouva dans le penthouse qui semblait ne compter aucune âme qui vive, même si on pouvait voir que les femmes de ménage étaient passées par là. La cuisine et le salon ne portait plus les trace des ébats de la veille. En rentrant du restaurant, Mélanie et lui avait foutu un véritable bordel dans l’appartement.
Il se demandait si  Mélanie était sortie du lit ou si elle était encore endormie…
Elle l’était, allongée sur le ventre dans le lit, ses cheveux crépus relâchés au dessus d’elle formant un buisson noir sur sa tête. Son corps voluptueux était à moitié couvert part les draps blancs du lit, révélant une fesse ronde et ferme affinée par une longue jambe à la courbe délicieusement ronde. Il se souvint de la texture de sa peau sous ses mains sous sa bouche, lisse et douce, la fermeté avec laquelle ces cuisses embrassaient ses hanches. Son dos plus délicat, qui se recoupait de deux fossettes juste au bas, décidément cette femme avait des fossettes partout sur elle, comme des petits secrets qui se logeait sur son corps entier.
Ferdinand s’approcha et s’assit, prenant sur lui de ne pas écouter le bruit sourd qui commençait à gronder dans ses reins. Il avait une envie folle de la toucher, d’envelopper de sa paume qui le démangeait déjà le sein nu qui débordait de la silhouette de sa femme. A la place il se contenta de lui caresser les cheveux. Il aimait la texture de ceux-ci et la façon dont ils avaient de refuser de se laisser dompter.
Il tira doucement en mettant les doigts dans cette crinière de lionne.
-Bouton de rose !
Il aimait l’appeler ainsi, encore plus maintenant à présent qu’il savait comment sa  fleur se comportait à son contact, au contact de ses doigts, de sa bouche et plus encore de son membre.
-Hmmm… T’es déjà de retour…
Elle semblait s’éveiller doucement sous la chaleur de ses mains sur elle.
-Je suis venue te tirer du lit, petite paresseuse !
Il déposa un baiser dans son dos, là où s’achevait son cou, il fut heureux de voir la zone se couvrir de chair de poule. Une autre chose qu’il aimait plus que tout chez elle, son hypersensibilité. Il suffisait d’un baiser au creux de son cou, d’une langue au creux de son nombril ou de dents qui pincent un téton pour qu’elle y réponde par un ronronnement ou d’une pression intime de sa délicieuse fleur autour de lui.
-C’est ta faute, tu m’as épuisée ! Insatiable !
Il éclata de rire face à cette accusation.
-Je dois te rappeler qui m’a chevauchée ce matin avant même que je n’ouvre un œil ?
-Je n’allais tout de même pas gaspiller une si belle érection matinale, fit-elle en se retournant à moitié se mettant sur le coté.
Une lueur traversa ses yeux alors qu’elle le dévisageait.
-Tu n’as pas cours aujourd’hui ?, demanda-t-il en lui caressant doucement le dos.
-Non, mais je dois rencontrer un parent d’élève… sa fille ne vient pas en cours depuis un moment et je voudrais comprendre ce qui ne va pas !
Elle avait vraiment l’air inquiet pour son élève.
-Ça vraiment l’air de t’affecter ma belle !
-Oui ! C’est l’une de mes meilleures élèves, je ne veux pas qu’elle rate le départ de cette année, elle a son Bacc en fin d’année et elle ne doit pas abandonner à la ligne d’arrivée, expliqua-t-elle.
-Je crois que ton intérêt pour l’éducation des jeunes femmes a vraiment résonné dans les oreilles de certaines personnes, dit-il en lui présentant l’enveloppe qui avait atterrit sur son bureau en portant son nom.
Mélanie se redressa en voyant son nom dessus, elle plissa les yeux, surprise.
-Qu’est-ce que c’est ?, demanda-t-elle en attrapant l’enveloppe. ONU Femme ?
-Ouvre tu verras bien…
-Je… ne comprends pas… c’est une invitation à des activités de l’organisation… sur l’éducation des femmes et des jeunes filles… invité d’honneur…
Au fur et à mesure qu’elle lisait la lettre elle se mit à sourire visiblement touchée d’être au centre de l’attention de l’organisation onusienne.
-C’est sérieux ? On m’invite à… attend c’est toi qui…
-Non ! Ils ont dû lire ton interview et se sont dit qu’en tant que professeur et ayant à cœur la cause des jeunes filles tu serais une bonne porte-parole… J’ai reçu cela au bureau juste parce que tu n’as pas d’autre adresse pour le moment.
Il y avait de la joie sur le visage de Mélanie, ainsi qu’une certaine appréhension comme si elle doutait de ses capacités.
-Hey ma belle, je suis certains que tu es parfaite pour ça ! Nous sommes mariés depuis un mois mais je te connais depuis deux et je crois que la seule chose que tu as défendu bec et ongle c’est ton travail et je sais que tu peux apporter une pierre à l’édifice…
-Ils m’invitent parce que je porte ton nom !
-Oui ! Mais monter sur un bon cheval pour aller en guerre n’est pas du luxe pour un chevalier. Je suis ta monture mais ton arme est là !
Ferdinand parla en posant une main sur son sein gauche, en faisant référence à son cœur mais ce geste envoyant un tout autre message à son corps qui réagit directement à la douceur de Mélanie sous sa paume.
-Tu sais que mon cœur n’est pas tout à fait sous mon sein !
Elle se moquait de lui, Ferdinand aimait beaucoup cette Mélanie joueuse, il retrouvait dans ses yeux cette lueur particulière qui l’avait frappée le soir de leur rencontre alors qu’elle trouvait irréelle cette proposition d’un étranger.
-Oui… je profite juste de la sensation !
-Hmm… je vois ! Et maintenant que tu as senti tu vas faire quoi ?
-Tu n’es pas sérieuse… je t’es vu faire une grimace ce matin, je sais que tu es sensible…
-J’ai eu deux heures de répits donc tout va bien, fit-elle en lui souriant. Tu as des rendez-vous tout de suite ?
-J’ai fait décaler d’une heure…
-Nous avons donc assez de temps pour une petite leçon d’anatomie Mr. Zoa, commença-t-elle en desserrant le nœud de sa cravate. Je pourrais te montrer où se trouve tes organes internes…
-Je pensais que tu étais professeur de Mathématiques !

Sous-InfluenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant